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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 13:25

Émile Jean Sercelier naît le 16 mars 1887 à Paris (5e arr.). Il est déclaré comme fils d’Adeline Sercelier (dont le nom est également orthographié Cercelier) et d’un père non dénommé. Elle est polisseuse et vit rue des Chamaillards (act. rue Albert), dans le 13e arrondissement ; elle sera ensuite marchande de fleurs. Sa naissance est légitimée par le mariage de sa mère en mars 1889 dans le 11e arrondissement avec Jean Kedinger. Originaire de Creutzwald (Moselle), il travaille comme cordonnier, déménageur puis employé au métropolitain.

La famille, dont Émile est l’aîné des quatre enfants, vit dans le 11e arrondissement. Il fait son service militaire à partir d’octobre 1908 et jusqu’en septembre 1910 au 8e régiment d’artillerie. Il dispose du permis de conduire.

Alors ouvrier journalier et domicilié passage de la Folie-Regnault (11e arr.), il épouse en octobre 1911, dans ce même arrondissement, Pauline Marguerite Augustine Chabaille, journalière également. Ils vivent dans le même quartier, d’abord rue Saint-Ambroise, puis rue Servan et rue Pache.

Émile Kedinger est classé en août 1913, dans la réserve militaire, comme affecté à un service auxiliaire du fait d’une cicatrice dans la région inguinale. De ce fait, il est rappelé au début de la première guerre mondiale, en septembre 1914, dans une section d’ouvriers de l’armement. En août 1915, il est réaffecté à un service armé, mais en octobre 1915, il est détaché auprès des usines Renault à Billancourt. Il revient dans les forces combattantes au sein du 21e régiment d'infanterie coloniale en juillet 1917. Il est démobilisé en avril 1919.

Après la fin du conflit, le couple et leurs deux enfants s’installent à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), d’abord dans le quartier du centre, rue de Paris puis, sur la rive gauche de la Marne, dans le quartier de Polangis, avenue du Château (act. avenue Foch). La commune comporte plusieurs sites liés à l’industrie du cinéma, et Émile Kedinger est électricien à la société Est Lumière tandis que son épouse vend des gâteaux.

En novembre 1919, lors des premières élections municipales après-guerre, Émile Kedinger est candidat, en 14e position des 25 candidats, sur la liste socialiste SFIO conduite par Georges Laruelle. Allié en 1912 avec des radicaux dissidents et des libéraux, opposés à l’ancienne municipalité radicale-socialiste, les socialistes se présentent cette fois de manière indépendante, tandis que les deux groupes radicaux se coalisent (incluant quelques anciens socialistes) et que les libéraux et conservateurs constituent la troisième liste. Au premier tour, la gauche arrive au deuxième rang, avec 30,1% des suffrages exprimés. Elle se maintient au second tour, face aux seuls radicaux et obtient 34,3% en moyenne ; il n’y a pas d’élu socialiste SFIO.

Émile Kedinger a obtenu 494 voix au premier tour, soit 29,2% des 1694 suffrages exprimés pour 1715 votants sur 2491 inscrits. Il recueille 504 voix au second tour, soit 33,2% des 1518 suffrages exprimés pour 1537 votants.

Lors des votes internes qui se concluent par le congrès de Tours en décembre 1920, toute la section SFIO de Joinville se prononce comme la majorité du parti, en faveur de l’adhésion à l’Internationale communiste. Elle devient ensuite la section du PCF-SFIC.

Toujours salarié d’Est Lumière, dont l’usine est en partie aussi sur la commune de Champigny-sur-Marne, dans le même quartier de Polangis, Émile Kedinger est inspecteur en 1936.

Il meurt le 3 mai 1937 à Joinville. Âgé de 50 ans, il était père de trois enfants.

Avenue du château, à Polangis (Joinville-le-Pont)

 

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28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 00:01

René Basile Henry naît le 3 septembre 1903 à Artins (Loir-et-Cher). Il est le fils de Blanche Hénault et de son mari Basile Jules Henry, cultivateurs.

Selon Sabine et Xavier Campion, éditeurs d’un blog d'information de la vallée du Loir, Le Mille-Pattes, René Henry aurait été « très doué pour les études » et obtint une bourse pour aller au collège. Mais il dut abandonner en 1917 pour travailler à la ferme, à 14 ans, en l’absence des hommes partis pour la guerre.

Installé avec sa famille à Trôo, village contigu de son lieu de naissance, René Henry est herbager, c’est-à-dire éleveur qui s'occupe de l'engraissement des bovins.

Il adhère, en 1922, à la Société archéologique du Vendômois puis, en 1927, à la Société préhistorique de France. Il est également membre de la Société française d'archéologie en 1932. En 1929, il organise une excursion archéologique à Trôo. Il épouse, en octobre 1928 à Saint-Calais (Sarthe) Marguerite Marie Henriette Lévèque.

Parallèlement à son activité agriculturale et à son intérêt pour la préhistoire, René Henry suit des cours par correspondance, passe son bac en 1935, suit une licence de sciences à Poitiers et fait enfin des études de médecine à Tours. Il réussit son doctorat en 1943 et s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier de Polangis, avenue Gounod.

C’est dans cette ville également qu’Henry s’engage dans la résistance à l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale. il est à la Libération, au sein du Comité local de Libération de Joinville, le représentant du mouvement Libération. Créé par Christian Pineau, cette organisation rassemble notamment des personnes de sensibilité socialiste, des membres de la SFIO et des syndicalistes non communistes.

Lors de la désignation, le 26 septembre 1944, par le préfet du département de la Seine, d’une délégation spéciale chargée d'administrer provisoirement la commune de Joinville, Henry est sur la liste proposée par le comité local de Libération, après avis du comité parisien de la Libération. Il fait donc fonction de conseiller municipal. Le maire est le communiste Robert Deloche et l’assemblée comprend des radicaux-socialistes, des socialistes et des indépendants.

En avril 1945, le premier scrutin municipal voit à Joinville-le-Pont la victoire de la liste d’Union résistante et démocratique, conduite par Deloche, qui obtient une moyenne de 61,7% des suffrages exprimés et emporte les 27 sièges à pourvoir. Le conseil élu comptabilise 7 communistes, 6 socialistes, 5 radicaux et 9 indépendants de gauche. Henry est élu et doit probablement être compris dans le groupe des socialistes SFIO. Son mandat se termine en octobre 1947.

En complément de son activité médicale, le docteur Henry, qui devient spécialiste en proctologie, reprend l'exploitation agricole familiale, élevant des génisses et cultivant de la vigne à Trôo et à Poncé-sur-le-Loir (Sarthe).

Adepte d’un savoir-vivre œnologique et gastronomique, René Henry fonde, en 1956 à Trôo, la confrérie du Franc-Pinot, du nom d’un cépage blanc des vallées du Loir et de la Loire, dénommé aujourd’hui comme le Chenin dont il est désigné comme le Grand Maître. Il adhère en 1970 à l’Association des amis de Rabelais et de la Devinière. Il est alors domicilié à Paris (3e arr.), rue Beaubourg.

René Henry meurt le 15 janvier 1985 à Montoire-sur-le-Loir (Loir et Cher). Il est inhumé au cimetière de Trôo, dans le même département. Âgé de 81 ans, il était père de trois enfants. En janvier 1961, il a été fait chevalier de la Légion d’honneur. Selon Sabine et Xavier Campion, il serait également décoré de la médaille de la Résistance ; cependant, il ne figure pas dans le répertoire mis en ligne par l’Ordre de la Libération.

Une de ses petites filles, Florence Henry, analyste financière et gestionnaire de fortune, est l’épouse d’Éric Woerth, homme politique, ancien dirigeant du parti Les Républicains (droite), qui a été ministre, député de l’Oise, conseiller régional de Picardie et maire de Chantilly. Leurs noms ont été cités dans l’affaire d’abus de faiblesse envers la milliardaire Liliane Bettencourt.

René Henry, arch. familiales

 

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8 janvier 2023 7 08 /01 /janvier /2023 00:01

André Louis Jacques Aclément naît le 19 octobre 1890 à Guérigny (Nièvre). Il est le fils de Marie Augustine Allary, couturière, et de son mari Nestor Pierre Adolphe Aclément, employé dans un établissement de la marine nationale, les Forges de Guérigny. Il deviendra chef du laboratoire de chimie, avec un grade d’officier, et sera décoré des Palmes académiques et de la médaille de bronze de la mutualité.

Devenu, comme sa sœur aînée, instituteur, après avoir suivi une école normale à Paris, André Aclément fait son service militaire en octobre 1911 au 13e régiment d’infanterie. Il est versé en décembre 1912 à la 8e section secrétaires d’état-major et démobilisé en novembre 1913.

En novembre 1913, il est instituteur à l’école du Centre de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne).

Nestor Aclément, portrait mairie d’Urzy

Rappelé lors de la déclaration de guerre en août 1914, André Aclément est évacué malade d’une bronchite en décembre 1916. Déclaré inapte au service armé mais apte à la formation en novembre 1917, il retourne à la 8e section secrétaires d’état-major puis, en janvier 1919, à la 20e section. Il est démobilisé en août 1919. En juillet 1922, il est reconnu comme ayant une invalidité inférieure à 10%, avec « une sclérose très discrète des sommets, anémie et pâleur » ; il est considéré comme pouvant accomplir un service armé.

Son comportement pendant la guerre lui a valu une citation à l’ordre de la division en décembre 1918 : « Au front depuis le début de la campagne, a fait preuve d’un grand dévouement. A montré sous les bombardements de l’ennemi le plus grand sang-froid. »

En avril 1916, André Aclément épouse à Joinville Germaine Marie Barbier, également institutrice dans cette ville. Ils s’installent chez les beaux-parents, impasse Jules-Rousseau.

Son épouse adhère, en juin 1926 au Syndicat national des instituteurs, affilié à la Confédération générale du travail (CGT), organisation proche des socialistes.

André Aclément signe, en mai 1927, une pétition en faveur de Sacco et Vanzetti, accusés aux États-Unis d’espionnage en faveur de l’Union soviétique. Avec 43 autres joinvillais, ils demandent, dans le quotidien Le Soir, au gouverneur du Massachusetts de leur accorder une grâce parès leur condamnation à mort.

En mai 1932, en tant que membre de la section de Joinville du parti socialiste SFIO, Aclément participe à une « souscription de défense socialiste et républicaine pour la paix et le désarmement. »

La même année, il est collecteur de la société scolaire de secours mutuels et de retraite du 12e arrondissement de Paris.

Il quitte Joinville pour rejoindre en octobre 1933 l’école de garçons du quartier Belle-Épine à Orly (Seine, act. Val-de-Marne). Il divorce en juin 1934. Il est nommé directeur d'école publique à Colombes (Seine, act. Hauts-de-Seine) en 1937.

André Louis Jacques Aclément meurt le 4 février 1975 à La Charité-sur-Loire, dans la Nièvre, son département natal. Il était âgé de 84 ans. Décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze, il avait obtenu une mention honorable pour son action mutualiste en juin 1932 et les Palmes académiques, en tant qu’officier d’académie, en juillet 1939.

École du Centre à Joinville-le-Pont

 

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7 décembre 2022 3 07 /12 /décembre /2022 00:01

Henri Serre naît le 8 janvier 1884 à Paris (13e arr.). Il est le fils d’Antoinette Serre, 32 ans, sans profession et d’un père non dénommé. Elle vit rue Baudricourt. Elle le reconnaît, en même temps que ses deux frères en décembre 1904 à Paris (11e arr.). La famille vit rue Alexandre-Dumas.

Travaillant alors comme imprimeur, Henri Serre a une dispense, en tant que soutien de famille, qui fait qu’il n’effectue qu’un an de service militaire entre octobre 1905 et septembre 1906, au sein du 4e régiment d’infanterie.

Se présentant alors comme cartonnier, Henri Serre épouse en novembre 1908 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) Marguerite Pauline Henriette Gillon, également cartonnière. Ils s’installent dans cette commune où ils vivent d’abord rue Chapsal puis, dans le quartier de Palissy, avenue Dagoty et enfin rue du Pont (act. rue Jean-Mermoz), en centre-ville.

En avril 1912, Serre est candidat en onzième position sur la liste du parti socialiste SFIO pour les élections municipales à Joinville. Le maire sortant Eugène Voisin ne se représentant pas après 25 ans de mandat, la lutte électorale a été vive. Derrière Georges Briolay, la majorité sortante radicale-socialiste arrive en tête, mais les trois autres listes passent un accord de représentation proportionnelle au second tour. La liste de coalition regroupe alors dix radicaux dissidents, sept socialistes et six libéraux et conservateurs. Du fait de sa position, Serre n’est pas présent au second tour, qui voit le groupement l’emporter avec 23 sièges contre aucun pour les radicaux. C’est la première fois que des socialistes sont élus sous l’étiquette SFIO à Joinville ; cependant, s’ils sont solidaires du nouveau maire, Ernest Mermet, radical dissident, ils ne participent pas à l’exécutif municipal.

Après le scrutin, la section SFIO de Joinville renouvelle son bureau, en remplaçant les nouveaux élus. Fernand Grandhomme, typographe, est le nouveau secrétaire, le serrurier Antoine Duranthon son adjoint et Serre est à fois trésorier et délégué au comité fédéral, auprès des instances départementales de la SFIO. Lors de la constitution d’un nouveau bureau en janvier 1913, Serre est toujours trésorier mais Grandhomme est devenu secrétaire-adjoint, remplacé dans son ancienne fonction par Émile Graillat, comptable.

Par contre, Serre ne figure plus dans le bureau mis en place en mai 1913.

C’est probablement lui qui est recruté comme commis ambulant à l'octroi de Paris par arrêté du préfet de la Seine en septembre 1913. Le Journal officiel porte en effet la mention « Serre (Henri), imprimeur ».

Pendant la première guerre mondiale, Henri Serre est d’abord mobilisé en août 1914 au sein du groupe cycliste du 89e régiment d’infanterie. Il est affecté, en décembre 1915, au 10e bataillon de chasseurs à pied où il est nommé caporal en avril 1916.

Henri Serre meurt le 31 août 1916 à Soyécourt (Somme) lors de combats. Son décès est transcrit à l’état-civil de Joinville. Il était âgé de 32 ans. Il est cité à l’ordre de la brigade en octobre 1916 : « A fait son devoir jusqu’au bout. Gradé remarquable par son allant et son courage. »

Son nom figure sur le monument aux morts de Joinville sous la forme « Serre H. ». Il est inscrit sur le Livre d'Or du ministère des pensions, qui comprend 288 noms pour Joinville. Il est également mentionné dans l’Historique du 10e bataillon de chasseurs à pied (Remiremont, 1920).

En novembre 1920, la médaille militaire lui est attribuée à titre posthume.

Rue du Pont à Joinville-le-Pont

 

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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 00:01

Jules de Drouard de la Croisette naît le 17 juin 1867 à Beaumont-sur-Sarthe, Sarthe. Il est le fils naturel de Marie Joséphine Louise de Drouard de la Croisette et d’un père non dénommé.

À la naissance de Jules, Marie Joséphine est domiciliée chez Louis Mathieu, baron de Drouard de la Croisette (1781-1867), son grand-père, ancien employé supérieur du ministère des finances et gestionnaire du domaine privé du roi Louis-Philippe, époux de Louise Jeanne Joséphine de Bastriés. Elle est alors veuve, son premier mari, Félix André Charles Prosper de Pozac étant mort en avril 1866. En avril 1889 à Paris (17e arr.), elle épouse Auguste François Hamon, officier, qui le reconnaît alors pour son fils. Il porte désormais son nom.

Alors employé de commerce et vivant rue de Rome à Paris (11e arr.), Jules Hamon épouse dans cet arrondissement en mai 1894 Lucie Delphine Couvreur, papetière, elle aussi fille d’une mère célibataire.

Ils vivent dans les 10e et 19e arrondissements, rue du faubourg du Temple et boulevard de La Villette, avant de s’installer en 1899 à Champigny-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne), rue du Bois-Lhuillier puis en 1901 à Saint-Maurice (également Seine, act. Val-de-Marne), où ils ont plusieurs domiciles successifs dans la Grande-Rue.

En mars 1914, Hamon est élu au sein du bureau de la section de Saint-Maurice du parti socialiste SFIO. Il est délégué à l'Union des sections de la circonscription de Charenton-le-Pont ; Émile Gambon en est secrétaire depuis au moins 1909.

Pendant la première guerre mondiale, Jules Hamon, qui semble ne pas avoir fait de service militaire et a dépassé l’âge mobilisation, reste à Saint-Maurice. Il est actif, en 1915, au sein de la coopérative L’Avenir de Gravelle, important établissement installé à la limite du Bois de Vincennes, dans la commune de Saint-Maurice. La coopérative de consommation, créée en 1901, compte plus d’une centaine de membres. Elle joue un rôle dans les mouvements sociaux, comme la grande grève du Bi-Métal au début de l’année 1910 et accueille le siège de la section socialiste SFIO.

Toujours avec Gambon, Hamon constitue, en juillet 1915, un Comité de défense des intérêts des familles de mobilisés, qui a son siège à la coopérative.

En octobre 1918, Jules Hamon est désigné comme secrétaire de la section SFIO de Saint-Maurice ; il assure, en outre, la fonction de trésorier. Comme beaucoup d’autres, la structure locale a été très réduite du fait de la guerre.

Lors de la préparation du congrès de Tours de la SFIO, en décembre 1920, c’est toujours Hamon qui assume la fonction de secrétaire. L’approbation de l’adhésion à la troisième internationale est très majoritaire et, sur les 21 adhérents de la section, seuls deux restent dans la SFIO maintenue, les 19 autres, dont Hamon, rejoignant le nouveau parti communiste (qui porte initialement le nom de parti socialiste SFIC).

Pour le renouvellement du bureau de la section communiste, en mars 1921, Émile Gambon redevient secrétaire tandis que Jules Hamon est trésorier. Jusqu’en 1930, c’est lui qui verse les collectes faites suites aux appels à souscription lancées dans le quotidien L’Humanité.

La famille a déménagé en 1924 dans la commune limitrophe de Joinville-le-Pont, rue de la Liberté, dans le quartier du centre. Jules Hamon est devenu papetier, à l’instar de son épouse. Bien qu’issus tous deux de familles monoparentales, les Hamon conservent d’étroits liens familiaux ; les trois garçons survivants (les deux premiers enfants sont morts très jeunes) vivent avec les parents, même après leurs mariages. Les deux aînés se marient d’ailleurs, le même jour, en septembre 1924 à Joinville. Et Jules Hamon partage, avec ces deux derniers (Léon et Georges) le même engagement politique : ils sont tous deux candidats sur la liste communiste lors des élections municipales de mai 1929 à Joinville.

Pour le scrutin suivant, en mai 1935, c’est Jules Hamon qui figure sur la liste des candidats du parti communiste pour les municipales de Joinville, conduite par Robert Deloche. Il est possible que ce soit son fils éponyme, Jules Hamon, cependant ce dernier, papetier comme son père, ne réside plus dans la commune en 1936, contrairement au reste de la famille.

Il paraît donc plus probable que ce soit Jules Hamon père qui recueille au premier tour 668 voix pour 2 856 suffrages exprimés (23,4%) sur 2 923 votants et 3 433 inscrits.

Au second tour, la liste communiste, arrivée en troisième position derrière les conservateurs et les radicaux-socialistes, fusionne avec les socialistes dans le contexte de la mise en place du Front populaire. La liste unifiée est conduite par un indépendant, André Blocher, mais comporte une majorité de membres du PCF. Elle échoue de peu et emporte deux sièges sur les 27 à pourvoir. Jules Hamon ne figure pas sur la liste fusionnée pour la deuxième partie du scrutin, bien qu’il ait été en neuvième position au premier tour et que 16 communistes se soient présentés. Le conservateur Léon Lesestre est élu maire.

Jules Hamon meurt le 17 janvier 1943 à Joinville. Il est inhumé le 20 dans le cimetière communal. Âgé de 75 ans, il avait eu cinq enfants.

La coopérative Avenir de Gravelle à Saint-Maurice en 1907

 

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17 novembre 2022 4 17 /11 /novembre /2022 00:01

Émile Denis naît le 13 mai 1889 à Veneux-Modon (Seine-et-Marne, act. Moret-Loing-et-Orvanne). Il est le fils de Zoé Albertine Lamoureux et de son mari Joseph Théophile Denis, employé de chemin de fer, tous les deux originaires de l’Yonne.

Travaillant alors à Angers (Maine-et-Loire) comme garçon de café mais domicilié chez ses parents à Cézy (Yonne), Émile Denis est convoqué dans ce département pour son service militaire en octobre 1910. Il est cependant réformé à Toul (Meuse) une semaine plus tard pour « hydrocèle double volumineuse, lésion testiculaire » et renvoyé dans ses foyers.

En octobre 1911, vivant à Saint-Mandé (Seine, act. Val-de-Marne), avenue Quihou, alors employé de commerce (sans doute dans un restaurant du Bois de Vincennes, le Chalet du Lac) Émile Denis épouse Henriette Marie Bonnet, native de l’Yonne.

Au début de la première guerre mondiale, compte tenu de son état de santé, Émile Denis n’est pas mobilisé. Sa situation est réexaminée en mai 1917 et il est alors affecté au 117e régiment d’infanterie. Cependant, le mois suivant, il est de nouveau réformé définitivement pour « épididymite vacillaire double. »

Après le conflit, les époux Denis s’installent à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), rue Chapsal, où ils exploitent un restaurant en 1926.

Dès janvier 1927, la maison Denis est un des principaux lieux de réunion d’organisations de gauche : le Secours rouge, l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), la cellule locale du parti communiste, l’union cantonale du parti socialiste SFIO ainsi que la section de Joinville de ce parti, qui a d’ailleurs son siège chez Denis.

Membre de la SFIO, Émile Denis participe en 1927-1928 à plusieurs souscriptions lancées pour soutenir son journal, Le Populaire ou pour acquérir le siège national du parti.

Émile Denis meurt le 23 mai 1947 à La Queue-en-Brie (Seine-et-Oise, act. Val-de-Marne). Il était âgé de 58 ans et père d’un enfant.

Un autre établissement a porté le même nom, la Maison Denis, située avenue Paulien, dans le quartier de Polangis à Joinville. Elle accueillait également des réunions du parti socialiste SFIO entre 1909 et 1914 et était exploitée par Ambroise Denis, qui n’a pas de lien familial avec Émile Denis.

Rue Chapsal à Joinville-le-Pont

 

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8 octobre 2022 6 08 /10 /octobre /2022 05:01

Henri Auguste Petit naît le 24 octobre 1869 à Briis-sous-Forges (Seine-et-Oise, act. Essonne). Il est le fils d’Euphémie Élisabeth Benoit, cuisinière, et de son mari Auguste Jérémie Petit, garçon de magasin.

Toujours en région parisienne, Henri Petit se déplacera fréquemment puisqu’on mentionne à son sujet, dans les différentes sources, 21 adresses entre 1889 et 1927.

Alors frotteur de parquets, Henri Petit vit à Levallois-Perret, rue Victor-Hugo, lorsqu’il est recensé pour son service militaire en 1889. Orphelin de père, il fait un service raccourci à dix mois à partir de novembre 1890 au sein du 115e régiment d’infanterie. Ensuite, il vit principalement à Paris mais s’installe brièvement à Saint-Maur-des-Fossés en 1901 puis, plus durablement, à partir de 1905 dans la commune voisine de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). On lui connaît cinq domiciles dans cette ville pendant une dizaine d’années de séjour à peine, plus un passage dans la commune adjacente de Champigny. Il vit d’abord dans le quartier du Centre, rue Vautier, puis dans celui de Palissy, avenue Gille puis dans celui de Polangis (avenue Pauline,  rond-point de Polangis – act. place de Verdun, puis avenue Jamin).

À partir de 1898, Henri Petit devient employé de la Ville de Paris, au sein du service de désinfection de la direction de l’hygiène.

En novembre 1911, Petit devient membre de la commission exécutive du groupe socialiste SFIO de Joinville, dont Émile Lebègue, graveur, est le secrétaire. Le groupe était membre depuis sa fondation de la Section française de l’internationale ouvrière, mais il prolongeait l’existence de structures plus anciennes, existant depuis au moins 1887.

Avec d’autres socialistes, dont le cheminot André Flambard, Petit participe à la création d’une éphémère Ligue de défense économique qui plaide pour la création de boucheries et de boulangeries municipales, Mais ils protestent quand le journal local radical Voix des communes rapportent qu’un d’entre eux aurait traité les commerçants de « voleurs. »

Le socialisme-révolutionnaire puis la SFIO n’ont eu, jusqu’ici qu’une influence limitée à Joinville : scores réduits sur le plan électoral, impact assez faible des coopératives, diffusion restreinte de l’hebdomadaire local, poids des syndicats restreint à de rares entreprises, dont l’usine du Bi-Métal qui connaît une longue grève en 1910.

Pour les élections municipales de 1912, la SFIO est pour la première fois en mesure de présenter une liste complète de 23 candidats. Derrière Lebègue, Petit figure en cinquième position des candidatures ratifiées par la Fédération de la Seine du parti.

Joinville est dirigée depuis 25 ans par un maire, Eugène Voisin, qui s’appuie sur le parti radical-socialiste. Malade et âgé, il ne se représente pas, ce qui a accéléré une crise politique locale. Un quart des sortants ont fait dissidence tandis que la droite se structure. L’opposition aux radicaux-socialistes va conduire à un phénomène électoral inédit. Trois listes, les radicaux scissionnistes, les socialistes et l’union libérale-conservatrice, passent un accord proportionnaliste : ils conviennent de constituer, à l’issue du premier tour, une liste commune pour le second tour sur la base des résultats, sans s’engager à gouverner la ville ensemble. Seule la liste radicale officielle, conduite par l’adjoint Georges Briolay, est exclue de l’accord.

Après la première partie du scrutin, la coalition se répartit donc les 23 places à prendre : dix pour les radicaux dissidents, sept pour les socialistes et six pour les libéraux et conservateurs. La liste SFIO avait obtenu environ 22% des suffrages exprimés. Au second tour, le regroupement proportionnaliste bat les radicaux-socialistes et emporte tous les sièges ; Petit est élu, en dernière position,

Au mois de juillet 1912 Petit intervient en conseil municipal sur une question touchant à son domaine professionnel, la désinsectisation. L’hebdomadaire radical-socialiste Voix des communes remarque qu’il habite Champigny,

Lors de deux réunions publiques organisées par la SFIO à Joinville en avril 1913, Petit fait partie des orateurs avec quatre autres conseillers municipaux Lebègue, Scornet, Lacroix et Flambard. Il est désigné, en février 1914 comme électeur sénatorial.

Mobilisé au déclenchement de la première guerre mondiale, en août 1914, Henri Petit est affecté au service GVC (garde des voies et communications) et rattaché au 35e régiment territorial d’infanterie. Il épouse, en août 1916 à Paris (12e arr.) Émelie Louise Joanin, couturière, originaire du Creusot (Saône-et-Loire). Il est affecté à novembre 1917 à la préfecture du département de la Seine, où il reprend ses anciennes attributions et libéré des obligations militaires la semaine suivant l’armistice en novembre 1918. Il vit alors à Paris (20e arr.), rue des Pyrénées.

Après-guerre, Henri Petit poursuit son activité au sein du service d’hygiène de la Ville de Paris jusqu’en 1926 ; il reçoit alors la médaille d’honneur communale pour ses 28 ans de fonction en tant que chef désinfecteur. Il quitte alors le service public et devient en 1927 concierge rue de la Tour-d’Auvergne (9e arr.). Il a alors 58 ans.

La date de décès d’Henri Petit n’est pas connue. Il était mort lorsque son épouse est elle-même décédée en novembre 1945 à Boulogne-Billancourt et était père d’au moins une fille.

Il n’a pas de liens avec plusieurs autres Petit qui ont siégé au conseil municipal de Joinville.

La maison Denis, avenue Pauline, lieu de réunion de la SFIO à Joinville-le-Pont

 

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16 septembre 2022 5 16 /09 /septembre /2022 05:01

Louis Eugène Fayat naît le 27 novembre 1905 à Paris (12e arr.), Il est le fils de Marie Vignolet et de son mari Jean Fayat, tous deux journaliers.

Il est d’abord tourneur. En 1924, pour son service militaire, il sert sur le cuirassé Condorcet, basé à Brest (Finistère). Au cours d’une permission, il épouse en septembre cette année-là à Paris (20e arr.) Marcelle Fourna, mécanicienne, originaire de l’Aisne.

Ils vivent dans le douzième arrondissement de Paris puis, vers 1933, s’installent à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), avenue Arago, dans le quartier de Polangis. Louis Fayat est alors électricien.

Lors des élections municipales de mai 1935 à Joinville, Louis Fayat est candidat sur la liste socialiste SFIO conduite par Robert Derivière. Il figure en neuvième position sur cette liste, incomplète puisqu’elle ne comporte que 14 noms pour 27 sièges à pourvoir. La liste fait face à celles de l’Union des républicains (droite), du Groupement des gauches républicaines (radicaux-socialistes et socialistes indépendants, dont certains anciens membres de la SFIO) et du parti communiste. Les candidats socialistes obtiennent en moyenne 12,3% des suffrages exprimés, les communistes en ayant 23,5%, les radicaux 26,8% et les conservateurs et libéraux 32,6%. Fayat recueille 344 voix pour 2 856 suffrages exprimés (12%) sur 2 923 votants et 3 433 inscrits.

Au second tour, les listes PCF et SFIO fusionnent, derrière le responsable de l’association des anciens combattants ARAC, André Blocher, indépendant. Elle comprend 16 communistes et 10 socialistes sur ses 27 membres. Fayat obtient 983 voix pour 2 899 suffrages exprimés (33,9%) sur 2 924 votants. La liste de gauche obtient 39% des voix et deux sièges, tous deux allant à des communistes (Robert Deloche et Paul Rouhaud), tandis que les radicaux n’en n’ont aucun, avec 20% et que la droite remporte l’élection avec 41% des votes. Léon Lesestre (droite) est élu maire.

En 1937, Louis Fayat quitte Joinville et s’installe dans la commune proche de Fontenay-sous-Bois, rue La Fontaine.

Louis Fayat meurt le 28 octobre 1967 à Paris (12e arr.), Âgé de 61 ans, il était père de trois enfants et domicilié rue Léon-Frot.

Le cuirassé Condorcet (Wikipédia)

 

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8 septembre 2022 4 08 /09 /septembre /2022 05:01

René Gabriel Bourrillon naît le 5 novembre 1904 à Paris (10e arr.). Il est le fils de Gabrielle Virginie Simonet, couturière, et de son mari Urbain Henri Gilles dit Bourrillon, garçon de café, qui vivent rue Albouy dans cet arrondissement (act. rue Lucien-Sampaix). Son père est originaire de l’Aveyron et sa mère de la Meuse.

Après avoir probablement fait son service militaire en 1925, devenu bijoutier, René Bourrillon s’installe, avec sa mère, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Ils vivent dans le centre-ville, rue de Paris.

En avril 1930, devenu agent immobilier, René Bourrillon épouse à Joinville Yvonne Anne Marie Kerboul, native de Brest. Ils s’installent dans le quartier de Polangis, avenue du Bac (act. avenue Guy-Mocquet).

Sans doute mobilisé pendant la deuxième guerre mondiale, René Bourrillon revient à Joinville après la défaite, où il se voit attribuer une carte alimentaire.

Après le conflit, il milite au parti socialiste SFIO et est candidat lors des élections municipales d’avril 1945 sur la liste d’Union démocratique et résistante. Elle gagne le scrutin avec une moyenne de 61,7% des suffrages exprimés et emporte les 27 sièges à pourvoir qui se répartissent  entre 7 communistes, 6 socialistes, 5 radicaux et 9 indépendants de gauche. Le maire sortant, président de la délégation spéciale mise en place à la Libération, Robert Deloche, est réélu. Le premier adjoint, Léon Berthet, est membre de la SFIO.

En octobre 1947, la SFIO présente sa propre liste, face à celle du maire (soutenue par le parti communiste et les radicaux), aux gaullistes du Rassemblement du peuple français (RPF) et aux démocrates-chrétiens du Mouvement républicain populaire (MRP). Avec 6,5%, des suffrages exprimés, les socialistes n’obtiennent qu’un seul siège qui va à Berthet, le MRP n’en ayant pas tandis que PCF et RPF en ont 13 chacun ; le vote de Berthet permet à Deloche d’être réélu. Le mandat est agité : exclu du parti communiste, Deloche démissionne et est remplacé, en mars 1953, par Amélie Trayaud ; le groupe de droite éclate en deux entités, l’une restant fidèle au RPF, l’autre suivant Georges Defert (Rassemblement des gauches républicaines, centre-gauche) ; Berthet démissionne, de même que son successeur et le suivant de liste.

Lors des élections municipales d’avril 1953, c’est de nouveau Berthet qui conduit la liste SFIO, rejointe par certains radicaux. Elle obtient trois sièges avec 12,3% des suffrages exprimés. Bourrillon, en septième position, n’est pas élu. Les deux listes de droite à six sièges chacune et, avec le soutien des deux élus du MRP, Defert est élu maire par 14 voix sur 27, les communistes ayant dix sièges.

René Bourrillon meurt le 4 août 1960 à Paris (19e arr.). Il était veuf, âgé de 55 ans, père d’une fille et résidait toujours à Joinville avec mère. À son décès, il était représentant immobilier.

Joinville-le-Pont, vers 1960

 

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27 août 2022 6 27 /08 /août /2022 06:01

Felix Louis Déat naît le 5 décembre 1885 à Brest (Finistère). Il est le fils d’Amélie Ernestine Le Roux et de son mari Joseph Déat, employé dans la marine. Ils vivent rue Marengo.

Au moment de son recensement pour le service militaire en 1905, il est employé dans la marine et domicilié avec ses parents à Guérigny (Nièvre). Il fait son service militaire à partir d’octobre 1906 dans la 14e section d’infirmiers ; il est nommé caporal en juillet 1907 sergent puis en janvier 1908 et démobilisé en septembre la même année.

Embauché en novembre 1908 comme employé surnuméraire des Postes et télégraphes, il est alors installé à Gannat (Allier). Il épouse en mai 1909 à Albertville (Savoie) Marie Balbine Céline Bernardi, fille d’un industriel italien producteur de pâtes (vermicellier). Ils s’installent à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier de Palissy, avenue des Familles. Dans les Postes, Déat est devenu commis ambulant.

Au début de la première guerre mondiale en août 1914, il reste affecté à son administration puis, en février 1916, rejoint le 8e régiment de génie. Blessé en décembre 1917 lors d’une chute sur le front de bataille, il est déclaré inapte au service armé et retourne aux PTT. Après-guerre, il obtient en juin 1920 une pension de 246 francs pour son infirmité au genou et à la cuisse gauche.

En novembre 1919, Felix Déat est candidat en quatrième position sur la liste présentée par le parti socialiste SFIO aux élections municipales de Joinville, conduite par un ancien conseiller municipal, Georges Laruelle. Elle arrive en seconde position, avec 29,0% des votes, devant le Bloc indépendant de Jules Beauvais (droite libérale et conservatrice) mais derrière l’Union républicaine et sociale d’Henri Vel-Durand, qui regroupe des radicaux dissidents, des radicaux-socialistes et des socialistes indépendants, dont d’anciens élus SFIO de 1912. Déat obtient 499 voix pour 1 694 suffrages exprimés (29,5%) sur 1 715 votants et 2 491 inscrits.

Au second tour, après le retrait du Bloc indépendant, la liste socialiste, qui intègre alors Henri Lacroix, conseiller SFIO sortant, est distancée avec 34,5% du corps électoral contre 65,5% pour le centre-droit, et n’a pas d’élu. Déat obtient 506 voix pour 1 518 suffrages exprimés (33,3%) sur 1 537 votants.

L’année suivante, en février 1920, Déat est désigné comme membre de la commission exécutive de la section de Joinville de la SFIO, dont André Flambard est le secrétaire.

Comme la totalité des adhérents de Joinville, Felix Déat devient probablement membre du nouveau parti communiste constitué en décembre 1920 suite au congrès de Tours.

Felix Déat meurt le 25 mars 1922 à Paris (7e arr.), où il était hospitalisé. Il est inhumé au cimetière parisien de Pantin. Il était âgé de 36 ans, était domicilié dans l’arrondissement rue Godefroy-de-Cavaignac et était père de deux enfants.

Ancien bureau de poste de Joinville-le-Pont, vers 1900

 

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