Prudent Moire naît le 14 avril 1822 à Fresnoy-le-Château (Aube). Il est le fils d’Anne Payn et de son époux Edme Moire, cultivateurs.
Lui-même est tonnelier lors de son mariage avec Jeanne Françoise Désirée Rousseau en octobre 1845 à Paris (12e arr.). Il vit rue du Marché Saint-Honoré. Il réside toujours à Paris en 1874, boulevard Saint-Germain et est alors limonadier.
En 1891, Moire est installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), vivant de ses rentes.
En mai 1892, Moire est candidat aux élections municipales dans cette commune sur la liste du maire radical Eugène Voisin, soutenue par le comité radical-socialiste, qui remporte 22 des 23 sièges à pourvoir face à une liste plus à droite de Bocquentin et Barborin, qui fera élire un seul de ses membres.
Moire obtient au premier tour 354 voix sur 639 suffrages exprimés (55,4%) et est élu. Il sera réélu en mai 1896, toujours sur la liste radicale-socialiste d’Eugène Voisin, qui n’a pas de concurrent. Le journaliste Henry Vaudémont, dans l’hebdomadaire radical local Voix des communes, le présente en mai 1896 comme une « figure descendue d’un cadre antique venant enseigner aux modernes la sobriété de gestes et de paroles des anciens ». Il ne se représente pas en 1900.
Prudent Moire meurt le 5 avril 1907 à Joinville, à l’âge de 84 ans. Il était veuf et avait deux enfants.
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