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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 01:01

Henri Eugène Lacroix est né le 16 janvier 1872 à Paris (12e arr.). Il est le fils de François Eugène Lacroix et Célina Henriette Messier, domiciliés à Paris (12e arr.) puis à Maule (Seine-et-Oise, act. Yvelines).

Il épouse Flore Georgette Delafond, brodeuse, en juin 1901 à Paris ; il divorce en mai 1916 et se remarie avec Jeanne Louise Boulet en juillet 1918 à Neuilly-sur-Seine (Seine, act. Hauts-de-Seine).

Exerçant la profession de bijoutier, il s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1901. Il s’y engage alors dans la vie politique et associative.

En mars 1901, il est élu président de la section de Joinville-le-Pont de la Ligue des droits de l'Homme qui vient d’être constituée.

Henri Lacroix signe des articles dans des hebdomadaires politiques locaux paraissant dans la banlieue sud-est de Paris, Le Réveil socialiste (1906), Tribune socialiste (1908) et La Voix socialiste (1909-1910). Il y insiste notamment sur les problèmes de son quartier de Polangis, à Joinville.

En janvier 1907, il lance dans L’Humanité une souscription en faveur d’un autre Joinvillais, avec lequel il entretient des relations étroites, Émile Lebègue. C’est le responsable de l’Union des sections SFIO de la deuxième circonscription de l'arrondissement de Sceaux, qui se trouve alors dans une « situation pénible ». Lacroix est secrétaire du groupe de Joinville de la 37e section du parti socialiste dans le département de la Seine, la section étant à l’échelle du canton de Saint-Maur.

Après avoir été candidat sur des listes socialistes, qui n’obtiennent pas d’élus, en 1904 et 1908, Henri Lacroix entre au conseil municipal de Joinville-le-Pont lors des élections de mai 1912. Il siège en compagnie de six autres adhérents de la SFIO, dont Émile Lebègue et Georges Laruelle. Le maire est Achille Ernest Mermet, radical dissident. Sa liste a fusionné avec celle des radicaux dissidents, les libéraux et l’emporte au second tour contre les radicaux-socialistes. Le conseil est composé de sept socialistes, dix radicaux dissidents et six libéraux.

Lacroix continue son activité d’élu local pendant la première guerre mondiale, étant mobilisé mais affecté en région parisienne. Lacroix vient tous les jours à la mairie, où il est délégué au paiement des allocations aux femmes de mobilisés, ce qui est, remarque Louis Rey, un de ses adversaires radical-socialiste dans l’hebdomadaire Voix des communes « un poste bien difficile » et fait de lui l’élu « contre lequel on médit le plus », même s’il considère qu’il est incapable des détournements dont on l’accuse. Il démissionne de cette fonction en juin 1915.

Lacroix s’oppose à la hausse du prix du gaz, votée par la mairie municipale. En 1916, Lacroix est en service à la préfecture de la Seine ; il prend publiquement position pour défendre le maire Ernest Mermet (radical dissident), mis en cause dans sa gestion des fonds de guerre.

Lacroix n’est pas candidat au premier tour lors du scrutin communal de 1919 ; il rejoint un ancien conseiller municipal socialiste, Georges Laruelle, au second tour sur la liste SFIO, en vingtième position. La liste obtient 502 suffrages en moyenne (33%) et n’a pas d’élu, Lacroix arrivant en tête avec 519 votes (34,1%). La liste d’Union républicaine et sociale, conduite par Henri Vel-Durand, remporte tous les sièges ; elle rassemble des radicaux dissidents, des radicaux-socialistes et des socialistes indépendants, anciens membres de la SFIO (Périn, Caperon).

En 1920, Henri Lacroix adhère au nouveau parti communiste, comme l’ensemble de la section SFIO de Joinville. Il n’a plus d’activité politique publique mais reste membre du Pcf, qui salue sa disparition en tant que camarade en 1924.

Henri Lacroix a eu deux filles. Il décède à Joinville-le-Pont le 16 juin 1924, à l’âge de 52 ans.

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 01:01

Paul Louis Lavarenne naît au Cheylard (Ardèche) le 22 mai 1880. Il est le fils d’Étienne Lavarenne, graveur de 31 ans, et de son épouse Joséphine Ducros, 27 ans, ménagère. Il s’installe avec sa mère à Paris dans le 10e arrondissement.

Il exerce la profession de sellier et épouse, en octobre 1902, Anna Julie Joly, couturière dans le 11e arrondissement.

Lavarenne est élu conseiller municipal de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) le 6 décembre 1919 sur la liste d’union républicaine et sociale, qui comprend des radicaux dissidents, comme le futur maire Henri Vel-Durand, des radicaux-socialistes tels Georges Briolay et des socialistes indépendants (Périn, Caperon). Elle s’oppose au premier tour à une liste socialiste unifiée SFIO (Laruelle) et à une liste libérale (Beauvais). Toute la liste est élue au second tour avec en moyenne 63% des voix face à la liste SFIO.

Signalé à plusieurs reprises comme absent lors de réunions municipales en 1923, Paul Louis Lavarenne décède à Joinville-le-Pont le 13 avril 1924. Il était âgé de 44 ans, exerçait toujours le métier de sellier et demeurait rue Vautier.

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 01:01

Paul Purrey naît chez ses grands-parents maternels à Saint-Antoine-de-Breuilh (Dordogne) le 2 août 1878. Ses parents, Jeanne Guionnet et son époux Jacques Purrey, tonnelier, résident à Saint-André-et-Appelles (Gironde). Il épouse en juin 1905 à Paris (18e arr.) Berthe Augustine Bassée, avec laquelle il aura une fille, Madeleine (1903-1993) et dont il divorcera en juillet 1924.

Installé en 1909 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) au 13, rue des Corbeaux, Goujon exercera toute sa vie l’activité de marchand de vins en gros. Il mène une action professionnelle, étant vice-président de l’Union des commerçants municipale et rejoignant la Chambre syndicale du commerce en gros des vins, spiritueux et cidres de Paris en 1917. Lors des graves inondations de la Marne en 1910, Purrey devient membre de la commission de répartition des secours aux inondés.

Proche des radicaux-socialistes qui tiennent alors la municipalité, Purrey va s’engager à l’occasion du conflit qui oppose la majorité du maire Eugène Voisin, de l’adjoint Georges Briolay et de leur idéologue, Louis Rey, à un groupe dissident, conduit par Achille Ernest Mermet et Henri Vel-Durand. Lors d’un scrutin municipal partiel en mai 1911, provoqué par la démission de cinq dissidents, Paul Purrey prend la deuxième place de la liste constituée par René Martin, président de l’Union des commerçants de Joinville, soutenue par les radicaux-socialistes. Ce sont cependant les dissidents qui l’emportent, avec le soutien des libéraux et des socialistes. L’année suivante, dans la même configuration, les radicaux-socialistes sont battus et Achille Ernest Mermet devient maire.

Franc-maçon, Purrey participe à la loge locale Germinal, qui a inauguré son temple, rue Transversale, en mars 1911. Elle accueille notamment des militaires de l’école de gymnastique.

Ayant quitté Joinville pour la capitale, Purrey connaîtra des difficultés économiques, son établissement de vins en gros de Bercy faisant faillite en mai 1925. Il reprendra cependant cette activité, dans la banlieue sud, à Athis-Mons (Seine-et-Oise, act. Essonne). Remarié avec Laure Henriette Lévêque en janvier 1925 à Paris (12e arr.), Purrey s’installe à Wissous (Seine-et-Oise, act. Essonne) où il réside en 1937.

La loge Germinal ayant disparu, Purrey fréquente la loge Le Niveau social de Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) dont il est Hon.'. en 1938. Pendant la guerre, le nom de Paul Purrey figure sur une liste des dignitaires de la franc-maçonnerie relevant du Grand Orient de France, publiée le 23 septembre 1942 par le Journal officiel de l’État français.

À la Libération, Paul Purrey fait fonction en 1944 de maire de Wissous ; il est élu en 1945 et exerce son mandat jusqu’en 1947.

Paul Purrey est décédé le 19 juillet 1950 à Longjumeau (Seine-et-Oise, act. Essonne). Il était âgé de 71 ans.

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 01:01

Julien Vincent Cérignan naît à Oger (Marne) le 23 octobre 1887. Il est le fils de vignerons, Adolphe Albert Cérignan et son épouse Marie Simon. Après la naissance à Paris d’un premier fils en 1908, il épouse Juliette Marie Decraene en avril 1909 dans la même ville. Ils y auront une fille en 1912 avant de s’installer à Joinville-le-Pont où naîtra leur troisième enfant en 1916.

Julien Cérignan est électricien de la Ville de Paris.

Membre du Parti socialiste SFIO depuis avril 1926, militant de la section de Joinville-le-Pont (Seine), il en est un des principaux animateurs entre 1927 et au moins 1932. En mai 1929, il est candidat sur la liste du cartel des gauches, qui associe les radicaux-socialistes (Briolay), des socialistes indépendants (Scornet) et le parti socialiste SFIO. La liste avait recueilli une moyenne de 910 voix au premier tour, contre 825 pour celle du maire sortant, Stephen Durande et 391 pour la liste communiste de Bénenson. Au second tour, la liste socialiste-radicale obtient une moyenne de 1025 suffrages, contre 929 à celle de droite et 278 aux communistes qui s’étaient maintenus. La liste du cartel emporte 22 des 27 sièges en jeu. Quatre membres de la SFIO entrent au conseil municipal : Roger, adjoint au maire Briolay (radical-socialiste), Bureau, Couillard et Galabert. Cérignan par contre est battu.

Julien Cérignan se présenta à la commission exécutive de la Fédération socialiste de la Seine en juin 1930, sur la liste « des camarades ayant approuvé le rapport moral » où on retrouve notamment Osmin et Zyromski. Trois colistiers appartenaient à la même section : Victor Hochet, Claude Noizat, Georges Roger.

Cérignan est nommé secrétaire du comité de presse dans lequel on retrouve notamment Roger et Derivière. Une rupture se produit entre la section SFIO et les conseillers municipaux, deux d’entre eux (Roger et Bureau) soutenant une liste indépendante contre celle des socialistes lors des municipales partielles d’octobre 1934 ; au second tour, tandis que la liste SFIO de Derivière s’est désistée, c’est la droite de Charles Chaussée qui emporte les 10 sièges en jeu face au communiste Robert Laforest, les indépendants soutenus par les radicaux s’étant également retirés.

En mai 1935, lors des élections municipales générales, Roger et Bureau, ainsi qu’un autre ancien SFIO, Ceretti, sont candidats sur la liste du cartel des gauche (Briolay), Derivière conduit la liste SFIO et Deloche celle du Pcf ; ce sera la liste Lesestre, orientée très à droite, qui remportera le second tour avec 25 sièges contre deux à la gauche fusionnée (les communistes Deloche et Rouhaud) tandis que le centre-gauche est battu. Cérignan n’avait pas été candidat.

Après la libération de la ville le 20 août 1944, Julien Cérignan est nommé membre de la délégation spéciale nommée par un arrêté préfectoral du 26 septembre et s’installe le 13 octobre. Il fait fonction de conseiller municipal jusqu’aux élections d’avril 1945.

En juillet 1945, il se voit attribuer une médaille d'argent par le ministère de l’intérieur. Dans le cadre de la médaille d’honneur départementale et communale. Il est alors aide à l'atelier central des machines au service des eaux et assainissement de Paris.

Julien Vincent Cérignan décède le 16 septembre 1952 à Joinville-le-Pont, à l’âge de 64 ans. Il est inhumé au cimetière de la ville.

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 01:01

Louis Jean René Caperon, dit René Caperon, est né le 25 février 1884 dans le 5e arrondissement de Paris. Sa mère Anne Iffly est couturière et son père, Louis-François-Victor Caperon, plombier au moment de sa naissance, est récompensé en 1908 comme secrétaire de la société de secours mutuels Le Denier de la veuve des ouvriers des postes, télégraphes et téléphones à Paris.

René Caperon rejoint également les PTT, où il est ouvrier de main-d'œuvre temporaire à Paris extra-muros en 1908. Intégré en 1910, il devient chef d’équipe dans les lignes aériennes après avoir réussi un concours en 1920. L’année suivante, il fait partie d’une mission de fonctionnaires de l’administration des postes et télégraphes envoyée à New-York ; il présente comme chef d'atelier un rapport sur les travaux de construction de lignes aux États-Unis.

En 1935, il est décoré de la médaille d’argent des PTT en tant que conducteur de travaux. Il se voit attribuer une pension en février 1939, à l’âge de 55 ans, en tant que conducteur principal, ses sept ans et demi de services militaires, s’ajoutant que 28 ans et demi de services civils.

L’engagement syndical de René Caperon date au moins de 1908 ; en novembre de cette année, il fait partie avec Robert, Lejeune et Lamaison d’une délégation du Syndicat national des ouvriers main-d'œuvre des PTT qui se rend à la Chambre des députés pour exposer au groupe socialiste leurs revendications ; le député de Limoges Léon Betoulle les présente à la tribune.

En mars 1909, Caperon est, en tant que représentant des lignes aériennes, aux côtés du secrétaire du syndicat des ouvriers, Pauron ; il fait partie de la délégation envoyée pour rencontrer le président du conseil, Georges Clémenceau, auquel elle demande le renvoi du ministère de Julien Simyan, sous-secrétaire d'État aux PTT. Il est un des initiateurs de la première grève massive de fonctionnaires français engagée suite à son refus.

En mai, Caperon figure sur la liste des 228 agents, sous-agents et ouvriers des PTT dont la révocation a été prononcée. Cependant, cette mesure ne semble pas impressionner les militants ; lors d’un meeting de 8 000 grévistes parisiens au manège Saint-Paul à Paris, le 12 mai, Le Gléo indique, selon le quotidien Le Matin, « Que nous importe que le gouvernement nous révoque, puisqu'il nous réintégrera. »

En juillet, le Syndicat des ouvriers lance une consultation nationale de ses membres, qui se tiendra du 20 au 22 août à la Bourse du travail de Paris après la chute du ministère. Caperon est chargé de l’organiser avec Laporte, Ott, Grifouillat, Domergue et Jorioz ; il est rapporteur de la commission de préparation.

L’engagement de discussions pour la réintégration des révoqués a lieu avec Alexandre Millerand, ministre des travaux publics et des postes et télégraphes dans le gouvernement Aristide Briand, en poste depuis le 24 juillet 1909.

Le 9 janvier 1910, Le conseil d'administration du syndicat nomme son bureau ; Caperon, est gérant du journal Le Travailleur des PTT. Il fait partie des délégations qui rencontrent Millerand les 23 avril et 22 août 1910. Au cours de cette dernière rencontre, le réembauchage des révoqués est confirmé.

Le 29 janvier 1911, Caperon, est renouvelé dans ses fonctions de membre du bureau syndical et de gérant du journal. En octobre, suite à la démission de Pauron, Roger est nommé secrétaire général, tandis que Caperon et Gaillot sont secrétaires généraux adjoints ; la gérance du journal est confiée à Dutailly. Caperon conserve sa fonction jusqu’en 1914.

Pendant la guerre, Caperon est mobilisé dans une section de télégraphie militaire. Il continue son action militante, puisqu’il recueille en décembre 1914, dans le cadre d’une souscription pour les secours aux blessés du Ps (SFIO) et de la Cgt, les versements des officiers, télégraphistes, chefs d'équipes maîtres-ouvriers et ouvriers de sa section.

Après-guerre, Caperon reprend son activité syndicale. Il intervient dans la Conférence nationale des ouvriers des PTT du 13 juin 1921 à Paris (salle de l'Égalitaire). Lors du conseil national du 20 juin 1921, il est de nouveau désigné comme gérant du Travailleur des PTT. Il est candidat présenté par l’Union fédérale des syndicats des ouvriers lors élections des représentants des personnels des 13 et 14 mars 1922 et est élu suppléant au conseil de discipline. Son appartenance syndicale, l’organisation étant désormais affiliée à la Cgt, est mentionnée en 1925 par l’hebdomadaire Voix des communes qui précise qu’il est « attaqué par les camarades dans son syndicat professionnel, traité de réactionnaire. »

Caperon a épousé en 1906 à Paris (14e arrondissement) Lucie Pauline Lavigne, avec laquelle il aura plusieurs enfants. Il s’installe à Joinville-le-Pont.

Lors des élections municipales des 30 novembre et 6 décembre 1919, il est candidat à Joinville (alors dans la Seine, actuellement dans le Val-de-Marne) sur la liste qui rassemble d’anciens radicaux dissidents comme Henri Vel-Durand et des radicaux-socialistes tels Georges Émile Briolay. Il se présente comme socialiste, mais s’oppose aux socialistes unifiés (SFIO) de Georges Laruelle. Caperon devient conseiller municipal au second tour de scrutin avec l’ensemble de ses colistiers.

Le 21 février 1923, il est élu président de la section de Joinville de la Ligue de la République, constituée avec des socialistes SFIO comme Henri Émile Graillat, des radicaux-socialistes tels Léon Roux et Briolay ou des indépendants (Léon Berthet). L’objectif de la Ligue est de regrouper tous les partis de gauche non communistes « pour faire échec à la réaction ». Caperon est réélu dans cette fonction le 15 décembre 1923.

En 1924, Caperon plaide pour une alliance des radicaux-socialistes et autres personnalités de gauche avec le maire sortant, Vel-Durand. Mais Briolay et ses amis estiment l’entente impossible avec ceux qui, tels Vel-Durand, ont soutenu le Bloc national aux élections législatives du 11 mai 1924 et traitent Caperon de « renégat » dans leur organe, Voix des communes. Vel-Durand opte pour une liste où sont présents des candidats modérés et remporte les élections municipales de mars 1925 ; Caperon ne siègera plus au conseil municipal de Joinville.

Cependant, il reste proche du maire qui le nomme au conseil d’administration du bureau de bienfaisance communal.

En 1923, Caperon est vice-président de la section de Joinville de la Ligue des droits de l’Homme. Il est réélu le 26 janvier 1924.

Caperon avait été parrainé par Léon Roux, alors conseiller municipal de Joinville, pour entrer dans la franc-maçonnerie vers 1923 ou 1924.

René Caperon est décédé le 5 novembre 1965 à Eaubonne (alors en Seine-et-Oise, aujourd’hui dans le Val-d’Oise).

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 01:01

Gaston Alphonse Voluchenèdre naît le 16 mai 1877 à Blaise (Haute-Marne, act. Colombey-les-Deux-Églises). Son père, Laurent Victor Voluchenèdre, est maréchal-ferrant, marié à Marie Héloïse Piot.

Il exerce d’abord la profession de cocher à Saint-Denis (Seine, act. Seine-Saint-Denis) et se marie en mai 1901 dans cette même ville avec Angèle Guillaume.

Installé depuis 1919 à Joinville-le-Pont, où il est devenu restaurateur, Voluchenèdre rejoint le Comité de concentration républicaine pour la défense des intérêts de Joinville (droite) et se présente sur sa liste lors du scrutin partiel d’octobre 1934 pour des élections municipales, qui comprend le futur maire de Joinville, Léon Lesestre. Au premier tour, Voluchenèdre est crédité de 811 votes sur 2297 qui ont été exprimés pour 3225 inscrits. Il est élu au second tour avec ses neuf colistiers en recueillant 1104 voix pour 1903 suffrages exprimés (58%) face aux candidats communistes.

Lors des élections municipales générales de mai 1935, Voluchenèdre rejoint la liste des Gauches républicaines du maire sortant, Briolay, qui combat le Comité de concentration républicaine de Lesestre et les deux listes de gauche de Derivière (SFIO) et Deloche (Pcf). Le groupement des gauches républicaines défend sa politique sociale et explique la hausse des impôts locaux par l’aggravation des charges imposées à la commune (contingent, chômage, moins-values sur les recettes). Les 2856 votes valablement exprimés parmi les 3433 inscrits donnent un net avantage aux candidats de droite, tandis que les deux groupements de gauche fusionnent entre les deux tours ; la liste de centre gauche est distancée. Voluchenèdre obtient 765 voix (26,8%) au premier tour et 569 des 2899 suffrages exprimés au second (19,2%). Comme tous ses coéquipiers, il est battu ; le conseil municipal comprend 25 élus de droite, dont le maire Léon Lesestre, et deux de gauche, dont le futur maire à la Libération, Robert Deloche.

Gaston Voluchenèdre, qui avait divorcé en janvier 1913, se remarie à Joinville en février 1936 avec Eugénie Vallet. Il a installé son restaurant sur le quai de la Marne, en bordure du Bois de Vincennes et a proximité de Nogent-sur-Marne.

La date et le lieu de son décès ne sont pas connus.

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18 septembre 2016 7 18 /09 /septembre /2016 01:01

Gabriel Félix Vélard, naît le 25 juillet 1879 à Paris 17e. Il est le huitième des dix enfants d’Angéline Julienne Donnadieu et de Louis Auguste Vélard, journalier originaire de Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir.

Il épouse en novembre 1903 à Paris (11e arr.) Eugénie Élise Sandel, avec laquelle il aura trois enfants. Il est alors comptable. Cette même année, il s’installe à Joinville-le-Pont où il réside sur le quai de la Marne. Il crée ensuite une entreprise de miroiterie dans le quartier de la Roquette à Paris.

En 1929, Gabriel Vélard est élu au conseil municipal de Joinville sur la liste du groupement des gauches, conduite par Georges Briolay, qui est soutenue par le parti radical-socialiste, le parti socialiste SFIO et des socialistes indépendants. La liste remporte 22 des 27 sièges à pourvoir face à celle de l’Union républicaine (droite, 5 élus) et à la liste du Bloc ouvrier et paysan (communiste, pas d’élu). Vélard recueille au premier tour 751 suffrages, soit 44% des 1715 votants pour 2491inscrits.

Vélard prend une part active dans la vie municipale. En novembre 1934, quand une dizaine de candidats indépendants et de droite ont été élus en remplacement de conseillers décédés ou démissionnaires, c’est lui qui prend l’initiative de faire reporter l’élection d’un quatrième adjoint, les trois candidatures risquant de provoquer un affrontement au sein de l’assemblée.

En janvier 1935, Vélard est élu président du comité de Joinville du parti radical-socialiste, dont le maire, Briolay, est président d’honneur. Le bureau compte également Klein, Lobrot, Lepennetier et Bureau, un ancien socialiste SFIO.

C’est comme délégué des radicaux-socialistes que Vélard est également désigné en avril 1935 président du groupement des gauches républicaines à Joinville, toujours avec Bureau ainsi qu’avec Genevay et Roger, adjoint au maire, socialiste indépendant (ex-SFIO). Le groupement soutient une liste aux élections municipales de mai derrière le maire sortant, Briolay, en revendiquant son bilan, mettant en avant d’importants travaux d’amélioration et d’embellissement tout en attribuant l’augmentation des impôts locaux à l’aggravation des charges sociales imposées à la commune. Vélard figure en neuvième position sur la liste, qui s’oppose à celles de l’Union républicaine (droite), des socialistes SFIO et des communistes.

Arrivée en deuxième position au premier tour, la liste de la municipalité sortante sera dépassée après ballotage par la fusion des communistes et des socialistes, qui remportent deux sièges sur 27, tandis que la liste de droite a 25 élus dont Léon Lesestre, qui devient maire. Vélard recueille au premier tour 770 voix soit 27,0 % des 2856 suffrages exprimés ; il obtient 585 votes sur 2899 au second tour (20,2%).

Lors des élections législatives d’avril et mai 1936, Vélard est le candidat radical-socialiste dans la 4e circonscription de l’arrondissement de Sceaux (Seine), qui regroupe les deux cantons de Saint-Maur-des-Fossés. Il totalise 912 des 20 304 bulletins valablement comptés (4,5%). Conformément aux accords du Front populaire, Vélard se désiste pour André Puech dit Parsal, communiste, qui est élu député face au radical indépendant sortant Adolphe Chéron.

Gabriel Vélard, qui était président du Club athlétique de Joinville (CAJ), est décoré de la médaille d’honneur de l’éducation physique en octobre 1936.

Sa première épouse étant décédée en décembre 1941, il se marie en octobre 1948 avec Helena Turianskyj et s’installe à Montigny-Lencoup, en Seine et Marne. Gabriel Vélard y meurt le 25 janvier 1972, à l’âge de 92 ans.

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 01:01
Elysée-Palace
Elysée-Palace

Robert Victor François Maxe naît le 22 septembre 1883 à Paris (10e arr.) ; ses parents Alexandre Maxe et Emélie Mompach, son épouse, sont employés. Il se marie à Paris (18e arr.) avec Anna Klein en juin 1921.

Installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1921, il est dessinateur. Il reprend, avant 1924, l’exploitation de l’Élysée Palace, restaurant et salle de bal sur le quai de Polangis créé vers 1900. La guinguette accueille de nombreuses manifestations de sociétés locales, en plus de sa vocation touristique principale (par exemple bal des Mutilés, réformés et veuves de guerre en 1924, bal des sapeurs-pompiers en 1937, soirées de la Commune libre de Polangis). Une photo célèbre de Willy Ronis (Chez Maxe, Joinville, 1947) représente un garçon dansant avec deux filles.

En 1929, Robert Maxe est candidat sur la liste des gauches républicaines, qui est soutenue par le parti radical-socialiste, le Parti socialiste SFIO et des socialistes indépendants. Elle remporte au second tour le 12 mai, derrière Georges Briolay, 22 des 27 sièges à pourvoir, devant une liste de concentration républicaine, qui a 5 élus, les communistes n’étant pas représentés au conseil. Les candidats du cartel des gauches avaient obtenu 910 voix en moyenne au 1er tour (43% des 2126 suffrages exprimés) et 1025 au 2e tour (46% des 2267 votes valables). Maxe devient premier adjoint au maire.

Le 26 mai 1929, il est candidat au conseil général de la Seine dans la deuxième circonscription du canton de Saint-Maur qui comprend Joinville, Créteil, Bonneuil et un quartier de Saint-Maur-des-Fossés. Avec l’étiquette radicale-socialiste, il devance le conseiller sortant Henri Naudin, ancien adjoint au maire au maire de Saint-Maur qui se présente comme républicain de gauche. Il recueille 857 voix, soit 24% des 3635 suffrages exprimés dans l’ensemble du canton, dont 761 voix à Joinville (48% des 1599 exprimés). Au second tour, le 2 juin, il est battu par le maire de Créteil, Paul Avet qui était en tête ; Maxe obtient 1380 suffrages sur 4155 (33%), étant majoritaire dans la seule ville de Joinville (1204 sur 1980, soit 61%). Avet, républicain radical, remporte le scrutin avec 37%, devant Naudin (15%) et Bénenson, communiste (14%).

En décembre 1932 et février 1933, Robert Maxe publie cinq articles dans l’hebdomadaire radical-socialiste Voix des communes pour réclamer l’engagement de grands travaux d’aménagement de la banlieue grâce à des prêts que l’État accorderait au département de la Seine et aux communes. Il cite notamment l’assainissement, l’alimentation en eau potable, la protection contre les inondations et l’extension du métro au-delà des portes de Paris.

À Joinville, il plaide pour l’élargissement du pont de Joinville sur la Marne, le remplacement des tramways par des autobus à grande capacité, l’électrification de la ligne de chemins de fer venant de Paris-Bastille et des travaux de voirie.

Mis en cause par certains habitants du quartier de Polangis, où il réside, qui lui reprochent de ne pas s’intéresser assez à son amélioration, Maxe démissionne en 1934, disant être éloigné des affaires publiques par ses occupations. Il est remplacé lors d’un scrutin partiel en octobre 1934, avec 9 autres élus décédés ou démissionnaires.

Robert Maxe décède le 10 août 1955 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine). Il était âgé de 71 ans.

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 01:01

Né le 30 mars 1892 à Melun (Seine-et-Marne), représentant de commerce, Marcel Couillard épouse dans la même ville en mars 1919 Louise Léonie Piroelle, avec laquelle il aura deux filles. Il s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1924.

Marcel Couillard fut élu conseiller municipal socialiste SFIO de Joinville le 12 mai 1929, sur une liste du « Groupement des gauches républicain » dirigée par un radical (Georges Briolay) avec des socialistes indépendants et des socialistes SFIO. Sur six candidats socialistes, quatre entrèrent au conseil (Georges Roger, François Galabert, Armand Bureau et Marcel Couillard).

Si des socialistes avaient déjà siégé au conseil municipal joinvillais entre 1912 et 1919, c’est la première fois en 1929 qu’une alliance politique de gauche emporte la municipalité. Elle crée un office d’habitations à bon marché, développe l’apprentissage sportif et investit dans les écoles mais se divise sur l’aide aux chômeurs. Le groupe socialiste éclate.

Couillard ne siège plus au conseil municipal à partir d’avril 1932 ; le 24 juillet 1934, il est noté comme étant parti sans donner signe de vie, et considéré comme démissionnaire ; il est remplacé lors d’une élection partielle en octobre de la même année.

Marcel Couillard est décédé le 11 août 1965 dans le 3e arrondissement de Lyon, à l’âge de 73 ans.

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 01:01

Louis Auguste Lepennetier naît à Laval (Mayenne) le 1er août 1901. Il est le fils d’Ernestine Choyet et de son époux Eugène Ernest Lepennetier, 32 ans, potier. Installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en 1918, il y exerce le métier de coiffeur et épouse, en juillet 1924, Louise Capra.

Le début de l’activité politique publique de Lepennetier se situe sans doute en janvier 1933, quand il est désigné comme délégué du comité de Joinville auprès de la Fédération de l’arrondissement de Sceaux du parti radical-socialiste. Le comité est présidé par Georges Briolay, maire de la commune.

Lors d’un scrutin municipal partiel en octobre 1934, Lepennetier figure sur la liste de concentration républicaine, soutenue par le Comité de coordination pour la défense des intérêts de Joinville (libéral). Menée par Chaussée, Lesestre et Herluison, la liste se situe plutôt à droite, contrairement au groupement des gauches qui tient la municipalité (Briolay, radical-socialiste, Scornet, socialiste indépendant et Roger, socialiste Sfio).

Au premier tour de scrutin, sur 3225 inscrits et 2297 votes exprimés, Lepennetier recueille 830 (36%). Il est élu au second tour avec toute la liste, face aux candidats communistes, après le retrait de la liste de centre-gauche et de la liste socialiste Sfio.

Devenu trésorier du comité radical en janvier 1935, Lepennetier est à nouveau candidat lors des élections municipales générales de mai de la même année. Il se sépare de ses colistiers de 1934 (qui l’emporteront avec Lesestre sur une plateforme de droite d’Union républicaine). Il rejoint le groupement des gauches républicaines, constitué de radicaux-socialistes et de socialistes indépendants, dirigé par Georges Briolay, maire sortant. Avec 28%, la liste de la municipalité sortante est distancée par les libéraux (35%). Elle se maintient au second tour, mais recule à 20% devant l’union des socialistes et des communistes (39%) et la droite (41%). Le groupement des gauches n’a aucun élu, les communistes en ont deux et les libéraux 25 ; Lesestre est élu maire et le reste jusqu’à la fin de la guerre.

S’il ne figure pas dans le comité local de Libération, Lepennetier est désigné membre de la délégation spéciale qui est mise en place le 13 octobre 1944 après que le conseil mis en place par les autorités de Vichy ait été révoqué ; la délégation est dirigée par Robert Deloche (Pcf). Il fait donc fonction de conseiller municipal. Il est élu lors du premier scrutin municipal après-guerre, le 29 avril 1945, qui reconduit Robert Deloche à la mairie. Lepennetier n’est pas réélu en octobre 1947.

Louis Auguste Lepennetier meurt à Chemiré-sur-Sarthe (act. Morannes-sur-Sarthe, Maine-et-Loire) le 22 juillet 1973. Il était âgé de 71 ans.

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