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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 00:07

Émile Lebègue (1861-1932), fut graveur sur acier, militant socialiste et conseiller municipal socialiste de Joinville-le-Pont puis adhérent communiste.

Émile Charles naît à Paris (12e) le 9 juillet 1861. Il est l’aîné des onze enfants de Gervais Lebègue (1835-1913) et de Marie Barré (née en 1842). Son père, fabricant d’encriers, connaîtra une vie professionnelle difficile, puisqu’il subira deux faillites.

Lebègue se marie le 27 janvier 1887, à Montbéliard (Doubs) avec Louise Ferciot (1867-1949), dont il aura huit enfants. Il vit alors à Montrouge (Hauts de Seine) puis s’installe à Saint Maur des Fossés (Val de Marne). Entre 1896 et 1899, il est domicilié à Amiens (Somme). Il travaille toujours comme graveur sur acier.

Il revient à Joinville-le-Pont (Val de Marne) vers 1900 et est employé par Murat et Cie. Il est membre, dès sa fondation en 1905, du parti socialiste SFIO. Lebègue assure la fonction de secrétaire de l’Union des sections de la deuxième circonscription de l’arrondissement de Sceaux (alors dans le département de la Seine) en 1907, qui regroupe une grande partie de l’actuel département du Val de Marne. En 1913, il siège toujours dans le bureau de cette organisation. Il signe de nombreux articles dans l’hebdomadaire local, Le Réveil socialiste, relancé en 1906. Dans un éditorial, il souhaite que ce journal jette « dans les milieux les plus sombres, la pure clarté du socialisme » (20/01/1906).

En janvier 1907 il se retrouve dans une « situation pénible » qui justifie que, en mars, Henri Lacroix, secrétaire du groupe SFIO de Joinville, lance une souscription en sa faveur dans L’Humanité.

En 1911, Lebègue est élu conseiller municipal de Joinville-le-Pont au cours d’un scrutin partiel organisé après la démission de six membres de l’assemblée communale. Il est réélu lors des élections municipales de 1912, cette fois en compagnie de six autres membres de la SFIO, dont Henri Lacroix avec lequel il entretient des relations étroites. Le maire est Achille Ernest Mermet, radical. La commune a organisé au second tour des élections municipales « un essai de proportionnelle », avec une liste unique basée sur les résultats du premier tour. Le conseil est composé de 7 socialistes, 10 radicaux dissidents et 6 libéraux.

Lebègue était trop âgé pour être mobilisé pendant la 1ère guerre mondiale ; par contre, son fils aîné, Marius, employé de commerce, chasseur au 27e Bataillon de chasseurs alpins, meurt victime d’un obus dans les tranchées de la Royère, à Ostel (Aisne) en août 1917.

En décembre 1920, Lebègue, comme l’ensemble de la section SFIO de Joinville, rejoint le nouveau parti communiste. En 1921, il est membre du bureau en charge des Fêtes populaires de Joinville-le-Pont, organisées par les communistes.

Émile Lebègue meurt le 11 juillet 1932 à Paris (16e).

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