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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 01:03

Nicolas Spycket (v. 1750-après 1800), carrier, secrétaire-greffier de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Nicolas Jacques Spycket exerce la profession de carrier dans le village du Pont de Saint-Maur où il est installé, au moins depuis 1787 avec son épouse, Catherine Josèphe Devaux. Ils y ont au moins un enfant.

Il est secrétaire-greffier (membre de l’exécutif municipal) en février 1790, dans la première municipalité de facto constituée avant la reconnaissance de la nouvelle commune ; il est élu en novembre 1790 à la même fonction, toujours avec Edme Lheureux comme maire. Cependant, en septembre 1791, c’est le père Nicolas Bauche, desservant de la chapelle Saint-Léonard, qui est secrétaire-greffier et assure la publication de l’acte constitutionnel le 25 septembre.

En l’an VIII (1800), quand les municipalités communales sont rétablies, Nicolas Spycket redevient membre de l’assemblée, toujours en tant que secrétaire-greffier ; Laurent Pinson est maire de la commune. Spycket n’est pas reconduit dans cette fonction dans la municipalité de de l’an IX.

Ses dates de naissance et de décès ne sont pas connues. Nicolas Spycket n’est pas recensé dans la commune en l’an X (1802). Peut-être faut-il le rapprocher des Spycket, originaires de Chimay dans le Hainaut (actuellement en Belgique) où plusieurs Nicolas sont attestés (nés en 1749, 1751 et 1755).

Sources : Le Vieux Saint Maur, n° 1, 2ème série, 6ème année, 1929 ; Émile Galtier, Histoire de Saint Maur, E. Champion Paris, 1923 ; Almanach général du département de Paris pour l'année 1791, impr. de Devaux, 1791 ; René Denilauler (manus.) ; Arch. nationales, Paris (T 14936).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 01:01

Jacques Moignard (1752-1813), cultivateur, notable de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Jacques Moignard naît le 9 avril 1752 au Pont de Saint-Maur. Il est le fils de Jacques Moignard et Marie Marguerite Cirier (ou Sirier), sa femme. Il épouse Françoise Grenault (ou Grenot, 1752-1813), avec laquelle il aura six enfants. Il est noté sur certains registres comme Moignaux ou Moigneaux.

Jacques est cultivateur au village du Pont de Saint-Maur, où il réside rue Saint Maur. Il est élu au sein du conseil général de la commune de La Branche du Pont de Saint-Maur en tant que notable (conseiller municipal) dans la municipalité désignée le 4 avril 1793 avec pour maire Nicolas Lheureux. Il exerce la même fonction sous son successeur en mai de la même année, Charles Laurent Parvy.

Jacques Moignard meurt le 27 juin 1813 à La Branche du Pont de Saint-Maur. Il est âgé de soixante-et-un ans.

Sources : Arch. du Val-de-Marne (état-civil, recensements).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 01:09

Louis Lucot (vers 1739 – après l’an X), blanchisseur, notable puis officier municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Louis Toussaint Lucot est né vers 1739. Il épouse Marie Anne Chauvin ou Chovin (1739 - an XII [1805]) et aura au moins un enfant : Jean Baptiste (1775-après 1848). Il exerce la profession de blanchisseur.

En novembre 1790, Louis Lucot est membre du conseil général de la commune en tant que notable (conseiller municipal), le maire étant Edme Lheureux. Sa place éventuelle dans la municipalité conduite par Jean Charles Contour n’est pas connue. On le retrouve comme officier municipal dans la municipalité élue le 4 avril 1793 avec Nicolas Lheureux en tant que premier magistrat. Il exerce la même fonction, qui équivaut à celle d’adjoint au maire, sous son successeur, Charles Laurent Parvy.

En l’an VIII (1800), quand les municipalités communales sont rétablies, Louis Lucot redevient membre de l’assemblée, en tant que notable. Il n’est pas reconduit dans cette fonction lors des élections de l’an IX.

En l’an X, Louis et Marie Anne Lucot résident quai Beaubourg. Il est âgé de 63 ans. Sa date de décès n’est pas connue. Leur petit-fils, Jean Louis Nicolas Lucot, entrepreneur de maçonnerie (né en l’an III [1795]), sera conseiller municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur en 1830 puis de Joinville-le-Pont (nouveau nom de la commune) en 1834 et 1843.

Sources : Émile Galtier, Histoire de Saint Maur, E. Champion Paris, 1923 ; Arch. du Val-de-Marne (état-civil, recensements, élections).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 01:08

Jean Lejeune (1752-1829), maréchal-ferrant vétérinaire, officier municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Jean Lejeune naît le 15 novembre 1752 à Barbezieux (Charente). Il est maréchal-ferrant, présenté comme maréchal-expert en 1791. En l’an XIV (1806), il indique être artiste vétérinaire. Il épouse, en secondes noces, en vendémiaire an XIV Anne Suzanne Frappé. Ils ont au moins deux enfants : Jean Pierre (né en l’an XIV) et Jean François Aimé (1807-1810).

Son atelier de maréchalerie était contigu à la chapelle Saint-Léonard, lieu de culte du village du Pont de Saint-Maur. En novembre 1792, le directoire du district de Bourg-la-Reine, dont dépend la commune, « autorise le citoyen Lejeune, maréchal, à faire reconstruire une partie du mur du cul d’œuf de la chapelle Saint-Léonard qui menace ruine et qui communique avec sa forge si bien que, par les crevasses, des étincelles viennent tomber sur la table où sont les ornements de ladite chapelle ». Le maintien d’un site religieux est un enjeu politique dans la commune, puisque lors de sa création en 1790, son existence avait été un des arguments de la séparation d’avec l’ancienne paroisse Saint-Nicolas.

Jean Lejeune est élu officier municipal (adjoint au maire) en février 1790, dans la première municipalité de facto constituée avant la reconnaissance de la nouvelle commune ; il est élu en novembre 1790 toujours avec Edme Lheureux comme maire. Son rôle n’est pas connu pendant le mandat de Jean-Charles Contour, mais on le retrouve, encore officier municipal, en 1792 avec Nicolas Lheureux comme maire puis en 1793, le premier magistrat étant Charles-Laurent Parvy.

Il résidait quai Beaubourg à La Branche du Pont de Saint-Maur, au moins depuis l’an X (1802).

Jean Lejeune meurt le 6 avril 1829, âgé de 77 ans, à La Branche du Pont de Saint-Maur.

Sources : Conseil général de la Seine : état des communes à la fin du XIXème siècle, Montévrain, 1906 ; Émile Galtier : Histoire de Saint-Maur-des-Fossés, Édouard Champion, 1913 ; Arch. du Val-de-Marne (état-civil, recensements) ; Arch. de Charente (état-civil).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 01:06

Antoine Henry (né vers 1761), maréchal-ferrant, notable de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Antoine Henry naît vers 1761. Il est maréchal-ferrant au Pont de Saint-Maur (village qui deviendra Joinville-le-Pont). Son atelier, situé rue du Pont, est une des activités économiques les plus importantes du village, puisqu’il a en l’an X (1802) deux aides, garçons maréchal, et un apprenti résidant chez lui. Il a alors 41 ans.

Il est membre de la municipalité élue en fructidor an IX à La Branche du Pont de Saint-Maur en tant que notable. Le maire est Laurent Pinson.

La date de décès d’Antoine Henry n’est pas connue.

Sources : Liste des notables communaux du département de la Seine, Chaignieau aîné, Paris, fructidor an IX (1801) ; Arch. du Val-de-Marne (recensements).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 01:08
Fournier, Joseph-Michel

Fournier, (né en 1763), agent municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur en l’an VIII, administrateur du département de la Seine, directeur de manufacture.

Joseph Michel Fournier, naît à Chartres (Eure-et-Loir) le 6 avril 1763. Il est le fils d’un menuisier.

Il exerce d’abord la profession d’instituteur. Au début de la révolution, travaillant comme maître de pension, il devient secrétaire-greffier de la commune de Pantin en 1790. Fournier est élu administrateur au Conseil provisoire du département de Paris par le canton de Pantin le 26 août 1792 et son mandat se termine en janvier 1793. Il devient commissaire du Directoire exécutif départemental dans le canton de Colombes en l’an IV, puis du canton de Vincennes, en vendémiaire an V.

Il va alors se fixer dans cette commune où il épouse la même année Marie Catherine Geneviève Bourdon.

Fournier est nommé membre de l’Administration centrale du département de la Seine par le Directoire exécutif, le 28 fructidor an V où il siège jusqu’à l’échéance de son mandat en germinal an VI.

À partir de l’an VI, il est agent municipal de Vincennes, puis président de l'administration centrale de Vincennes.

Il retrouvera le poste d’administrateur du département le 18 messidor an VII ; destitué par le Directoire exécutif, 28 fructidor an VII. Après avoir demandé à administrer une sous-préfecture, ce qu’il ne semble pas obtenir, Fournier va se consacrer à des activités économiques, résidant toujours à Vincennes, rue de la Pissotte puis devenant directeur de manufacture en l’an IX.

Fournier signe le registre d’état-civil de La Branche du Pont de Saint-Maur (future Joinville-le-Pont) comme agent municipal le 30 brumaire an VII (20/11/1798). C’est Jean Acher qui paraphait, avec le même titre, quelques jours auparavant puis est à nouveau signalé, dans les mêmes fonctions peu après. Fournier a sans doute exercé cette mission soit en remplacement de Fournier, soit à l’occasion d’une mission spéciale dans la commune.

Un agent municipal fait fonction de maire délégué de la municipalité de canton dans une commune.

La date de décès de Joseph Michel Fournier n’est pas connue.

Sources : Arch. du Val-de-Marne (état-civil) ; Arch. de l’Isère (état-civil) ; Almanach général du département de Paris pour l'année 1791 ; Liste des notables communaux du département de la Seine, Chaignieau aîné, Paris, fructidor an IX (1801) ; Sigismond Lacroix, Le département de Paris et de la Seine pendant la Révolution (février 1791 — ventôse an VIII), Société de l'histoire de la Révolution française, Paris, 1904.

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

Signature de Fournier en l'an V

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 01:06

Jean Guigneré (né en 1763 – après 1802), marchand de bois, agent national de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Jean Guigneré naît en 1763. Il est signalé comme jardinier et marchand de bois en 1793 puis comme garde forestier en l’an X (1802). Il est l’époux de Geneviève Houdart dont il aura au moins un fils : Aubin Marie (né en 1793).

Guigneré, signe plusieurs registres d’état-civil de la commune de La Branche du Pont de Saint-Maur le 22 pluviôse an II (10/02/1794). Il est mentionné avec la qualité d’agent national dans la municipalité élue le 4 avril 1793. Le maire est alors Charles-Laurent Parvy.

L’agent national est instauré le 28 brumaire an II (18/11/1793) par Jacques Nicolas Billaud-Varenne au nom du Comité de salut public. Il représente le gouvernement révolutionnaire auprès de la commune, en remplacement du procureur.

Suivant l'article 14 du décret du 4 frimaire an II, l’agent national est « chargé de requérir et de poursuivre l'exécution des lois, ainsi que de dénoncer les négligences apportées dans cette exécution, et les infractions qui pourraient se commettre ». Il doit parcourir son territoire, pour surveiller et s'assurer que les lois sont exactement exécutées. Il a une fonction de contrôle aussi bien des autorités constituées que des particuliers.

À partir du 4 frimaire an III (23/11/1794), Pierre Aubert (1733-1807), est signalé comme exerçant la fonction d’agent national. Le nom de Guigneré ne figure plus parmi les signataires des registres municipaux.

Après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27/07/1794), les agents nationaux sont supprimés le 28 germinal an III (17/04/1795).

Jean Guigneré réside toujours à La Branche du Pont de Saint-Maur en l’an VI (1798). En l’an, X, il demeure à Charenton Saint-Maurice (actuellement Saint Maurice).

La date de son décès n’est pas connue.

Sources : Arch. du Val-de-Marne (état-civil).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 01:05

François David (né vers 1763), épicier, notable et conseiller municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur.

François David naît vers 1763 ; il épouse Marie Louise Marmillou, sa cadette de huit ans, et aura au moins quatre enfants : Louise Geneviève, (1791 – an IX), Pélagie Marguerite, née en l’an III (1795) et Pierre, an IX (1801), Jacques Toussaint (né et décédé en l’an XI). Il est épicier dans le village du Pont de Saint-Maur et réside rue du Pont.

François David est membre de la municipalité élue en fructidor an IX à La Branche du Pont de Saint-Maur en tant que notable. Le maire est Laurent Pinson.

Il est élu en avril 1818 conseiller municipal dans l’assemblée communale dont Jean Joseph Robin est le maire. Il continue de siéger en 1821 sous son successeur Claude Pierre Jacmart. Réélu (sans doute en 1824), il présente sa démission en février 1827 et est remplacé par Charles Hyppolite Pinson. Il a alors 64 ans.

Sa date de décès n’est pas connue.

Sources : Liste des notables communaux du département de la Seine, Chaignieau aîné, Paris, fructidor an IX (1801) ; Arch. du Val-de-Marne (recensements, élections).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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22 octobre 2014 3 22 /10 /octobre /2014 01:03

Jean Baptiste Crimonet (1744 - an VI [1797]), tailleur de pierre, notable de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Jean Baptiste Crimonet naît à Saint-Maur-des-Fossés le 25 janvier 1744. Il est le fils d’Hubert Mathurin Crimonet et d’Élisabeth Breteuil, son épouse. Il épouse Marie Anne Blatier (ou Blattié), sa cadette de cinq ans (1749-1807) le 3 février 1767 à la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur ; le couple a au moins trois enfants. Il exerce la profession de tailleur de pierre à La Branche du Pont de Saint-Maur. Le village du Pont de Saint-Maur dépendait de la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur jusqu’en 1790.

Un des historiens de Joinville-le-Pont (nouveau nom de la commune après 1831), Basile Nivelet, le présente sous le nom de « Trimonet » comme maire de la commune en l’an III. Cependant, aucun élément ne permet de conforter ce titre. Le maire en titre est Charles-Laurent Parvy, tandis que Jean Baptiste Crimonet signe le registre d’état-civil le 8 prairial an III (27/05/1795) comme membre du conseil général (conseiller municipal) de la municipalité élue le 26 germinal an III (15/04/1795).

Il décède à La Branche du Pont de Saint-Maur le 24 frimaire an VI (14/12/1797), âgé de cinquante-trois ans. Sa mort est rapportée par son frère, Pierre François de La Croix, maçon domicilié à Saint-Maur, et par Jean Baptiste Louis Besançon, 24 ans, marchand de vin, futur maire de La Branche du Pont de Saint-Maur, présenté comme un ami.

Sources : Basile Nivelet : Joinville-le-Pont, F. Huby, 1910 ; Émile Galtier : Histoire de Saint-Maur-des-Fossés, Édouard Champion, 1913 ; Arch. du Val-de-Marne (état-civil).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 01:01

Nicolas Crapart (né en 1764), aubergiste, notable de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Basile Nicolas Crapart naît le 26 mars 1764, sans doute à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) où vivent ses parents, cultivateurs, Basile Crapart (1728-1773) et Marie Anne Buissonneau (née en 1740). Il épouse à Dampmart (Seine-et-Marne) en novembre 1786 Marie Adélaïde Labour (née en 1762). Ils auront au moins quatre enfants : Nicolas Toussaint, né en 1788 ; Louis Basile, 1790 ; Victor, 1792 ; Pierre, an IV (1796).

Il exerce en l’an IX et l’an X la profession d’aubergiste dans le village du Pont de Saint-Maur.

Il est membre de la municipalité élue en fructidor an IX (1801) à La Branche du Pont de Saint-Maur (qui deviendra Joinville-le-Pont en 1831) en tant que notable. Le maire est Laurent François Pinson.

Sa date de décès n’est pas connue.

Sources : Liste des notables communaux du département de la Seine, Chaignieau aîné, Paris, fructidor an IX (1801) ; Arch. du Val-de-Marne (recensements) ; Arch. de Seine-et-Marne (état-civil).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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