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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 01:01

Gaston Alphonse Voluchenèdre naît le 16 mai 1877 à Blaise (Haute-Marne, act. Colombey-les-Deux-Églises). Son père, Laurent Victor Voluchenèdre, est maréchal-ferrant, marié à Marie Héloïse Piot.

Il exerce d’abord la profession de cocher à Saint-Denis (Seine, act. Seine-Saint-Denis) et se marie en mai 1901 dans cette même ville avec Angèle Guillaume.

Installé depuis 1919 à Joinville-le-Pont, où il est devenu restaurateur, Voluchenèdre rejoint le Comité de concentration républicaine pour la défense des intérêts de Joinville (droite) et se présente sur sa liste lors du scrutin partiel d’octobre 1934 pour des élections municipales, qui comprend le futur maire de Joinville, Léon Lesestre. Au premier tour, Voluchenèdre est crédité de 811 votes sur 2297 qui ont été exprimés pour 3225 inscrits. Il est élu au second tour avec ses neuf colistiers en recueillant 1104 voix pour 1903 suffrages exprimés (58%) face aux candidats communistes.

Lors des élections municipales générales de mai 1935, Voluchenèdre rejoint la liste des Gauches républicaines du maire sortant, Briolay, qui combat le Comité de concentration républicaine de Lesestre et les deux listes de gauche de Derivière (SFIO) et Deloche (Pcf). Le groupement des gauches républicaines défend sa politique sociale et explique la hausse des impôts locaux par l’aggravation des charges imposées à la commune (contingent, chômage, moins-values sur les recettes). Les 2856 votes valablement exprimés parmi les 3433 inscrits donnent un net avantage aux candidats de droite, tandis que les deux groupements de gauche fusionnent entre les deux tours ; la liste de centre gauche est distancée. Voluchenèdre obtient 765 voix (26,8%) au premier tour et 569 des 2899 suffrages exprimés au second (19,2%). Comme tous ses coéquipiers, il est battu ; le conseil municipal comprend 25 élus de droite, dont le maire Léon Lesestre, et deux de gauche, dont le futur maire à la Libération, Robert Deloche.

Gaston Voluchenèdre, qui avait divorcé en janvier 1913, se remarie à Joinville en février 1936 avec Eugénie Vallet. Il a installé son restaurant sur le quai de la Marne, en bordure du Bois de Vincennes et a proximité de Nogent-sur-Marne.

La date et le lieu de son décès ne sont pas connus.

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 01:01
Elysée-Palace
Elysée-Palace

Robert Victor François Maxe naît le 22 septembre 1883 à Paris (10e arr.) ; ses parents Alexandre Maxe et Emélie Mompach, son épouse, sont employés. Il se marie à Paris (18e arr.) avec Anna Klein en juin 1921.

Installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1921, il est dessinateur. Il reprend, avant 1924, l’exploitation de l’Élysée Palace, restaurant et salle de bal sur le quai de Polangis créé vers 1900. La guinguette accueille de nombreuses manifestations de sociétés locales, en plus de sa vocation touristique principale (par exemple bal des Mutilés, réformés et veuves de guerre en 1924, bal des sapeurs-pompiers en 1937, soirées de la Commune libre de Polangis). Une photo célèbre de Willy Ronis (Chez Maxe, Joinville, 1947) représente un garçon dansant avec deux filles.

En 1929, Robert Maxe est candidat sur la liste des gauches républicaines, qui est soutenue par le parti radical-socialiste, le Parti socialiste SFIO et des socialistes indépendants. Elle remporte au second tour le 12 mai, derrière Georges Briolay, 22 des 27 sièges à pourvoir, devant une liste de concentration républicaine, qui a 5 élus, les communistes n’étant pas représentés au conseil. Les candidats du cartel des gauches avaient obtenu 910 voix en moyenne au 1er tour (43% des 2126 suffrages exprimés) et 1025 au 2e tour (46% des 2267 votes valables). Maxe devient premier adjoint au maire.

Le 26 mai 1929, il est candidat au conseil général de la Seine dans la deuxième circonscription du canton de Saint-Maur qui comprend Joinville, Créteil, Bonneuil et un quartier de Saint-Maur-des-Fossés. Avec l’étiquette radicale-socialiste, il devance le conseiller sortant Henri Naudin, ancien adjoint au maire au maire de Saint-Maur qui se présente comme républicain de gauche. Il recueille 857 voix, soit 24% des 3635 suffrages exprimés dans l’ensemble du canton, dont 761 voix à Joinville (48% des 1599 exprimés). Au second tour, le 2 juin, il est battu par le maire de Créteil, Paul Avet qui était en tête ; Maxe obtient 1380 suffrages sur 4155 (33%), étant majoritaire dans la seule ville de Joinville (1204 sur 1980, soit 61%). Avet, républicain radical, remporte le scrutin avec 37%, devant Naudin (15%) et Bénenson, communiste (14%).

En décembre 1932 et février 1933, Robert Maxe publie cinq articles dans l’hebdomadaire radical-socialiste Voix des communes pour réclamer l’engagement de grands travaux d’aménagement de la banlieue grâce à des prêts que l’État accorderait au département de la Seine et aux communes. Il cite notamment l’assainissement, l’alimentation en eau potable, la protection contre les inondations et l’extension du métro au-delà des portes de Paris.

À Joinville, il plaide pour l’élargissement du pont de Joinville sur la Marne, le remplacement des tramways par des autobus à grande capacité, l’électrification de la ligne de chemins de fer venant de Paris-Bastille et des travaux de voirie.

Mis en cause par certains habitants du quartier de Polangis, où il réside, qui lui reprochent de ne pas s’intéresser assez à son amélioration, Maxe démissionne en 1934, disant être éloigné des affaires publiques par ses occupations. Il est remplacé lors d’un scrutin partiel en octobre 1934, avec 9 autres élus décédés ou démissionnaires.

Robert Maxe décède le 10 août 1955 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine). Il était âgé de 71 ans.

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