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16 juin 2025 1 16 /06 /juin /2025 00:01

Jean Charles Blanchet naît le 12 septembre 1759 et est baptisé le 13 en l’église Saint-Nicolas de Saint-Maur (act. Saint-Maur-des-Fossés, Val-de-Marne). Il est le fils de Geneviève Deschamps et de Jacques Blanchet. Comme son grand-père maternel, son père est charron. Il est originaire de Bourgogne, de la vicomté d’Auxonne, maintenant partagée entre les départements de la Côte-d'Or et du Jura.

La famille compte treize enfants, dont Charles est le sixième. Elle vit dans le village de Pont-de-Saint-Maur (act. Joinville-le-Pont, Val-de-Marne), à la porte d’entrée dans le parc de Vincennes (act. Bois de Vincennes). La bourgade comprend un port, recevant du bois flotté et un pont sur la Marne qui voit passer de nombreux véhicules.

À l’instar de son père, Charles Blanchet est lui aussi charron, ce qui en fait un spécialiste des engins roulant en bois comme les charrettes. Il est qualifié de « maitre charron » en l’an 6 (1798) et poursuit l’administration de l’atelier familial.

En janvier 1793 à Conflans-Charenton (act. Charenton-le-Pont, Val-de-Marne), Charles Blanchet épouse Louise Françoise Pierret, fille d’un charpentier de la commune. Ils vivent à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur dans la maison des Blanchet.

Charles Blanchet est un intermédiaire pour la location d’une maison de maître située en face de son atelier en l’an 12 (1804), la même que celle que son père proposa à des locataires en 1781 et 1793.

Le père de Charles, Jacques Blanchet a été membre en tant que notable, de l’assemblée municipale mise en place en novembre 1790, quand le village de Pont-de-Saint-Maur s’est séparé de la commune de Saint-Maur-des-Fossés, nouvellement créée. Les institutions municipales sont suspendues à partir de 1793. Quand elles sont reconstituées, en floréal an 8 (mai 1800), c’est Charles Blanchet qui siège à son tour dans le conseil général administrant la commune. Le maire est Laurent Pinson, marchand de bois scié.

Charles Blanchet meurt le 3 mars 1821 à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Le registre d’état-civil mentionne qu’il est décédé « hors de son domicile sur le bord de la Marne ». Il était âgé de 61 ans et père de sept enfants.

Un charron et son apprenti à la fin du 18e siècle

 

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14 juin 2025 6 14 /06 /juin /2025 00:01

Jacques Blanchet naît à une date inconnue, antérieure à 1731, probablement à Foucherans, paroisse de la vicomté d’Auxonne (act. Jura) où réside la famille lors de son mariage en 1752. Ses parents sont Charlotte Gouerne et Guillaume Blanchet.

Alors majeur, donc âgé de plus de 21 ans, Jacques Blanchet épouse en novembre 1752, en l’église Saint-Nicolas de Saint-Maur (act. Val-de-Marne) Geneviève Deschamps, fille d’un charron.

Jacques Blanchet est lui aussi charron, ce qui en fait un spécialiste des charrettes autres engins roulant en bois. La famille vit dans le village de Pont-de-Saint-Maur (act. Joinville-le-Pont), à la porte d’entrée dans le parc de Vincennes (act. Bois de Vincennes). Le village dispose d’un port, recevant du bois flotté venant de Haute-Marne. Le pont voit passer de nombreux véhicules.

Entre 1781 et 1793, Jacques Blanchet sert à deux reprises d’intermédiaire pour la location d’une maison de maître située en face de son atelier.

Rattaché à la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur, le village de Pont-de-Saint-Maur décide en novembre 1790 de constituer une municipalité autonome de celle de la commune de Saint-Maur-des-Fossés, au grand déplaisir des édiles de cette dernière. La nouvelle commune prend le nom de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur (elle sera rebaptisée Joinville-le-Pont en 1831).

Jacques Blanchet, en tant que notable, est membre du conseil général (équivalent d’un conseil municipal) de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, élu pour deux ans fin 1790 ; le maire est Edme Lheureux (1733-1798).

La dernière mention connue de Jacques Blanchet dans les registres de la commune est le 28 ventôse an 4 (18 mars 1796), où il signe comme témoin d’un acte d’état-civil.

Il était alors âgé d’environ 65 ans et était père de 13 enfants. Un de ses fils, Jean Charles Blanchet (1759-1821), lui aussi charron, sera également notable de la même commune en floréal de l’an 8 (mai 1800).

Le métier de charron, extrait de l'Encyclopédie de Diderot & d'Alembert

 

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12 juin 2025 4 12 /06 /juin /2025 00:01

Robert Alexandre Gustave Laveau naît le 15 mai 1914 à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils d’Ernestine Octavie Piault et de son époux, Alexandre Laveau. Son père est menuisier, originaire de Châteauroux et fils naturel d’une domestique. Mobilisé pour la première guerre mondiale, il meurt dès le 25 août 1914 à Courbesseaux (Meurthe-et-Moselle), lorsque son fils a trois mois. Ce dernier est, par décision du tribunal civil de la Seine, « adopté par la Nation » en novembre 1919.

La mère de Robert, native du Raincy (Seine-et-Oise), est la fille d’un tonnelier de Vincennes. Elle se remarie en janvier 1924 avec Alphonse Victor Emerie, un instituteur de l’enseignement privé, qui vient de Bretagne. Ils restent dans l’appartement des Laveau.

En 1936, Robert Laveau est élève au séminaire du diocèse catholique de Paris, la maison Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux. Peut-être est-ce lui qui également poursuit des études universitaires à la Faculté de droit et est admissible à l’épreuve orale de la licence en juin la même année.

En septembre 1936, ayant obtenu le brevet de préparation militaire supérieure, il intègre le peloton d'élèves officiers de réserve de l’infanterie. À la sortie, il est sous-lieutenant dans l’administration du service de santé. Au cours de la deuxième guerre mondiale, il est promu lieutenant en avril 1940 puis devient capitaine en février 1951.

Résidant en 1946, en compagnie de sa mère et de son beau-père, à la maison paroissiale de la rue Saint-Thomas en Argonne de Courbevoie (Seine, act. Hauts-de-Seine), il est probablement un des desservants de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul.

Il devient ensuite vicaire de Saint-Joseph des Épinettes (Paris, 17e arr.), édifice situé rue Pouchet.

Revenant dans le sud-est parisien, l’abbé Laveau est nommé, en juillet 1959, curé de Sainte-Anne de Polangis, paroisse qui dessert un quartier partagé entre les communes de Joinville-le-Pont et Champigny-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne). Il réside, toujours avec son beau-père et sa mère, dans le presbytère, situé à Joinville, avenue Oudinot.

Le père Laveau succède à Jean Lamour (1913-2001), qui rejoint Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice à Nanterre puis sera vicaire général du diocèse de Créteil. En 1995, c’est le père Bernard Biéri qui est en charge de la cure de Polangis.

L’abbé Robert Laveau meurt le 29 mars 2015 à Paris (14e arr.). Il était âgé de 100 ans.

Sainte-Anne de Polangis, église à Joinville-le-Pont

 

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10 juin 2025 2 10 /06 /juin /2025 07:59

Michel Marie Joseph Jacques Henri Lavalle naît le 13 octobre 1914 à Paris (10e arr.). Il est le fils Lucie Marie Joseph Viennot et de Marie Albert Lavalle qui vivent dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul, rue du Faubourg-Saint-Denis.

Le père, originaire de Marseille est alors comptable ; il deviendra directeur commercial puis chef des exportations de la Société française des cotons à coudre Thiriez-Cartier-Bresson, installée à proximité de leur logement et qui dispose également d’une manufacture de Celles-sur-Plaine (Vosges). Sergent d’infanterie, il est affecté à l’usine Cartier-Bresson pendant la première guerre mondiale.

Contrairement à ses deux frères aînés, n’est pas recensé chez ses parents en 1926 et 1931 (il a alors 11 et 16 ans) ; il fait probablement sa scolarité en internat.

Recensé pour ses obligations militaires en 1934, il décide de suivre les cours de l’école d’officiers de réserve ; il est reçu et nommé sous-lieutenant de réserve en avril 1936. Il sera ultérieurement promu lieutenant en février 1939 puis capitaine en août 1948. Son frère Marcel est également officier de réserve.

Au sortir du service militaire, Michel Lavalle est en 1938 étudiant ecclésiastique au séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Seine, act. Hauts-de-Seine), où sont formés les prêtres catholiques du diocèse de Paris. Il devient prêtre et est mobilisé lors de la deuxième guerre mondiale.

Prêtre aux armées

L’abbé Laval (très probablement Michel Lavalle) est, en 1942, vicaire de la paroisse Sainte-Anne de Polangis à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Le curé de la paroisse était Lucien Lachambre, qui devait mourir en mai 1942 et être remplacé par le père Jacques Hollande (ultérieurement fondateur de la Mission de Paris, qui regroupe les prêtres-ouvriers).

En février 1942, en tant que vicaire et président de la section de Joinville de l’association Famille française, l’abbé accueille dans la salle paroissiale, située boulevard de Polangis, une rencontre du Secours national et de la Famille du prisonnier de guerre. Parmi les participants, on note la générale Hutzinger, M. Teyssier, Henri Melchior, Charles Chaussée, adjoint au maire et Georges Bitterlin, médecin et conseiller municipal.

Michel Lavalle réside en 1946 à Paris (16e arr.), dans le quartier de Chaillot, rue Nitot, dans un centre qui accueille une vingtaine d’ecclésiastiques.

Désigné comme, président des médaillés militaires, Lavalle participe en décembre 1953 à la messe pour le maréchal Leclerc (héros de la Libération de Paris), organisée en l’église Saint-Charles-Borromée, l’autre paroisse de Joinville-le-Pont, à la demande du Rassemblement du peuple français (RPF, gaulliste), et célébrée par l’abbé Régneron, vicaire.

L’abbé Michel Lavalle meurt le 7 février 1959 à Paris (16e arr.) dans son logement de la rue de l’Amiral-d’Estaing, nouveau nom de la rue Nitot. Il était âgé de 44 ans. Ses parents résidaient à Saint-Leu-la-Forêt (Seine-et-Oise, act. Val-d'Oise). Pour son comportement militaire, il était décoré de la Croix de guerre 1939-1945.

Église Sainte-Anne de Polangis

 

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30 mai 2025 5 30 /05 /mai /2025 00:01

Nguyên-văn-Dáng naît le 1er juillet 1894 à Nam-Dinh (Tonkin, act. Vietnam). La ville est une importante base de l’industrie textile au sein de l’Indochine française. Le nom complet de son père n’est pas précisé dans les archives françaises ; il meurt en 1908. Sa mère est Nguyên-Ahi-Haû ; elle est commerçante à Hanoï et a au moins deux filles, ainsi qu’un premier fils, qui est fonctionnaire à la résidence supérieure du Tonkin, représentant l’administration coloniale.

Fréquentant le collège du Protectorat à Hanoï, dont il est un des meilleurs élèves, Nguyên-văn-Dáng se classe premier au concours de la Société de l'Instruction occidentale en 1910 pour des bourses d’études en France. Avec trois autres boursiers (Lè, Dhu & Quynh), il intègre fin septembre 1910 l’école du Parangon à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), qui est devenue une école coloniale pratique sous la direction du docteur Henri Rousseau. Il est décrit comme frêle et de petite taille, mais suit une scolarité sans encombre et est apprécié des enseignants comme de la direction de l’établissement.

Accueillant environ 330 élèves, le Parangon est de statut privé laïque ; il a le soutien de plusieurs organismes promouvant la colonisation, et notamment l’Alliance française, qui prend en charge le séjour de Nguyên-văn-Dáng et de ses condisciples. Il est installé dans une vaste propriété, dans le centre de la commune, limitrophe de Saint-Maur-des-Fossés. Parmi les élèves originaires des territoires extérieurs à la France métropolitaine, les indochinois sont les plus nombreux ; il y en a une trentaine au moment de son séjour. Ils côtoient des Africains des l’ouest, des Malgaches et des Antillais, mais aussi des Espagnols, Brésiliens ou Thaïlandais. L’enseignement général est complété par des apprentissages pratiques, notamment en agriculture, ainsi qu’en mécanique ou dans le travail du fer et du bois. La préparation militaire et l’éducation sportive se font en collaboration avec l’École de gymnastique et d’escrime, installée dans la même commune, dans le Bois de Vincennes.

À l’été 1911, après avoir réussi l’examen du brevet élémentaire, Nguyên-văn-Dáng obtient le prix de l’Alliance française et décide de poursuivre sa formation au sein de l’Institut industriel du Nord (act. École centrale de Lille).

Portrait de Nguyên-văn-Dáng

Grâce à la bourse de l’Alliance française, il quitte le pensionnat de Joinville fin juillet pour deux mois de vacances, accueilli par un instituteur, M. Virey, à Arcenant, village viticole de Côte-d'Or, proche de Nuits-Saint-Georges et de Beaune. D’autres pensionnaires du Parangon passent également des congés, comme son ami le plus proche, Lè, logé chez un autre enseignant à Gilly-lès-Vougeot, à une quinzaine de kilomètres.

M. Virey lui enseigne comment monter à vélo et lui prête une bicyclette. En compagnie des fils des deux instituteurs et de son ami Lè, il fait le 29 août le trajet entre Arcenant et Gilly. Il est grièvement blessé à la tête après un choc avec une automobile. Le docteur du village décide de le transférer à l’hôpital de Dijon. Malgré des rémissions passagères, son état se complique en octobre puis novembre, et de nouveau le 20 décembre 1911.

Nguyên-văn-Dáng meurt le 14 janvier 1912 à Dijon, la déclaration étant faite par deux employés de l’hôpital. Il était âgé de 17 ans et est présenté comme étudiant et domicilié à Arcenant. Le registre d’état-civil fait l’objet de plusieurs rectifications ultérieures, notamment l’ajout du nom incomplet de son père et de celui de sa mère.

Une cérémonie est organisée par le comité de l’Alliance française de Côte-d'Or, au sein de la chapelle Sainte-Croix de Jérusalem, dans l’hôpital de Dijon, le 17 janvier, en présence d’une vingtaine de personnes ; son ami Lè prononce une allocution.

La décision du Comité Paul-Bert l’Alliance française a été de l’inhumer à Joinville. La cérémonie se tient le 18 janvier, en présence des dirigeants et de nombreux élèves du Parangon et de presque tous les étudiants indochinois de Paris. Cinq discours sont prononcés, le premier par Jules Gautier, président du Comité. Un autre membre de la même institution, M. Lorin, s’exprime en annamite (vietnamien). Il est suivi du Dr Rousseau, directeur du Parangon, puis de deux anciens élèves, Nguyên-văn-Lè et Nguyên-ba-Luan.

En décembre 1912, Anatole Pujet, professeur de lettres de l’institution du Parangon, fait paraître un ouvrage, À la mémoire de Nguyên-văn-Dáng, brochure de 28 pages illustrée comprenant notamment un portrait et la photo de la tombe, ainsi que les discours des obsèques. Quelques passages sont en vietnamien.

Tombe de Nguyên-văn-Dáng à Joinville-le-Pont

 

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28 mai 2025 3 28 /05 /mai /2025 00:01

Anatole Alphonse Désiré Pujet naît le 1er mai 1873 à Marigny-Marmande, en Indre-et-Loire.  Il est le fils d’Adélaïde Françoise Beudard et de son époux Alexandre Pujet. Son père est instituteur public, comme l’était déjà son grand-père paternel. Son oncle, Alphonse Pujet (1840-1925), professeur de mathématiques pures à la faculté des sciences de Rennes fut adjoint au maire de Rennes de 1886 à 1889 ; il a été fait officier de l’instruction publique et chevalier de la Légion d'honneur. Dans la fratrie d’Anatole Pujet, ses deux sœurs et un de ses trois frères deviennent également instituteurs.

Au gré des affectations scolaires du père, la famille vit en Indre-et-Loire (Beaumont-en-Véron, Le Petit-Pressigny) puis en Ille-et-Vilaine (Pocé-les-Bois, Sens-de-Bretagne, Bruz).

Suivant les cours du lycée de Rennes (Ille-et-Vilaine), Anatole Pujet reçoit son diplôme du baccalauréat de lettres en 1890. Il est gratifié, en août 1892, du premier prix national de version grecque lors des épreuves du Concours général. Il entre à l'école normale supérieure les candidats de Paris dans la section des lettres en 1893 et bénéficie d’une bourse qui prend en compte les six enfants de la famille. Il obtient le droit de fréquenter les conférences de l’année 1893-1894 de la section des sciences historiques et philologiques au sein de l’École pratique des hautes études.

Après sa scolarité, il effectue un service militaire dans le 41e régiment d'infanterie, où il est caporal.

En janvier 1899, dans le contexte de l’affaire Dreyfus, A. Pujet, qui se présente comme, licencié ès lettres, adhère à la Ligue de la Patrie française qui vient de se former sous l’impulsion de Maurice Barrès et Jules Lemaître. Elle professe des opinions nationaliste, antidreyfusarde et réactionnaire. Pujet ne semble pas y avoir été particulièrement actif, du moins dans le domaine public.

À la différence du reste de sa famille, qui est fidèle à l’instruction publique, Anatole Pujet prend un poste de professeur de lettres au sein d’une institution privée laïque, l’école du Parangon à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), devenue au début du 20e siècle, une école coloniale pratique sous la direction de la famille Rousseau.

C’est avec le Dr Henri Rousseau, directeur du Parangon, que Pujet, qui y est professeur, participe en novembre 1902 au dîner de l’Union coloniale française. Au contraire d’une partie du corps enseignant, Anatole Pujet ne réside pas dans la vaste propriété où est installée l’institution, qui accueille à côté d’élèves français des originaires de l’empire colonial, principalement d’Indochine et quelques étrangers. Elle prodigue des cours pratiques, en particulier d’agriculture et un peu de mécanique, à côté de l’instruction de base. L’école jouit du soutien de personnalités coloniales et de l’Alliance française, qui fournit des bourses à certains pensionnaires.

Un des élèves vietnamiens du Parangon, au sortir de sa scolarité en 1911, est victime d’un accident de vélo en Bourgogne où il séjournait pour des vacances. Nguyên-văn-Dáng meurt des suites de ses blessures à Dijon en janvier 1912. Il est enterré à Joinville-le-Pont et Pujet édite un ouvrage illustré de plusieurs photos, À la mémoire de Nguyên-văn-Dáng.

En août 1913, Pujet est chargé de la proclamation des lauréats de l'année de l’école du Parangon.

Anatole Pujet meurt le 27 septembre 1914 à Joinville. Âgé de 41 ans, il était toujours professeur et célibataire. En janvier 1913, il avait été décoré des Palmes académiques comme officier d'académie.

Anatole Pujet, La Dépêche coloniale illustrée, 1913/01/15

 

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26 mai 2025 1 26 /05 /mai /2025 22:39

Louise Éléonore Delalonde naît le 7 novembre 1854 à Cherbourg (act. Cherbourg-Octeville, Manche). Elle est la fille de fille Sophie Louise Le Mignon et de son époux Napoléon Delalonde. Son père est vérificateur des douanes mais également poète. Il a été membre de la société académique des sciences, belles-lettres et arts de Cherbourg.

Ses deux parents sont décédés dans sa jeunesse : lorsqu’elle a 9 ans pour sa mère en 1863 et 14 ans pour son père. Louise Delalonde est alors confiée au docteur Frédéric Auguste Guiffart, médecin de la marine et directeur du service de santé de l’hôpital civil de Cherbourg, chevalier de la Légion d’honneur. Il l’envoie en région parisienne. En 1871, elle reçoit en tant qu’orpheline et fille d’un fonctionnaire, une pension civile de 1 140 francs.

Devenue professeure de lettres, elle épouse en octobre 1875 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où elle réside, le docteur Henri Jean Ferdinand Rousseau, professeur de sciences dans l’institution du Parangon. C’est un établissement laïque privé d’enseignement réputé de Joinville qu’exploite son père, Ferdinand Rousseau, à l’époque maire adjoint et l’année suivante maire de la commune.

À côté de son activité médicale et scientifique, Henri Rousseau s’implique dans la gestion du Parangon, derrière son demi-frère Théodore Quirot et son frère aîné Jules Rousseau. Il en prend seul la direction en 1897, après la mort de son père et de ses deux frères. Avec le concours actif de son épouse, il transforme le Parangon en une « école coloniale », destinée à former de manière pratique les jeunes Français ou originaires d’Indochine, d’Afrique, de Madagascar comme des Antilles à l’exploitation agricole de ces territoires.

Charles Pâquet, petit-fils du maire de Joinville, Eugène Voisin, qui sera président de la Société nationale des architectes de France, résistant et maire-adjoint de Vincennes, est élève au Parangon. Il témoigne en 1969 sur la vie dans l’établissement Rousseau : En 1897, « Le docteur Henri Rousseau en fut le directeur et vint également y habiter avec sa femme née Louise Delalonde, dont les cheveux étaient d'un beau blond vénitien et cela surprenait d'autant plus qu'elle était très brune de naissance et qu'alors les femmes n'avaient pas l'habitude comme à l'heure actuelle de changer, pour certaines, la couleur de leurs cheveux presque chaque semaine. (…) Certains élèves, les pensionnaires seulement, pris parmi les plus méritants, étaient une fois par semaine conviés à ce que l'on appelait « le salon », où toute la famille Rousseau était réunie, ainsi que certains professeurs dont M. Ferroni qui enseignait le violon et qui en charmait l'assistance ; des vers y étaient également récités, souvent par Mme Henri Rousseau qui s'intéressait aussi au théâtre. Il était alors servi ce qu'on appelait des rafraîchissements consistant en sirops de grenadine, citron, etc. »

Louise Rousseau s’intéresse à la botanique et notamment à la sériciculture (culture de la soie). Elle installe une magnanerie (élevage de ver à soie) dans le parc.

Elle promeut ses conceptions pédagogiques et intervient lors du Congrès colonial de Marseille, en 1904, pour défendre « l’importance du rôle colonial de la femme ». Elle regrette que « l’enseignement que l’éducation féminine en France a été jusqu’ici franchement hostile à la colonisation. »

Louise Rousseau fut un auteur prolifique. Elle était une des initiatrices de ce qu’on appelait, au tournant du vingtième siècle, le « roman pour jeunes filles », qui connaît encore quelques succès sous d’autres noms (roman de gare).

Parmi ses œuvres, on citera Amoureuses et jalouses (1894), Le Chagrin de Clélia (1894) ou Le Sacrifice de l’amour (1901). Louise Rousseau publie aussi des textes édifiants, des poèmes et du théâtre. Elle connaît un certain succès avec Histoire de chevalerie (années 1890). Elle utilise parfois le pseudonyme de Ludovic Delys.

Avec la Première guerre mondiale, l’école coloniale cesse de fonctionner. Un hôpital américain s’y installera en fin de conflit. Mais, dès 1914, Louise Rousseau anime une œuvre de patronage et d'hospitalisation des enfants dont le but est « de recueillir et de soigner les pauvres petits dont le père, veuf ou divorcé, est appelé sous les drapeaux » comme le rapporte le quotidien socialiste L'Humanité.

Louise Rousseau est morte le 16 novembre 1924 à Joinville-le-Pont. Elle était âgée de 70 ans et mère de deux enfants. Décorée des Palmes académiques comme femme de lettres, en tant qu’officier d'académie en février 1899 puis comme officier de l’instruction publique en janvier 1907, elle est faite chevalière du mérite agricole en février 1914 « pour ses travaux très importants et publications nombreuses sur la sériciculture en France et aux colonies ». Une voie de la commune s’appelle « villa Rousseau », mais il n’est pas clair qu’elle ait été dénommée du fait de sa famille ; par contre, une autre voie porte le nom d’impasse Jules-Rousseau, d’après son beau-frère.

Louise Rousseau

 

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8 mai 2025 4 08 /05 /mai /2025 00:01

Suite de la biographie de Napoléon Casalini

L’ancien officier de cavalerie italien puis agent secret de la reine d’Espagne Isabelle II, Napoléon Casalini a établi définitivement sa résidence en France. Vers 1874, il rejoint comme professeur de musique l’institution Rousseau-Quirot, établie dans un vaste parc, rue de Paris à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) et qui prendra ensuite le nom d’école du Parangon, selon le nom de l’ancienne demeure du 17ème siècle, qui fut la propriété de Mme de Lafayette.

L’école privée laïque est dirigée par Ferdinand Rousseau, maire de Joinville et par Nicolas- Quirot. Elle comprend un pensionnat de garçons et prépare au baccalauréat des élèves français et étrangers, avec 130 élèves en 1896 (dont 15 étrangers). De même que les dirigeants, la plupart des enseignants, dont Casalini, résident sur place. Il enseigne la musique. En 1889, Jules Rousseau prend la succession de son père et de Nicolas Quirot, tous deux décédés. À sa mort en 1897, c’est son frère, le Dr Henri Rousseau, qui devient directeur. C’est probablement à ce moment-là que Napoléon Casalini est nommé sous-directeur le l’établissement.

Répertorié en 1891 comme « étranger », il est inscrit, en 1892, au fichier central de la Sûreté nationale. Il est enregistré comme « français » au recensement de l’année 1896. Sa fonction à la direction de l’école du Parangon est décrite par un ancien élève, Charles Pâquet, petit-fils du maire de Joinville-le-Pont à cette époque, le radical-socialiste Eugène Voisin : « L'autorité était concentrée dans les mains du sous-directeur, Napoléon Casalini. « Casa » était la figure légendaire du Parangon. Il criait, il sifflait beaucoup, et il faisait très peur quand on le voyait descendre de sa chambre, qui était au-dessus du vestiaire, vêtu d'un grand capuchon dans lequel il se drapait jusqu'aux chevilles. Les élèves punis au piquet étaient assurés, à chacune de ses allées et venues, lorsqu'il passait près d'eux, de recevoir une gifle, car il avait la main leste ». Mais il en garde aussi un souvenir plus positif : « Cet Italien était aussi un maestro, un musicien de grand talent, que les élèves aimaient entendre chanter ou jouer du piano ou encore raconter ses exploits guerriers car, ce n'était pas le moindre élément de son pittoresque. »

À la fin du 19e siècle, le Dr Henri Rousseau et son épouse, l’écrivaine Louis Rousseau, transforment le pensionnat du Parangon en « école coloniale ». Elle vise à fournir un enseignement pratique, pour former des colons et assurer la mise en valeur des colonies et protectorats français. Elle obtient un soutien significatif des autorités politiques et des milieux coloniaux, notamment de l’Alliance française. L’école accueille aussi des élèves assez nombreux, venant notamment d’Indochine, d’Afrique occidentale et de Madagascar. 

Continuant d’exercer ses fonctions de sous-direction, Napoléon Casalini prend également en charge d’autres activités. Il est ainsi un des animateurs de la Société de gymnastique du Parangon, créée en janvier 1910, qui, outre le développement du sport, contribue à la préparation militaire. La même année, il prend part à la fondation de la Société de tir de Joinville-le-Pont, dont le docteur Rousseau est le président et qui a pour directeur Antoine Poulitou (1878-1911), instructeur à l’école de gymnastique de Joinville et franc-maçon.

N'abandonnant pas la musique, Casalini exécute un solo de mandoline en février 1907 lors d’une réunion à Paris organisée par L'Yonne radicale et radicale-socialiste, organisation dont s’occupe un instituteur joinvillais, Basile Nivelet.

Intéressé aussi à l’image imprimée, Casalini devient en 1892 membre de la Société d'excursions des amateurs de photographie. Il l’est toujours en 1899.

Au début de la première guerre mondiale, l’école du Parangon tente, sans grand succès, de continuer son activité. Elle accueille également, à l’initiative des époux Rousseau, une association philanthropique, l'Œuvre de patronage et d'hospitalisation des Enfants pendant la guerre, dont le statuaire et graveur en médailles Jules Édouard Roiné (1857-1916), médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris en 1900, est le vice-président.

Après la fin du conflit, Napoléon Casalini est installé en dehors de l’école du Parangon, qui a cessé de fonctionner, mais toujours rue de Paris à Joinville. Il est encore professeur de musique en 1921, à l’âge de 78 ans.

Napoléon Casalini meurt le 19 septembre 1927 à Joinville, dans son domicile de la rue de Paris, à l’âge de 83 ans. Il est présenté comme rentier et célibataire dans l’état-civil. Il laisse un testament olographe.

Décoré de l'ordre italien de Saint-Maurice et de Saint-Lazare pour son action militaire, il avait également reçu des récompenses françaises. Au titre des Palmes académiques, il avait été fait officier d'académie en février 1898 puis officier de l’instruction publique en janvier 1913 pour ses fonctions de sous-directeur de l'institution du Parangon et de professeur de musique. Il avait également été récipiendaire en août 1912 d’une lettre de félicitations du ministre de la guerre, Alexandre Millerand, pour son action au sein de la société de gymnastique du Parangon.

Fin 

Portrait de Napoléon Casalini, La Dépêche coloniale illustrée 1913/01

 

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6 mai 2025 2 06 /05 /mai /2025 00:01

Début de la biographie de Napoléon Casalini

Gaspard Napoléon Hercule Casalini naît probablement en 1843 à Rome (États pontificaux, act. Italie). Son prénom de naissance est Napoleone, mais il utilisera ensuite une forme francisée pour son état-civil/ Selon le témoignage d’un de ses anciens élèves (l’architecte Charles Pâquet), rédigé en 1951 et se référant à la fin des années 1890, il aurait été « un ancien officier de cavalerie, un des seuls survivants alors, disait-on, de la guerre d'Italie, et décoré de l'ordre de Saint-Maurice et de Saint-Lazare ». Si son statut militaire et sa décoration sont possibles, sa participation à la guerre d’Italie en 1859 ou aux opérations ultérieures jusqu’à la proclamation du royaume d’Italie en mars 1861, paraît difficile, vu son jeune âge. Mais les élèves de l’institution du Parangon, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où il enseignait, aimaient, d’après Ch. Pâquet, l’entendre « raconter ses exploits guerriers. »

Marié avec Adèle Sforza Cesarini, également native de Rome et qui porte le nom d’une famille aristocratique, Napoléon Casalini, vit à Paris en 1869.

La reine d’Espagne, Isabelle II, avait fait face à un coup d’État du général Juan Prim et contrainte à un exil en France le 30 septembre 1868. Désireuse d’obtenir des renseignements sur la situation dans son pays, elle confie une mission secrète en Espagne au comte de Labruyère. Avec l’accord de la souveraine déchue, ce dernier s’adjoint un secrétaire, Napoléon Casalini, chargé de transmettre une correspondance chiffrée dont son épouse, Adèle Casalini, est seule à posséder la clé de déchiffrement.

Dans le cadre de cette mission, Napoléon Casalini se rend en Espagne, pendant six semaines, du 1er janvier au 15 février 1869, après avoir perçu une avance pour ses frais de 10 000 francs. À son retour, il fait état de dépenses supplémentaires et réclame une somme supplémentaire de 15 000 francs. Plusieurs démarches amiables son faites auprès de l’ancienne souveraine, y compris de sa belle-mère, qui souligne que sa fille a dû engager ses bijoux pour couvrir les traites faites par son époux espion. Après l’échec de ces tentatives, Casalini s’adresse au tribunal civil de Paris par une assignation adressée à l’ancienne reine et à son mari, don François d’Assises, le 20 juillet 1869.

Il recrute l'avocat Denis-Charles Duverdy, maire de Maisons-Laffitte, et un procès se tient le 9 février 1870 au palais de justice. Napoléon Casalini a engagé l’action en son nom propre et en celui de son épouse, mais cette dernière est décédée à Paris le 12 janvier. L’avocat des défenseurs soulève l’argument de l’incompétence du tribunal, arguant qu’il s’agit d’un conflit entre étrangers et qu’il ne relève donc pas de la justice française. Me Duverdy considère qu’une exception à cette règle est prévue, quand les parties sont domiciliées en France. Le juge se range à son argument et se déclare compétent, condamnant le couple royal aux dépens, et renvoyant débat sur le fond à une audience ultérieure. Elle n’aura pas lieu, la défense ayant fait appel.

Le jugement en appel se tient le 8 juillet 1870 devant la première chambre de la Cour impériale de Paris. Il commence par un « fait sans précédent » selon le quotidien La Liberté, l’avocat de la reine d'Espagne s’étant fait voler toutes les pièces d'un procès après les avoir déposées chez l'habilleur. Il aboutit à un renversement de la décision de première instance, soulignant que les anciens souverains espagnols avaient reçu un asile en France, mais n’y avaient pas établis leur domicile. De ce fait, il déclare l’incompétence de la justice française, renvoie les parties à se pourvoir devant la justice espagnole et condamne les époux Casalini aux dépens de première instance et d’appel.

À suivre

La reine Isabelle II d’Espagne et son mari, don François d’Assises (Wikipédia)

 

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4 mai 2025 7 04 /05 /mai /2025 00:01

Mise à jour de l’article paru le 12 novembre 2014.

Suite de la biographie de Joseph Fournier

Joseph Michel Fournier, qui vit rue de la Pissotte à Vincennes, retrouvera un poste d’administrateur du département le 18 messidor an 7 (6 juillet 1798) mais est destitué par le Directoire exécutif dès le 28 fructidor (14 septembre) la même année. Il conteste sa révocation dans le journal L'Ennemi des oppresseurs, publié par Charles Duval en signant « Fournier, républicain pour la vie ». Il s’adresse à Pierre-François Réal qu’il qualifie de « encore commissaire du directoire exécutif près l’administration centrale du département de la Seine » auquel il reproche « sa négligence ordinaire. »

Une lettre ouverte, qu’il paraphe avec deux autres administrateurs révoqués, Raisson et Lefebvre est incluse dans un article du Journal des hommes, sur la « Propension du pouvoir à tout envahir » et la « Nécessité de résister à ses entreprises » insiste de nouveau sur « un événement aussi récent qu’inouï » qui a provoqué leur départ, la liste des jurés que Réal a voulu changer, contre les règles du tribunal criminel.

Toujours désireux de servir l’administration républicaine, Fournier demande à devenir sous-préfet. Il n’obtient pas satisfaction mais devient, en l’an 9 (1801) la direction de la filature de lin et de chanvre, maison de Mesme, installée à Paris, rue Saint-Avoye (act. rue du Temple, 3e arr.). Le 2 prairial an 10 (22 mai 1802), il accueille le ministre de l’intérieur, Jean-Antoine Chaptal, chimiste et médecin, qui visite sa filature. Il lui présente les machines qu’il a mises au point pour traiter le lin et le chanvre. Ses produits et machines sont montrés au public, lors des sept jours de la troisième Exposition des produits de l'industrie française dans la cour carrée du Louvre à Paris de l’an 10 (1802). Dans un roman historique, Messidor An II - Dans les mirages de la foi (Mémogrames, 2025), l’écrivain Charikov met en scène un dialogue houleux entre un jeune homme et Fournier. Séverin disait « La mécanique est ingénieuse, mais le résultat est fort imparfait. Trop de déchet, des fils trop courts, trop épais et cassants… ». Il reprochait à Fournier d’appliquer au lin les mêmes procédés que ceux que l’on applique au coton, malgré la différence des matières. Cependant, le jury de l’exposition accorda à Fournier une mention honorable.

Joseph Michel Fournier quitte semble-t-il sa fonction d’entrepreneur textile en nivôse an 11 (janvier 1803). Il a, en 1807, un poste de receveur du droit de navigation à Sierck-les-Bains, Moselle. Sa femme donne naissance en 1809 à un de leurs enfants en Allemagne, à Prüm (duché du Bas-Rhin, act. Rhénanie-Palatinat).

Peut-être est-ce Joseph Michel le « Fournier, propriétaire à Pantin », qui fait partie du collège électoral d'arrondissement de Saint-Denis en novembre 1807 chargé de choisir les candidats pour le Conseil d'arrondissement. Il est membre de ce conseil de 1812 à 1821.

Ayant repris sa carrière dans l’enseignement, Joseph Michel Fournier est principal du collège à Pontoise (Seine-et-Oise, act. Val-d'Oise). Il devient en mars 1818 associé correspondant de la Société pour l'instruction élémentaire. Quittant la région parisienne, Fournier est nommé en octobre 1820, principal de collège à Gannat (Allier). C’est une institution communale et il exerce toujours la fonction en 1836, à 72 ans. Son fils aîné, Joseph Aimé, est professeur dans le même établissement.

Joseph Michel Fournier meurt le 11 avril 1843 à Paris (2e arr.). Il était domicilié rue de la Tour d'Auvergne. Âgé de 80 ans, il était père de six enfants. Il est inhumé le 17 au cimetière de Montmartre (act. Paris).

Fin 

Ancienne école de Gannat, peut-être à rapprocher du collège dirigé par Fournier

 

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