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24 septembre 2024 2 24 /09 /septembre /2024 01:01

Suite de la biographie de Charles Laurent Parvy, maire de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur puis de Nogent-sur-Marne

 

Charles Laurent Parvy, ancien maire de La Branche du Pont de Saint-Maur s’installe à Nogent-sur-Marne où il séjourne au moins à partir de prairial an 3 (mai-juin 1795). Il est présenté comme marchand de vin et restaurateur. Lui-même indique être pâtissier et traiteur. Il exploite un établissement à la Porte du Parc (en lisière du Bois de Vincennes). Il continue d’entretenir des relations familiales à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur.

Il fait faillite en 1826 et ses biens sont vendus par adjudication les 1er avril et 29 juillet 1827 selon le répertoire d’un notaire de Charenton, cité par Gérard Blanc-Césan. Son activité après cette date n’est pas connue.

D’après l’historien Jean Roblin, Charles-Laurent Parvy aurait été membre de la franc-maçonnerie.

En l’an 5 (1796-1797), Charles-Laurent Parvy est nommé par le Directoire adjoint municipal de Nogent-sur-Marne (département de Paris, act. Val-de-Marne). Il assure notamment la fonction d’officier d’état-civil.

Plusieurs personnalités exercent pendant cette période la fonction d’agent municipal : Alexandre Nicolas Dudoit, menuisier (antérieurement et ultérieurement maire de Nogent), Nicolas Michel Gary ainsi que Jean Baptiste Coiffier, vigneron. Ces trois personnes font partie, comme Charles-Laurent Parvy, des francs-maçons nogentais. Les agents municipaux sont membres de la municipalité du canton.

Après l’instauration du Consulat, la constitution de l’an 8 fut promulguée et les municipalités collectives furent supprimées. Chaque commune eut à nouveau un maire, un ou deux adjoints et un conseil municipal. Ils n’étaient plus soumis à l’élection, mais nommés par le pouvoir exécutif, en l’occurrence le préfet. Charles-Laurent Parvy fut nommé maire de Nogent sur Marne en messidor an 8 (juin-juillet 1800). Il est à nouveau désigné maire le 15 pluviôse an 9 (14 février 1801) et prête serment sur la constitution de l'an 12. Parvy exerce cette fonction jusqu’en janvier 1808 ; il est remplacé par Léonard Michel Loubet, nommé le 2 mai 1808.

Charles-Laurent Parvy résidait en 1834 à Paris (9e arr.), rue Montholon, avec son fils. Il est décédé vers le 12 avril 1837 dans cet arrondissement, âgé de 76 ans. Il a été inhumé le 14 avril au cimetière du Père-Lachaise (Paris, 20e arr.) dans la dépulture des Auziots, en compagnie de 13 autres personnes. Cette fosse commune accueillait plusieurs dizaines de cadavres d’indigents chaque semaine.

Fin

Signature de Charles Laurent Parvy, maire de Nogent-sur-Marne

 

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22 septembre 2024 7 22 /09 /septembre /2024 01:01

Début de la biographie de Charles Laurent Parvy, maire de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur puis de Nogent-sur-Marne

Charles-Laurent Parvy, dont le nom est parfois orthographié Parvi ou Parvis et qui signe « Parvÿ », est né en 1761. Il est le fis de de Marie Madeleine Contour et de son époux Pierre Jacques Parvy, marchand chandelier à Paris. Il épouse Denise Adelaïde Angot en février 1791 à Vincennes, département de Paris (aujourd’hui Val-de-Marne). Ils auront trois enfants.

Il réside au début de la Révolution française à La Branche du Pont de Saint-Maur et exerce la profession de marchand.

Charles-Laurent Parvy fait partie en 1792 des onze électeurs du onzième canton du département de Paris, celui de Vincennes qui sont désignés pour l’Assemblée électorale de Paris. Sept d’entre eux sont domiciliés à Vincennes, deux au Petit-Bercy, un à Fontenay-sous-Bois ; Parvy réside à La Branche du Pont de Saint-Maur.

La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur a été érigée en commune en 1790, à partir d’un village dépendant de la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur. Elle deviendra Joinville-le-Pont en 1831.

En tant qu’électeur désigné par les « citoyens actifs » de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, Charles-Laurent Parvy succède à Jean-Charles Contour, son oncle, qui siège en 1790 et à Jean Acher qui a été élu en 1791. L’assemblée électorale de Paris cesse de fonctionner en l’an 2 (1793). Elle désigne l’ensemble des fonctionnaires soumis à élection, notamment les juges, le procureur, l’évêque, les curés, les députés et les administrateurs du département.

Charles-Laurent Parvy est en 1793 un des notables de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Il est membre du conseil général (équivalent du futur conseil municipal), sans doute élu en novembre 1792 avec Nicolas Lheureux comme maire.

Réélu officier d’état civil de la commune le 4 avril 1793, il devient maire en l’an 2 ; il signe pour la première fois en tant que maire un document d’état-civil le 22 pluviôse an 2 (10/02/1794). La municipalité a comme officiers municipaux Louis Lucot, blanchisseur, et Jean Lejeune, maréchal-expert. Charles-Laurent Parvy signe une grande partie des actes d’état-civil de la commune. Il exerce la fonction jusqu’à la suppression des maires de communes en l’an 3 (août 1795) ; il était toujours en fonction le 27 ventôse an 3 (17/03/1795). Jean Acher, ancien procureur de la commune, lui succède, faisant fonction de maire en tant qu’agent municipal et membre de la municipalité de canton.

Avant la mise en œuvre de la Constitution de l'an 3, le maire, les deux officiers municipaux et le procureur sont élus pour 2 ans par les citoyens actifs (payant des impôts) au scrutin individuel ; six notables sont élus au scrutin de liste et à la « simple pluralité relative des suffrages ». Les notables et le corps municipal forment le conseil général de la commune. Un secrétaire greffier est choisi à la pluralité des voix par le conseil général, qui peut désigner dans les mêmes conditions un trésorier si le conseil général le trouve nécessaire, ce qui fut le cas à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Le maire est rééligible une fois (loi du 14 décembre 1789). Les notables et officiers municipaux sont réélus par moitié tous les ans le premier dimanche après la Saint Martin (11 novembre).

Charles-Laurent Parvy ne figure pas sur la liste des maires de La Branche du Pont de Saint-Maur affichée en mairie de Joinville-le-Pont, ni sur la liste publiée dans l’ouvrage commémoratif de la commune en 1981. Son nom figure par contre dans l’ouvrage historique de Basile Nivelet.

La constitution de l’an 3, qui institue le Directoire, réduisit le nombre des municipalités à une seule par canton (octobre 1795). Les maires de cantons sont assistés par des agents et adjoints municipaux.

À suivre

Signature de Charles Laurent Parvy, maire de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur

 

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7 août 2022 7 07 /08 /août /2022 00:01

Raoul Asselin naît le 8 avril 1906 à Croix-Moligneaux (Somme).

En 1926, il est devenu charpentier et vit chez ses oncle et tante à Nogent-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne), rue Leprince. Il épouse en août 1928 dans la ville voisine de Joinville-le-Pont, Suzanne Anna Souvignon, fille d’un employé des tramways de l’Est parisien. Ils s’installent dans cette ville, quai de la Marne, et Asselin travaille dans la commune proche de Fontenay-sous-Bois.

Des élections municipales complémentaires sont organisées en octobre 1934 à Joinville-le-Pont pour pourvoir dix postes devenus vacants suite à des démissions ou décès. Pour la première fois depuis la scission de 1920 avec les militants devenus communistes, le parti socialiste SFIO présente une liste autonome. En 1925 et 1929, les candidats socialistes figuraient sur des listes de cartel des gauches, conduites par des radicaux-socialistes. Raoul Asselin est présent sur la liste, qui est conduite par Robert Derivière.

La liste socialiste est en concurrence avec une liste de concentration républicaine, issue d’un accord entre le comité radical-socialiste et les principales organisations de droite, une liste républicaine indépendante et la liste communiste. La Concentration républicaine a une nette avance avec 36,9% des suffrages exprimés, les Républicains indépendants suivent à 25,4%, les communistes à 17,8% sont légèrement devant les socialistes à 17,5%. Asselin obtient 400 voix pour 2 297 suffrages exprimés (17,4%) sur 2 360 votants et 3 225 inscrits. Au second tour, la SFIO se retire et appelle à voter pour les communistes ; tous les sièges sont emportés par la Concentration républicaine.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Raoul Asselin est mobilisé comme soldat dans le 20e régiment de train. Il est fait prisonnier et interné à Elsterhorst (Saxe), en Allemagne, au sein du Stalag IV A (Kriegsgefangenen-Mannschafts-Stammlager, camp ordinaire de prisonniers de guerre).

Raoul Asselin meurt le 30 décembre 1975 à Beauvais-sur-Matha (Charente-Maritime). Il était âgé de 69 ans et père d’un enfant.

La Marne en 1930 à Joinville-le-Pont

 

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5 janvier 2022 3 05 /01 /janvier /2022 00:01

Jean Raymond Gras naît le 28 septembre 1901 à Paris (4e arr.). Il est le fils de Maria Bouzou et de son mari, Amadour Gras, gardien de square. Ils vivent dans le quartier du Marais, place des Vosges.

Il a 11 ans lorsque sa mère meurt. La famille vit alors à Nogent-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne), avenue de la Belle-Gabrielle. Le père est garde du Bois de Vincennes ; il se remarie en mai 1914 avec Helena Marie Wright. Ils vivent après-guerre dans la commune voisine de Joinville-le-Pont, rue de Paris.

Devenu employé de laboratoire à la société La Canalisation électrique de Saint-Maurice, Jean Gras fait son service militaire à partir d’avril 1921 au 131e régiment d’infanterie. Il est nommé caporal en août de la même année. Il devient ensuite employé de mairie à Joinville.

En septembre 1926 à Joinville, Jean Gras épouse Marie-Louise Anne Lesestre, fille de Léon Lesestre, inspecteur à l'Assistance publique et futur maire de Joinville-le-Pont.

Membre du syndicat des employés de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) en 1928, Jean Gras fait partie des fondateurs de la section de Joinville en février 1937. Lancée à l’initiative de Jolly, cette structure est présidée par Gineste avec Clerté comme secrétaire. Membre du bureau de départ, Gras devient secrétaire adjoint en janvier 1938.

Plusieurs adhérents, comme Clerté sont proches du Parti social français, formation d’extrême-droite du colonel Laroque, initiateur des Croix-de-Feu. C’est également le cas de Léon Lesestre, alors maire de Joinville et beau-père de Gras, et de Georges Defert, à ce moment conseiller municipal et après-guerre maire de Joinville.

Durant la deuxième guerre mondiale, Jean Gras est mobilisé au dépôt du 22e BOA ; il est démobilisé à Astaffort (Lot-et-Garonne) le 24 août 1940 et se retire à Joinville.

Jean Gras meurt le 18 juin 1978 à Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne). Il était père de trois enfants et âgé de 76 ans.

La Canalisation électrique (Saint-Maurice)

 

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24 novembre 2021 3 24 /11 /novembre /2021 00:01

Raymond Aubry naît le 18 décembre 1906 à Nogent-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils d’Isabelle Pion et de son époux, Mathurin Joseph Aubry, boulangers, qui vivent rue de Montreuil. Sa mère est d’origine parisienne, tandis que son père est natif de Saint-Brieuc (Côtes du Nord, act. Côtes-d’Armor).

Pendant la première guerre mondiale, son père est mobilisé. Après le conflit, la famille est installée dans la commune voisine de Joinville-le-Pont, quartier de Polangis, avenue Henri et Mathurin Aubry travaille dans une boulangerie de Saint-Maur-des-Fossés. Raymond, alors âgé de 14 ans, est également employé de boulangerie en 1921 et l’est toujours en 1926.

Le mariage de Raymond Aubry avec Clémence Tachet, employée de banque, est célébré à Joinville en janvier 1927. Elle réside dans le même quartier, quai de Béthune, où ils vont s’installer. Il devient également employé de banque en 1928.

Vivant au bord du canal, dit rivière de Polangis, Raymond Aubry s’implique dans le Groupe de défense des riverains. Construit au moment du lotissement du quartier par l’ancien propriétaire, pour attirer des acheteurs voulant canoter, le canal souffre d’un défaut d’entretien et d’un statut incertain. En janvier 1931, le groupement rappelle au maire, Georges Briolay, un engagement électoral pris en 1928 de faire le curage. Il s’étonne que le maire n’ait pas engagé de poursuites contre l’ancien propriétaire, M. Chavignot, et ait obligé les riverains à constituer un syndicat. La lettre ouverte conclut : « Vous vous êtes fait le protecteur de M. Chavignot contre les 125 riverains ». Elle est signée du secrétaire François Galabert, conseiller municipal, élu en tant que socialiste SFIO sur la liste du cartel des gauches en 1925, comme Briolay (radical-socialiste), mais qui s’est depuis éloigné de la SFIO et s’oppose violemment au maire sur plusieurs dossiers, comme celui du chômage. Aubry est membre du bureau du groupement et c’est lui qui polémique dans la presse avec Claude Noizat, chroniqueur de l’hebdomadaire de droite Gazette de l’Est ; il soutient que « Les riverains s’aperçoivent un peu tard qu’ils sont encore roulés ». Noizat lui répond que « Le syndicat n’ayant pas été constitué, il n’y a plus de subvention possible du conseil général. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, les riverains vont en faire la triste expérience. »

Sans doute mobilisé pendant la deuxième guerre mondiale, Raymond Aubry reste à Joinville après le conflit. Au début de la cinquième République, il s’implique dans la vie politique en étant candidat sur la liste divers-droite du maire sortant, Georges Defert, pour les élections municipales de mars 1959 à Joinville. Le maire, étiqueté RGR (Rassemblement des gauche républicaines, droite) s’oppose pour ce scrutin à une alliance centriste (gaullistes de l’UNR, démocrates-chrétiens du MRP et socialistes SFIO) et à une liste communiste ainsi qu’à une candidature d’intérêt local. Sa liste est en tête au premier tour avec une moyenne de 3 084 voix sur 7 488 suffrages exprimés (41,2%) pour 7 780 votants sur 10 276 inscrits. Malgré le maintien de l’alliance centriste, les colistiers de Defert emportent au second tour les 27 sièges à pouvoir avec 52,4% des votes en moyenne.

Dans une configuration semblable, en mars 1965, la liste Defert remporte également le scrutin, mais sans concurrence à droite et au centre au second tour. Raymond Aubry devient adjoint au maire et Defert est reconduit.

Lors des élections municipales de mars 1971, les candidats de Georges Defert n’ont plus comme concurrents que les communistes. Ils l’emportent dès le premier tour, avec une moyenne de 64,2% des suffrages exprimés. Raymond Aubry est reconduit dans son poste d’adjoint au maire.

Après la mort, en octobre 1975, de Georges Defert, le premier adjoint, Jean-Pierre Garchery (divers-droite) devient maire, et Raymond Aubry conserve sa fonction. Lors des élections municipales suivantes, en mars 1977, alors que Jean-Pierre Garchery ne se présentait pas en tête de liste au premier tour, ses successeurs font face à plusieurs concurrents issus de la droite. Au deuxième tour, la gauche emporte tous les sièges à pourvoir.

Raymond Aubry meurt le 7 mai 1979 à Créteil. Il était âgé de 72 ans et résidait toujours à Joinville.

Son fils Pierre Aubry est élu conseiller général de Joinville en 1982 et devient maire de Joinville en 1983, le restant jusqu’en 2008. Il est également député du Val-de-Marne de 1997 à 2002. Quant à son petit-fils, Olivier Aubry, il est maire-adjoint auprès de son père de 2001 à 2008. Entre 2008 et 2020, il est conseiller municipal d’opposition (UMP puis divers-droite). La famille aura ainsi siégé au conseil municipal de Joinville sur une durée de 61 ans, avec une interruption de six ans seulement.

Raymond Aubry n’avait pas de lien avec Gustave Aubry, conseiller municipal radical-socialiste de Joinville de 1919 à 1925.

Le canal de Polangis

 

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24 août 2021 2 24 /08 /août /2021 00:01

Georgina Bassoutre naît le 16 mars 1899 à Uzerche (Corrèze) chez son grand-père. Elle est la fille de Marie Labrot et de son mari, Gabriel Bassoutre, facteur des postes. Ses parents vivent à Maisons-Alfort (Seine, act. Val-de-Marne).

Sa famille vit ensuite à Vincennes, commune où elle épouse en septembre 1922 René Julien Girot, électricien. Ils vivent d’abord à Joinville-le-Pont, puis à Nogent-sur-Marne. Deux filles naissent, mais la seconde ne vit que trois ans.

Son mari est très engagé dans la vie sociale et politique et Georgina va l’accompagner, parfois avec son père, qui devient, par exemple, en février 1926 vice-président de la Fédération des radio-clubs de la région parisienne dont René Girot est le secrétaire général.

En 1931, la famille Girot s’installe à Argenteuil (Seine-et-Oise, act. Val-d’Oise), rue d’Épinay, dans le quartier d’Orgemont, une cité-jardin construite à partir de fin 1929 dans le cadre de la loi Loucheur.

Sur le plan politique, René Girot est le secrétaire des fédérations de Seine-et-Oise et de l’Oise de l’Union socialiste républicaine (USR, centre-gauche), une des composantes du Front populaire.

Georgina Girot est, en août 1936, la présidente fondatrice du groupe féminin de l’USR en Seine-et-Oise. Elle assure également en 1937 la présidence du groupe des œuvres sociales du groupe Aristide Briand, organisation locale de l’USR basée à Goussainville (Seine-et-Oise). Elle organise notamment un arbre de Noël « auprès des enfants nécessiteux », ainsi que la distribution de layettes « aux futures mamans infortunées. »

En 1938, Georgina Girot a remplacé son marié à la présidence du groupe Aristide Briand.

La même année, sa fille Jeanne (ou Jeannine), âgée de 15 ans, a porté secours en compagnie de son père à une femme qui s'enlisait sur la plage de Brighton, à Cayeux-sur-Mer (Somme). Elle se voit attribuer une mention honorable pour actes de courage et de dévouement.

Georgina Girot meurt le 13 mars 1997 à Pelissanne (Bouches-du-Rhône), où son mari était déjà décédé trente-trois ans plus tôt. Elle était âgée de 97 ans. En mars 1938, elle avait été décorée en tant que chevalière du Mérite social pour son activité au sein du groupe Aristide-Briand à Goussainville.

Visite au Petit-Parisien, 1936

 

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12 août 2021 4 12 /08 /août /2021 00:01

Louis Antoine Philip naît le 7 mars 1876 à Paris (4e arr.). Il est le fils de Marie Antoinette Lesbros et de son époux Daniel Dominique Philip, typographe. Ses parents sont originaires des Hautes-Alpes.

Vivant rue Saint-Paul, dans le même arrondissement, la famille s’installe, en 1902 avenue Gille, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier de Palissy. Son père sera conseiller municipal de Joinville de 1908 à 1912. S’il y est domicilié, Louis Antoine Philip quitte cependant rapidement les lieux, car il est nommé, en juillet 1902, commis de comptabilité au secrétariat général du gouverneur français de Madagascar.

En octobre 1903, Louis Antoine Philip épouse à Nogent-sur-Marne Jeanne Alice Toussaint. Ils s’installent, avec un enfant, à Tananarive (Madagascar) en novembre 1908. Il est alors administrateur adjoint puis deviendra administrateur colonial en 1919. Le mariage ne va guère durer car, en juillet 1912, les époux Philip divorcent ; cependant, Louis Antoine Philip se remarie, toujours à Nogent, en décembre 1912 avec Lucie Suzanne Toussaint, sœur cadette de sa première épouse. Cette dernière contracte un nouveau mariage à Tananarive, où elle reste jusqu’à son décès en avril 1957.

Pendant la première guerre mondiale, Louis Antoine Philip est lieutenant au sein du 12e bataillon de chasseurs malgaches qui combat en métropole, dans l’Aisne, au sein de la division marocaine de la Xe armée. Le régiment obtient trois citations collectives à l’ordre de l’armée. Philip est également cité à l'ordre de l'armée, le 10 novembre 1918, pour avoir « A enlevé sa compagnie dans, un élan superbe à l'assaut d'une position fortement organisée et malgré un tir violent de mitrailleuses prenant ses sections de flanc. Est tombé très grièvement blessé, ayant la satisfaction de voir sa troupe atteindre l'objectif qui lui était assigné avant d'être évacué du champ de bataille. 2 blessures, 2 citations ». Il sera ensuite, dans la réserve, nommé capitaine en juin 1928.

Reprenant son activité civile, Philip réside à Fort-Dauphin (act. Tôlanaro) au sud-est de Madagascar en 1921. Il est chef du district de Marovoay, dans la province Majunga (nord-est de l’île) en 1926. Il prend sa retraite en 1930 en tant qu’administrateur de première classe et s’installe à Asnières (Seine, act. Hauts-de-Seine).

Après la deuxième guerre mondiale, la famille Philip est installée à Antibes, route de Grasse, villa Rose de Mai. Lucie Philip y meurt en mai 1949. Louis Antoine Philip décède le 12 août 1968 à Antibes. Il était âgé de 92 ans. En janvier 1919, il avait été fait chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire. Il était également décoré de la Croix de guerre 1914-1918 et de la médaille militaire.

Tananarive

 

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 00:01

Louis Auguste Alphonse Chéret naît le 19 mai 1811 à Nogent-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils de Madeleine Gertrude Rouette et de son mari Jacques Chéret, bouchers.

Devenu également boucher, dans la commune voisine de Joinville-le-Pont, Alphonse Chéret épouse en février 1834, dans la ville adjacente de Saint-Maur-des-Fossés, Marie Louise Joséphine Gautier, fille d’un marchand de bois.

Son entourage familial est impliqué dans la vie civique. Son oncle maternel, Louis Amédée Rouette, boulanger, est conseiller municipal de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur puis de Joinville-le-Pont – le nouveau nom de la commune – de 1818 à 1848. Son cousin Amédée Louis Rouette, boulanger puis meunier et menuisier, sera aussi conseiller municipal de Joinville-le-Pont (1869-1878).

Dans sa belle-famille, le grand-père paternel de Marie Louise Chéret, Pierre Nicolas Gautier, est officier municipal de la commune de Saint-Maur en 1791. Il devient maire en 1792 et soutient, au cours de son mandat, la protestation de son conseil contre la séparation de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, qui deviendra Joinville. En 1794, alors que Saint-Maur est brièvement renommé Vivant-sur-Marne, Pierre Nicolas Gautier, marchand de vin, est présenté comme un ardent républicain.

Quant au grand-père maternel de Marie Louise Chéret, Nicolas Gadau, il est agent national à Saint-Maur en 1794, c’est-à-dire en charge de la surveillance politique de la vie locale au sein de l’assemblée cantonale qui remplace la municipalité.

Enfin, le père de Marie Louise Chéret, Nicolas Pierre Gautier, voiturier puis marchand de vin, est adjoint au maire de Saint-Maur sous le régime de la monarchie de Juillet, en 1832 ; il conserve la fonction sous la seconde République puis au début du second Empire, jusqu’en 1854.

Alphonse Chéret lui-même est élu, en juin 1840, conseiller municipal de Joinville-le-Pont, au suffrage censitaire. Il obtient 26 voix, pour 43 votants sur 64 inscrits (un dixième des habitants de la commune). Le maire est alors Laurent Nicolas Pinson. Élu en même temps que Chéret, le grammairien Charles Pierre Chapsal, plus grosse fortune de Joinville, obtiendra, trois ans plus tard, le départ du maire et prendra sa place. L’oncle de Chéret, Louis Amédée Rouette, siège au conseil en même temps que Chéret.

Alphonse Chéret meurt le 5 janvier 1855 à Joinville. Il était âgé de 43 ans et était déjà père de sept enfants. Le huitième, une fille posthume, naît plus de huit mois et demi après son décès, le 20 septembre 1855 à Joinville.

L’aîné de ses fils, Nicolas Chéret, également boucher, sera conseiller municipal (1871-1878) puis adjoint au maire de Joinville-le-Pont (1884-1890).

Joinville en 1859

 

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7 mars 2021 7 07 /03 /mars /2021 00:01

Louis Amédée Rouette naît le 25 mai 1785 à Bry-sur-Marne (act. Val-de-Marne). Il est le fils aîné de Madeleine Honorine Poitevin et de Pierre Louis Rouette, boulangers dans la commune voisine de Nogent-sur-Marne, qui eurent 9 enfants.

Comme son père et son grand-père, Louis Amédée Rouette devint également boulanger. À la fin de la Révolution française, Pierre Louis Rouette (1762-1835) était un notable, membre du conseiller municipal de Nogent en l’an 9 (1801).

Ayant épouse Marie Louise Desterne, Louis Amédée Rouette s’installe à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur (Seine, act. Joinville-le-Pont, Val-de-Marne) où il réside en 1813. Ils auront cinq enfants.

Sous le régime de la Restauration, Louis Amédée Rouette s’implique dans la vie du village. En juin 1818, il est désigné comme membre du conseil municipal en remplacement de René Neveu, nommé adjoint. Le maire est Jean Joseph Robin, propriétaire, qui succède à Jean Baptiste Louis Besançon, démissionnaire. Le pont sur la Marne, qui constitue la principale source d’activité de la commune avec son port, avait été détruit lors des combats de mars 1814 entre les troupes napoléoniennes et les régiments autrichiens, wurtembourgeois et cosaques ; il vient d’être remis en service en 1818.

Alors que le maire est désormais, depuis septembre 1821, Claude Pierre Jacmart, Louis Amédée Rouette est de nouveau désigné en septembre 1828 parmi les dix conseillers municipaux de la commune. Au cours de ce mandat, le changement de nom de la commune se prépare. Il aboutit, après la reconduction de Rouette en septembre 1831, avec le nouveau maire, Laurent Nicolas Pinson. Pour se différencier de sa voisine, Saint-Maur-des-Fossés, dont elle a fait scission en 1790, elle prend le nom de Joinville-le-Pont, par révérence au fils du roi Louis-Philippe, le prince de Joinville.

Avec un corps électoral censitaire, Louis Amédée Rouette est élu conseiller municipal en mai 1837 au premier tour, avec 27 voix pour 46 votants sur 61 inscrits. Laurent Nicolas Pinson est toujours maire.

Réélu en février 1843 avec 39 voix, également pour 61 inscrits, Louis Amédée Rouette se présente désormais comme rentier. En juillet 1843, après la démission de Laurent Nicolas Pinson, le grammairien Charles Pierre Chapsal prend sa place. Rouette siège jusqu’à la suppression du suffrage censitaire en 1848 par le nouveau régime de la Deuxième République.

Louis Amédée Rouette meurt le 4 février 1856 à Joinville. Il était âgé de 70 ans. Son fils aîné, Amédée Louis Rouette, sera également conseiller municipal de Joinville-le-Pont de 1869 à 1878.

Joinville, 1859

 

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10 août 2020 1 10 /08 /août /2020 00:01

Louis Albéric Fleury Bisson naît le 27 février 1820 à Houdan (Seine-et-Oise, act. Yvelines). Il est le fils de Louise Rosalie Grippierre et de son époux Fleury Bisson, notaire royal. Une grande partie de sa famille est dans le notariat.

En avril 1850 à Paris (6e arr.), il épouse Marie Adelaïde Héloïse Geneviève Bertrand. Après la mort de son frère, Hector Bisson, en novembre 1858, Albéric Bisson reprend la charge de notaire de ce dernier à Nogent-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne).

Comme son frère également, Albéric Bisson est élu conseiller municipal de Nogent sans doute en 1860 et réélu en 1865. Il est nommé en 1866 adjoint au maire, qui est alors Antoine Bauyn de Perreuse depuis 1834.

Il est membre du Cercle des arts et contribue en 1865 à l’aménagement du tombeau de Watteau à Nogent-sur-Marne.

Pour le canton de Charenton-le-Pont, qui regroupe une grande partie des communes de l’Est parisien, Bisson est juge suppléant de la justice de paix.

Albéric Bisson meurt le 4 août 1868 à Nogent. Il était âgé de 48 ans et père d’une fille.

Nogent-sur-Marne

 

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