Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 juin 2020 5 19 /06 /juin /2020 00:01

Henri Hippolyte Bonnefoy, naît le 4 octobre 1844 à Bissia (act. Boissia, Jura). Il est le fils de Marie Thérèse Victorine Vauchez et de Pierre Germain Bonnefoy, cultivateurs. Son père meurt le mois suivant sa naissance.

Après avoir servi dans le 24e régiment d'infanterie, probablement au cours de la guerre de 1870-1871 avec la Prusse, Bonnefoy est démobilisé à Rouen en février 1872. Il termine des études de pharmacie et en sort, diplômé comme pharmacien de 1e classe, en juin 1874.

Il s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où il est, en 1878, membre du comité de Saint-Maur-Joinville de la société française de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge), dont le docteur Élie Bitterlin est le président.

Le quotidien Le Siècle (1878/01/08) évoque son élection au conseil municipal de Joinville lors du scrutin de janvier 1878 qui voit la victoire du républicain Gabriel Pinson contre le bonapartiste sortant, Louis Ferdinand Rousseau. Cependant, les autres listes d’élus ne mentionnent pas son nom, et il n’est pas non plus cité au cours du mandat.

C’est sans doute Henri Bonnefoy qui fait partie des fondateurs, comme vice-président, de la Société de la flotte de Nogent-Joinville, club d’aviron et de voile sur la Marne en 1888, mais il avait déjà quitté la commune en 1887 pour s’installer à Deuil (Seine-et-Oise, act. Deuil-la-Barre, Val-d’Oise).

Dans cette commune, il participe à la création de l’association Les Amis réunis de Deuil, adhérente à l’Union des sociétés de tir de la région de Paris. Il fait très régulièrement des concours de tir, en France et à l’étranger, et est régulièrement signalé comme étant un bon compétiteur. Il est président de la société de de Deuil en 1891 puis devient, après avoir quitté la commune, président d’honneur en 1893. Il continuera, toute sa vie, à se prévaloir de ce titre.

Vice-président de l’Union des sociétés de tir de la région de Paris en 1892, Bonnefoy va exercer cette fonction jusqu’en 1902. Il est également, à partir de membre du conseil d’administration de l’Union nationale des Sociétés de tir, fonction qu’il exercera jusqu’à son décès.

Ayant quitté Deuil, Bonnefoy s’établit à Paris rue de Lancry et rue des Vinaigriers. Il continue de pratiquer le tir sportif à un rythme très élevé, établissant plusieurs records au fusil, contribuant également au contrôle des manifestations et étant perçu comme un bon technicien par ses camarades de sport.

Il quitte de nouveau Paris en 1910, pour s’établir à Romainville (Seine, act. Seine-Saint-Denis). Il reprend une pharmacie rue Saint-Germain.

Ne négligeant pas ses engagements sportifs, il est en 1913 directeur de tir de la société d'éducation physique et de tir L'Espérance de Romainville.

Pendant la première guerre mondiale, il poursuit son travail de pharmacien et ses responsabilités associatives.

Henri Hippolyte Bonnefoy meurt le 30 janvier 1918 à Romainville, à son domicile rue Veuve-Aublet. Il était âgé de 73 ans. Il avait été décoré des Palmes académiques comme officier d’académie en 1901 et comme officier de l’instruction publique en 1906 et disposait également d’une décoration pour ses activités militaires.

Le journal Le Tir national rend hommage à sa compétence après sa disparition puis, encore en 1921, à son rôle dans la formation des tireurs.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Polmorésie, blog d’histoire
  • : Histoire politique, économique, culturelle et sociale au travers des acteurs qui ont se sont engagés dans la vie publique.
  • Contact

Recherche

Liens