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11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 01:01

Cécile Élisabeth naît le 12 décembre 1866 à Paris (14e arr.) et est déclarée par la sage-femme à l’état-civil sous le nom de « Baptiste », un des prénoms de sa mère, couturière qui se nomme en réalité Jeanne Baptiste Virginie Badoz ; son père n’est pas dénommé. Sa mère, qui ne la reconnaît pas alors, vit rue du Géorama (act. rue Maurice Ripoche).

En juillet 1875, sa mère, qui est marchande de chaussures à Levallois-Perret (Seine, act. Hauts-de-Seine), rue Saint-Louis, est déclarée en faillite. Redevenue couturière et vivant rue de La Glacière à Paris (14e arr.), elle épouse en octobre 1878 à Paris (13e arr.) Alexandre Jérôme Marcou, charpentier. Près de trois ans plus tard, en août 1881, les deux époux reconnaissent Cécile Élisabeth comme leur fille. Elle prend alors, à 14 ans, le nom de Marcou.

À l’âge de 16 ans, Cécile Marcou rentre à l’administration des Postes en mai 1883. Elle travaille à la poste centrale de Paris, rue du Louvre.

En septembre 1889 à Paris (14e arr.), elle se marie avec Lismon Tamisier, également postier. Elle change de fonction en entrant à la direction de la Caisse nationale d’épargne, qui dépend de la même administration. Son salaire continue, de manière régulière à augmenter, de 1 100 francs en 1888 à 1 900 en 1898.

Lors de la constitution des conseils de discipline des services postaux centraux, en mai 1907, Cécile Tamisier fait partie des trois élues de l’instance qui couvre la Caisse nationale d’épargne.

En janvier de la même année, son mari a été promu receveur des postes et nommé à l'Isle-sur-Sorgue (Vaucluse). Elle le suit quelques temps plus tard et est affectée dans la même ville comme employée de la poste, mais son salaire a été considérablement baissé, puisqu’il est fixé à 1 500 francs en 1909. Ils résident avec leurs deux filles quai Rouget-de-l’Isle. Madeleine, l’aînée a épousé à l'Isle-sur-Sorgue, en septembre 1912, Émile Eugène Jouvent, également employé des postes, qui, sergent dans un régiment de génie, sera tué au combat en dans l’Aisne en juillet 1917.

Cécile Tamisier (arch. fam.)

Lismon Tamisier est muté en 1913 à Saint-Just-en-Chaussée (Oise). Trop âgé pour être mobilisé pendant la première guerre mondiale, il est promu en 1917 au bureau de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime).

Après le conflit, la famille revient en région parisienne ; ils sont installés, en 1921, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où les deux parents travaillent dans le bureau local. Leur fille aînée, Madeleine, devenue mère et veuve, vit avec eux et est aussi employée des postes. Leur fille cadette, Suzanne, épouse à Joinville en mars 1921 le beau-frère de sa sœur, Léon Stanislas Jouvent, tailleur, et ils vivent dans une rue voisine.

Le service postal est assuré à Joinville-le-Pont par le bureau central, quai du Barrage, et une annexe, dans le quartier de Polangis, avenue du Parc. En octobre 1923, Lismon Tamisier fait valoir ses droits à une pension de retraite et la structure auxiliaire de Joinville Polangis devient un bureau de plein exercice. En quittant sa fonction, la famille doit déménager. Ils vont résider à Paris (12e arr.), rue Taine, toujours avec leur fille aînée et leur petit-fils, tandis que leur fille cadette occupe l’appartement voisin.

Cécile Tamisier poursuit sans doute son activité. Elle était probablement retournée à la Caisse d’épargne, en tant que surveillante, fonction dans laquelle elle prend sa retraite en 1925.

Elle décède le 22 octobre 1936 à Paris (12e arr.), dans son logement. Elle était âgée de 69 ans.

Voir aussi Lismon Tamisier, receveur des postes et mutualiste provençal

Bureau de poste de Joinville-le-Pont

 

 

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