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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 00:01

Eugène Pierre Farges naît le 1er août 1888 à Paris (15e arr.). Il est le fils de Rosalie Fabre et de son époux, André Farges, marchands de vins, rue de Vaugirard.

En février 1913, Pierre Farges épouse Geneviève Vilnat à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où ses deux frères André et Maurice étaient déjà installés dans le quartier de Polangis, avenue Pauline.

Lors des élections municipales de novembre 1919 à Joinville, Pierre Farges, qui n’était pas candidat au premier tour, figure au second tour sur la liste socialiste SFIO conduite par Georges Laruelle. Il obtient 497 suffrages pour 1518 exprimés (32,7%). Il y avait 2491 inscrits et 1537 votants. La liste socialiste n’a pas d’élu, la liste dirigée par Henri Vel-Durand, comprenant des radicaux dissidents, des radicaux-socialistes et de socialistes indépendants, emporte tous les sièges.

En 1936, Pierre Farges, qui réside alors à Aubervilliers (Seine, act. Seine-Saint-Denis), est président de l’Union des anciens combattants et victimes de la guerre de la région parisienne. Il reçoit une mention honorable au titre de son activité mutualiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Pierre Farges est un résistant engagé dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Pierre Farges meurt le 19 février 1959 à Vierzon (Cher). Il était âgé de 70 ans.

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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 00:01

René Henri Desouche naît le 25 mai à 1900 Paris (12e arr.). Il est le fils de Louise Desouche et d’Henri Alexandre Émile Graillat, comptable, qui le reconnaît à Saint-Mandé (Seine, act. Val-de-Marne) en juin 1903. Ses parents se marient en juin 1905 à Montreuil (Seine, act. Seine-Saint-Denis). Il porte ensuite le nom de René Graillat. La famille vit à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où le père est conseiller municipal socialiste et la mère responsable d’une association humanitaire.

À 17 ans, René Graillat s’engage volontairement en juin 1917, devançant l’appel de sa classe. Mobilisé dans les chasseurs à pied, il devient caporal en juin 1918 puis sergent en juin 1919. Il participe aux forces d’occupation françaises en Allemagne entre octobre 1919 et sa démobilisation en juin 1920. Il fait l’objet de deux citations, mettant en avant son influence sur ses hommes et son entrain.

Après-guerre, il est employé et se marie en novembre 1920 à Joinville avec Antoinette Irène Schmeler, dont il divorce en juin 1926. Il se remarie le mois suivant, toujours à Joinville, avec Paule Angéla Lépine, dont il se sépare également en octobre 1929. Il célèbre sa troisième union, à Saint-Maur-des-Fossés cette fois (Seine, act. Val-de-Marne) en janvier 1933 avec Jeanne Anaïs Gibertaud.

C’est dans le monde associatif que René Graillat, qui est également sportif, s’est impliqué. Il participe à ces compétitions de natation et est, jusque 1924 secrétaire général du club cycliste Joinville sportif. Il est également trésorier de la société de secours mutuels Caisse mutuelle Wander à Champigny. À ce titre il est décoré du mérite social en 1937.

En 1936, après s’être installé en 1933 route de Joinville, à Champigny-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne), il est responsable de la section des cantons de Nogent et de Saint-Maur de la Fédération des sous-officiers de réserve républicains. Une cicatrice abdominale lui vaut d’être classé en service auxiliaire dans la réserve militaire en juin 1934 ; cependant, à sa demande, il est reclassé en service armé en octobre 1938.

Rappelé en septembre 1939, il est affecté dans un bataillon d’ouvriers d’armement aux Forges de Paris puis, en janvier 1940 dans une compagnie d’instruction à Magny-en-Vexin (Seine-et-Oise, act. Val-d’Oise). Ayant rejoint l’infanterie en avril 1940, il est fait prisonnier le 22 juin 1940 et incarcéré en Allemagne. Il est rapatrié et démobilisé en novembre de la même année.

Membre du mouvement Front national, Graillat sert dans le groupe de Champigny du secteur Seine Est des Forces françaises de l’intérieur du 18 au 25 août 1944, avec le grade d’adjudant-chef. Après la Libération, il poursuit son engagement au sein du mouvement du 1er au 20 septembre.

Sur proposition du comité local de Libération de Champigny; René Graillat est nommé en septembre 1944 membre de la délégation spéciale chargée d'administrer provisoirement la commune de Champigny-sur-Marne. Il fait fonction de conseiller municipal.

Vivant désormais boulevard Aristide-Briand, toujours à Champigny, Graillat devient président de la mutuelle du personnel de la Fédération mutualiste de la Seine, poste qu’il occupe en 1960 et 1969.

René Graillat meurt le 30 janvier 1978 à Créteil (Val-de-Marne). Il était âgé de 77 ans et décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze, ainsi que de la médaille militaire. Son grand-père, Laurent Graillat, communard, tonnelier et conseiller prud’homme avait été conseiller municipal de Saint-Maur au titre du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire.

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10 octobre 2017 2 10 /10 /octobre /2017 01:01

En 1674, sous le roi Louis XIV, un certain Wiet, d’origine écossaise, était consul général de France en en Syrie et Palestine. En 2017, un autre Wiet est consul général de France en Algérie. Pendant trois siècles et demi, la famille Wiet aura tenu des postes consulaires et diplomatiques, sous tous les régimes : la monarchie absolue, la révolution française, la monarchie de Juillet, les républiques…

Pendant la seconde guerre mondiale, on trouve des Wiet des deux côtés : l’un, l’historien orientaliste Gaston Wiet, directeur du musée islamique du Caire, est très tôt résistant aux côtés du général de Gaulle. L’autre, qui se fait appeler Lionel de Wiet, était un escroc mondain, en affaires avec l’ambassadeur du Reich en France, directeur d’un théâtre sous l’Occupation, ami d’Arletty, faux marquis et vrai trafiquant de haut vol.

Diplomates de père en fils pendant huit générations, les Wiet sont aussi des spécialistes des langues orientales : grec, turc, persan, arabe… Ils étaient « jeunes de langues » (les ancêtres des étudiants des Langues’O) et drogmans (interprètes) aux dix-huitième et dix-neuvième siècles.

Dans cette dynastie au long cours, il y eut des alliances fameuses. Ainsi, Henry Wiet, consul à Chypre (1676-1728) épousa une Fornetti, l’autre grande famille historique des consulats français.

Émile Wiet (1818-1881), consul de France, ayant occupé des postes à Mogador, Bahia, Cap-Haïtien, Port-au-Prince, Tunis, Mossoul, Janina, Scutari, Salonique, Corfou, Tripoli de Barbarie et Palerme, se maria avec Isabelle da Silva, princesse de Bragance.

Le descendant de la lignée, Jean Wiet, consul général à Alger, fut en poste à Djeddah (Arabie Saoudite) et Marrakech (Maroc). Il est chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’Ordre du mérite.

Gaston Wiet avec le général de Gaulle

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16 septembre 2017 6 16 /09 /septembre /2017 01:01

Pierre Antoine Lucchi naît le 16 février 1906 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils de Francesco Lucchi, ouvrier tréfileur et de Louise Maraffi, ouvrière.

La famille Lucchi sera active dans la vie publique à Joinville, notamment François et Jean dans le syndicalisme, Jacques dans la vie politique et les associations sportives.

Pierre Lucchi épouse en février 1927 à Joinville Marcelle Andrée Duchène. Il vit alors dans le quartier du Canal.

Il s’engage dans la Résistance pendant la deuxième guerre mondiale. Son activité est homologuée au titre des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Pierre Antoine Lucchi meurt le 17 novembre 1992 à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne). Il était âgé de 86 ans.

Vue de la rue du Canal à Joinville-le-Pont en 1910

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 01:10
Roger GUY
Roger GUY

Roger Guy naît en août 1909 à Paris. Il est employé commercial et réside à Joinville-le-Pont (alors dans le département de la Seine) au 55, avenue des Familles avec sa mère veuve handicapée.

Il a été secrétaire des Jeunesses communistes, peut-être à Joinville-le-Pont (selon la notice publiée sur le site Mémoire Vive).

Au cours de la guerre 1939-1940, il est mobilisé pendant un an.

Sous l’occupation, toujours d’après la notice du site Mémoire Vive, il reste actif au sein du Parti communiste clandestin. Selon la police, il « s’emploie à la reconstitution des anciennes cellules de Joinville et participe à la propagande clandestine ». Il aurait été arrêté à son domicile lors de la grande vague d’arrestations ciblées organisée dans les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise par les préfets du gouvernement de Pétain à l’encontre des responsables communistes de la région parisienne avant-guerre (élus, cadres du PC et de la CGT) le 5 octobre 1940.

Il est d’abord transféré au centre de séjour surveillé d’Aincourt, un ancien sanatorium aujourd’hui dans le Val d’Oise. Le directeur du camp lui a confié la direction des jeunes âgés de moins de 25 ans (50 internés) ; selon le témoignage d’un de ceux-ci, Fernand Devaux Roger Guy, « n’a fait aucun excès de zèle en terme de discipline, restant un camarade très estimé. »

Il sera ensuite déplacé en mai 1942 au camp de Voves (Eure et Loir) avant de transiter 5 jours plus tard par le camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht. Guy est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs en représailles des actions armées de la résistance contre l’armée.

Roger Guy fait partie, comme un autre Joinvillais, Adrien Thomas, du convoi qui quitte le camp le 6 juillet 1942. Les détenus sont conduits à l’aube sous escorte allemande à la gare et entassés dans des wagons de marchandises. Le voyage dure deux jours. Les déportés ne sont pas ravitaillés en eau.

Le 8 juillet 1942, Roger Guy est enregistré au camp de concentration d’Auschwitz, sans doute sous le numéro 45648.

Il meurt à Auschwitz le 30 septembre 1942, selon les registres du camp. Deux semaines auparavant a lieu une grande sélection des « inaptes au travail » à l’intérieur du camp à la suite de laquelle 146 des personnes déportées en même temps que lui sont inscrits sur le registre des décès en deux jours (probablement gazés).

Le Musée d’État d'Auschwitz-Birkenau, Oswiecim (Pologne) dispose d’une photo mentionnant le n° 45648, qui est donc probablement celle de Roger Guy.

Roger Guy, mort en déportation à Auschwitz

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 01:08

Adrien Thomas naît en novembre 1908 à Paris. Agent hospitalier à l’hôpital Tenon, dans la 20ème arrondissement de la capitale, il réside dans les habitations à bon marché au 7, rue de l’Égalité à Joinville-le-Pont (alors dans le département de la Seine).

Sous l’occupation, la police le considère comme un « communiste notoire, agent actif de la propagande clandestine ». Le 5 octobre 1940, il est appréhendé, peut-être en tant que détenteur de tracts par la police française lors de la grande rafle organisée dans les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise par la police française.

Le gouvernement du maréchal Pétain a proposé aux autorités d’occupation allemandes, qui l’ont accepté, l’arrestation des responsables communistes de la région parisienne (élus, cadres du PC et de la CGT).

Après avoir été regroupés en différents lieux, ceux-ci sont rapidement placés en internement administratif au centre de séjour surveillé d’Aincourt (aujourd’hui dans le Val d’Oise), un ancien sanatorium.

Le 6 septembre 1941, Adrien Thomas fait partie d’un groupe de 150 détenus d’Aincourt (dont 106 de la Seine) transférés au camp français de Rouillé (Vienne).

Le 9 février 1942, il est parmi les 52 « communistes » (dont 36 seront déportés avec lui) remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits par des Feldgendarmes à la gare de Poitiers. Enfermés dans deux wagons à bestiaux, ils sont transférés - via Paris - au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht.

Il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande.

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le voyage dure deux jours. Les déportés ne sont pas ravitaillés en eau.

Le 8 juillet 1942, Adrien Thomas est enregistré au camp de concentration d’Auschwitz sous le numéro 46143.

Il meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942, d’après les registres du camp, alors qu’a lieu une grande sélection des « inaptes au travail » à l’intérieur du camp à la suite de laquelle 146 des personnes déportées en même temps que lui sont inscrits sur le registre des décès en deux jours (probablement gazés).

Le nom d’Adrien Thomas est inscrit sur le Monument aux morts de Joinville-le-Pont, situé dans le cimetière communal.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 01:02

Alphonse Antoine, né en 1890 à Raon-sur-Plaine (Vosges) est le fils d’une brodeuse et d’un douanier au poste frontière du Donon, qui délimite alors la séparation entre la France et l'empire allemand occupant l'Alsace.

Après des études primaires supérieures à l'école Colbert de Paris, il est reçu au concours des Chemins de Fer de l'Est, société exploitant les lignes ferroviaires entre Paris et la Lorraine.

Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, il devient sous-lieutenant dans l'arme du génie et fait presque toute la guerre sur le front de Lorraine, en particulier dans le secteur de la Chapelotte (Vosges).

Après la fin de la guerre, il poursuit son activité au sein de l’armée et est chargé d'organiser le Central interallié de Berlin. Il participe, avec le général Gustave Ferrié (1868-1932), à la création de Radio Tour Eiffel, premier émetteur français de télégraphie sans fil, à vocation militaire dans les années 1920.

Alphonse Antoine enseigne en 1930-1940, à l’école des transmissions, puis est affecté au ministère de la guerre, et à celui de l'armement.

De 1940 à 1942, il est affecté en Tunisie où, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, il commande les transmissions. Il participe à la lutte clandestine et organise le camouflage du matériel et du personnel.

Il rentre en métropole, et rejoint le mouvement de résistance nationale « Les Ardents », sous le pseudonyme de Dammartin (ou André). Il est chargé de mettre en œuvre, dans la zone Sud, le sabotage du réseau allemand des lignes souterraines à grande distance, le contre-sabotage et la remise en état du réseau national. Son intégration dans le groupe aurait eu lieu en 1944.

Le futur premier ministre Jacques Chaban-Delmas (Lakanal) le nomme délégué national aux Transmissions au printemps 1944. Il est chargé de l'exécution du « Plan Violet », qui prévoit le sabotage des réseaux téléphoniques allemands. Il le met en œuvre le 5 juin 1944, à 21 heures 15, suite à un message sur les ondes langue française de la radio anglaise BBC (« le Colonel leur a coupé le sifflet »).

Alphonse Antoine est promu général en 1944. Il quitte l'armée en 1946 et rejoint la société privée RTI (Relations Techniques Intercontinentales) où il met au point des appareils de transmission, notamment des oscilloscopes.

Décédé à Paris le 9 février 1969, il est enterré au cimetière d'Allarmont (Vosges), commune où il disposait d'une demeure.

Il est le père de Gérald Antoine (1915-2014), philologue, recteur de l’académie de Tours Orléans, maire d’Allarmont.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 00:09

Marie Talet naît le 14 décembre 1884 à Bordeaux, seconde d’une famille de cinq enfants. Après l’école normale supérieure de Sèvres, elle devient enseignante. Elle est directrice en 1940 du collège de jeunes filles Joachim-du-Bellay, situé à Angers (Maine-et-Loire).

Les locaux de son établissement sont utilisés par les troupes d’occupation allemandes et le collège doit se réfugier à l’école normale des garçons, rue de la Juiverie (devenue rue Anne Frank).

Des membres de l’équipe forment un groupe de résistance, aidant notamment des centaines de réfugiés et des jeunes filles juives. Marie Talet en fait partie avec l’économe, Lucienne Simier et quatre enseignantes : Anne-Marie Baudin, professeur d’anglais ; Marthe Mourbel, professeur de philosophie ; Jeanne Letourneau, professeur d'arts plastiques ; et Marie-Madeleine James.

Les six femmes sont dénoncées, peut-être par des parents d’élèves, et arrêtées le 5 février 1943. La directrice est accusée d’avoir un « esprit anti-allemand ». Incarcérée à la prison du Pré-Pigeon (Angers), elle est ensuite transférée à Romainville, puis à Compiègne d’où elle est déportée vers Ravensbrück avec ses collègues du lycée. D’anciennes élèves les y rejoindront, comme Paule Robinet-Laurier.

Au sein même du camp, Marie Talet continue son activité de résistante. Consciente des difficultés immenses auxquelles allaient se heurter les femmes après la libération prévisible des camps, elle décide de former une organisation. Elle le fait avec Émilie Tllllon (du Groupe du musée de l'Homme, mère de l’ethnologue Germaine Tillion et résidente à Saint-Maur-des-Fossés), Yvonne Leroux (du réseau Johnny de Brest) et Annie de Montfort (du mouvement La France continue). Elles veulent préserver l'amitié qui les a unies dans les camps mais aussi apporter à toutes les déportées un appui durable au niveau du travail et de la santé. Cependant, la plupart d’entre elles ne reviendront pas.

Annie de Montfort meurt d’épuisement le 10 novembre 1944. Marie Talet décède de la dysenterie dans le camp le 14 décembre 1944. Anne-Marie Baudin est empoisonnée ou gazée ; Émilie Tllllon est assassinée par le gaz le 2 mars 1945.  Marthe Mourbel décède dans un hôpital sur le chemin du retour le 15 mai 1945, après la libération du camp par les troupes alliées. Lucienne Simier, Jeanne Letourneau et Marie-Madeleine James reviennent à Angers le 18 avril 1945.

La ville d’Angers a donné le nom de l’ancienne directrice à un groupe scolaire. Marie Talet, Marie-Madeleine James et Marthe Mourbel ont chacune une rue portant leur nom dans la même commune.

Lucienne Simier a publié son témoignage dans Deux ans au bagne de Ravensbrück, collection L'Écho de leurs voix, Éditions Hérault, Maulévrier, 1992. Jeanne Letourneau a publié Clichés barbares : mes récits de Ravensbrück, 1945-2005, Archives départementales de Maine-et-Loire, 2005.

Marie Talet, Anne-Marie Baudin et Marthe Mourbel (ph. lycée du Bellay)

Talet_Marie.jpg  Baudin_Anne-Marie.jpg  Mourbel_Marthe.jpg

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