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15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 00:01

Paul Charles Victor Guye naît le 10 juin 1876 à Paris (4e arr.). Il est le fils d’Eugénie Justine Caroline Asselin et de son mari Pierre Étienne Achille Guye, cordonnier.

À dix-huit ans, Guye, qui est employé de commerce, devance le service militaire et s’engage dans l’armée pour cinq ans. Il est affecté au 27e régiment d’infanterie ; en juin, 1895, il est réformé à Dijon (Côte-d'Or), une pleurésie purulente étant diagnostiquée. Il devient ensuite professeur de langue anglaise puis inspecteur à l’école Berlitz.

Marié en janvier 1901 à Paris (11e arr.) avec une institutrice, Marthe Le Vasseur, ils vivent boulevard Beaumarchais. Après le décès de son épouse, Paul Guye se remarie en novembre 1910 à Paris (9e arr.) avec une secrétaire de l’école Berlitz, Marthe Dreyfus. Ils s’installent d’abord boulevard des Italiens, puis rue Choron et rue Saint-Hilaire à Colombes, (Seine, act. Hauts-de-Seine).

En 1914, Paul Guye enseigne en Angleterre, probablement à Harrogate, dans le Yorkshire, où il demande à adhérer au Touring club de France. Il est à Londres en 1917. Son exemption du service militaire armé est confirmée à deux reprises.

Après le conflit mondial, la famille Guye s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où elle réside en 1926 avenue d’Hill (act. avenue de la Plage) dans le quartier de Palissy. Guye reprend une activité commerciale et semble bénéficier d’un certain confort financier.

Dans sa nouvelle commune, Paul Guye s’engage dans l’action politique. Il préside le Comité d’union républicaine et d’action sociale, principale organisation locale de la droite libérale et conservatrice. En octobre 1932, il présente sa démission de président du comité pour des raisons de santé. Les membres ne l’acceptent pas et confient l’intérim à Lucien Pinton.

Paul Guye meurt le 12 septembre 1933 à Joinville. Il était âgé de 57 ans et père de deux filles. En janvier 1912, il avait été décoré des Palmes académiques en tant qu’officier d’académie.

La presse locale lui rend hommage, y compris l’hebdomadaire Voix des communes, de ses opposants radicaux-socialistes, qui remarque qu’il « ne comptait que des amis à Joinville » tandis que le journal libéral Union régionale dit qu’il était « très estimé du comité d’union républicaine dont il était le président. »

Le Pont de Joinville et le quartier de Palissy

 

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