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3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 00:01

Suite de la biographie de Pierre Schaken

Quittant la commune flamande pour Bruxelles, devenue en 1830 capitale de la Belgique indépendante, Pierre Schaken devient entrepreneur de travaux publics. Il est notamment chargé de la réalisation de fortifications et du creusement de canaux. Adepte du Saint-Simonisme et franc-maçon, Schaken va ensuite se consacrer principalement à la réalisation de voies ferroviaires, en Belgique, au Pays-Bas, en Espagne, au Portugal et, principalement, en France. Associé à Basile Parent, sa société est une des principales entreprises, associée notamment à la construction des liaisons entre Lyon et la Méditerranée, de Paris à Mulhouse ainsi que de la capitale française à Strasbourg. Toujours avec Basile Parent, il commença en 1855 la construction de matériel ferroviaire à Oullins (Rhône) et transporta en 1861 ses ateliers à Fives, dans la région de Lille. Cette entreprise devint en 1865 la Compagnie de Fives-Lille pour constructions mécaniques et entreprises. Les diverses sociétés contrôlées par Parent et Schaken employaient plusieurs dizaines de milliers d’ouvriers, dont une vingtaine de milliers en Belgique et plus en France. Schaken s’intéressa également à la production de gaz pour l’éclairage et le chauffage, notamment à Bruxelles et Naples.

En juin 1851, Pierre Schaken, alors domicilié à Schaerbeck-les-Bruxelles (Belgique) achète pour 35 000 francs aux héritiers de Marie Jean Baptiste Bertin une maison de deux étages avec un belvédère, un jardin et une île, située rue du Canal à Saint-Maurice (Seine, act. Val-de-Marne). Le terrain s’étend également sur le terrain de la commune, alors voisine, de Saint-Maur-des-Fossés.

Après avoir fait démolir l’ancienne maison, Schaken fait construire en 1852 un bâtiment par l’architecte et archéologue Pierre Manguin. Il sera désigné, d’abord comme le château de Gravelle, ensuite comme le château Schaken. Il est orné de mascaron et rinceau. Plusieurs constructions annexes sont faites dans le domaine, dont une maison miniature et un pont donnant accès à l’île, entre la Marne et un bras comblé ultérieurement.

Plusieurs publications présentent le château Schaken comme celles de César Daly (L’architecture privée au XIXe siècle, Paris, 1864) ou l’Atlas de la Seine (BHVP, Paris, 1900). Le peintre aquarelliste Albert Capaul a réalisé une représentation du château ainsi qu’une autre de la pompe à eau et des écuries.

Albert Capaul, le château Schaken

La construction par la compagnie du Chemin de fer de l’Est de la voie ferrée qui relie la gare de Paris-Vincennes à Saint-Maur-des-Fossés, via Vincennes, entraine l’expropriation d’une petite partie du parc Schaken, identifié comme étant au lieu-dit Pré de Presles, aménagé en jardin d’agrément avec des murs, arbres, arbustes et espaliers. Une indemnité pour dépréciation de 27 570 francs lui est accordée, la superficie concernée faisant 1 142 m². Selon J. Bailly, qui signe un portrait de Schaken dans la Revue des races latines (septembre 1863) « sa délicieuse villa de Saint-Maurice est un petit et brillant chef-d’œuvre de parfaite élégance. Le jardin, au terrain accidenté, est traversé par un viaduc de la ligne de Paris à Vincennes, produisant l’effet le plus original. »

Un décret du 2 mai 1868 modifia les limites entre les communes de Saint-Maurice et Joinville-le-Pont, les fixant « par le canal et la route du canal de Saint-Maur ». Saint-Maurice perdit donc toute la partie de Gravelle entre le canal et le territoire de Saint-Maur-des-Fossés. De ce fait, la propriété Schaken se retrouva dans le giron de Joinville, les parties non construites en bords de Marne continuant à relever de Saint-Maur. Son adresse devint 174, rue du Canal (act. 20, rue Henri-Barbusse).

Pierre Schaken meurt le 8 janvier 1870 à Joinville. Il était âgé de 76 ans et père de trois enfants, un fils, mort très jeune et deux filles. D’abord inhumé au cimetière de Joinville, où son tombeau subsiste au 21e siècle sous le nom de Schaken-Rommel (nom d’épouse d’une de ses filles), son cercueil est transféré en janvier 1885 dans une chapelle funéraire familiale, au cimetière du Montparnasse à Paris (14e arr.).

Il était titulaire de nombreuses décorations : chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre de Léopold de Belgique depuis janvier 1844, commandeur du nombre de l'ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne, janvier 1860), chevalier de l'ordre du Lion néerlandais, commandeur de l’ordre du Christ du Portugal et médaille de Sainte-Hélène (France).

Le château Schaken est vendu aux enchères en 1883 par ses héritiers ; la mise à rpix est de 330 000 francs. La propriété vendue fait 2,8 hectares pour le domaine et 1,3 hectare pour le potager. Le terrain est loti et le bâtiment lui-même est détruit en 1970 pour laisser place à un immeuble social, la résidence Sévigné à Joinville. Seule la « villa miniature » subsiste au 21e siècle, au 56, avenue de Sévigné, dans la même ville. La ville de Saint-Maur-des-Fossés a baptisé une voie de son nom, le quai Schaken, ainsi qu’un établissement public, l’école maternelle Schaken ; le quartier environnant est fréquemment désigné aussi sous ce nom.

Fin

Le parc du château Schaken

 

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1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 00:01

Début de la biographie de Pierre Schaken

Petrus Jacobus Franciscus dit Pierre Jacques François Schaken naît le 1er février 1793 à Ostende (Pays-Bas autrichiens, act. Flandre-Occidentale, Belgique). Il est le fils de Thérèse Cécile Olferts et de son mari, Pierre Louis Joseph Schaken.

En octobre 1795, les Pays-Bas autrichiens sont annexés par la République française et Ostende devient le chef-lieu d’un canton du département de la Lys. Pierre Louis Joseph Schaken est commissaire de police de la ville de 1800 jusqu’à son décès en octobre 1815.

Petrus Schaken, qui utilise le prénom Pierre, sert, selon les archives familiales, dans le 1er régiment des gardes d'honneur de Napoléon 1er et participe aux campagnes militaires de la Grande Armée. Créé le 3 avril 1813, le régiment était composé de fils de famille, qui devaient s'habiller et s'équiper à leurs frais. Il combat pendant la campagne de France, avec les rois autres régiments de gardes d'honneur, dans la division commandée par le général Jean-Marie Defrance. Elle s'illustre aux batailles de Montmirail et de Reims. Le 1er régiment fut licencié à Versailles, le 14 juillet 1814.

Garde d'honneur

De retour à Ostende, la ville appartenant désormais au royaume des Pays-Bas, Pierre Schaken devient en 1815 vérificateur des poids et mesures, ayant probablement fait des études techniques qui lui permettront ensuite de se présenter comme ingénieur.

Après la mort de son père en octobre 1815, il lui succède en tant que commissaire de police d’Ostende, nommé par décret du roi Guillaume 1er. En mai 1819, Joanna Theresia (Jeanne Thérèse) Verpoorten et Pierre Schaken se marient à Ostende, en présence notamment du bourgmestre et de l’échevin de la ville. Pierre Schaken démissionne de la fonction de commissaire en 1823. Il prend ensuite la direction du Mont de Piété d'Ostende (Lomberd, institution de prêts sur gages). Il commande le premier bataillon de la garde civique en 1832 avec le grade de major (commandant), sous les ordres du lieutenant-colonel De Knuyt-de Brouwère, qui encadre les deux bataillons territoriaux. Plusieurs ouvrages attribuent à Schaken un titre de général de la garde civique, mais aucune source connue ne l’atteste.

Comme son père, Pierre Schaken était membre de la loge Les Trois Niveaux, Orient d’Ostende, constituée en 1784 (5784 selon le calendrier maçonnique). Il en est surveillant en 1822, le vénérable étant l’avocat Donny. Les réunions se tenaient rue Longue.

Après l'indépendance de la Belgique en 1830, obtenant ainsi une quatrième nationalité, Pierre Schaken devient entrepreneur de travaux publics. Il se consacre notamment à la réalisation de fortification puis au creusement du canal de jonction de l'Escaut à la Lys, dont il préside le conseil d'administration de la société chargée de la construction.

Pierre Schaken est un adepte du Saint-Simonisme, doctrine qui fait de l’industrie le fer de lance du progrès technique et la propagatrice d’une morale, condition du bonheur, de la liberté et de l’émancipation. Il est en relation avec les frères Émile et Isaac Pereire, figures majeures de ce courant, ce qui va lui permettre d'entrer dans de nombreuses entreprises notamment en France.

À suivre

Pierre Schaken

 

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30 décembre 2021 4 30 /12 /décembre /2021 00:01

Georges Paul Delsaux naît le 31 décembre 1890 à Lille (Nord). Il est le fils de Marie Sophie Monseur et de son époux Victor Delsaux, magasinier. Ils vivent place Wicar, dans le quartier Saint Sauveur.

Alors sténodactylo, il fait un service militaire au 110e régiment d’infanterie à partir de novembre 1911 et en sort comme sergent en novembre 1913. Il est mobilisé dès le début de la première guerre mondiale et rejoint le 33e régiment d’infanterie, s’occupant notamment de l’approvisionnement. Il est cité à l’ordre de la brigade en septembre 1914 pour son comportement. Georges Delsaux est démobilisé en juillet 1919.

Après-guerre, il devient comptable dans la société de minoterie, les Grand-Moulins de Paris. Il s’installe d’abord à Champigny-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne) puis, après son mariage en septembre 1919 dans cette ville avec Marthe Nezelof, couturière originaire de Wattrelos, dans la banlieue lilloise, il déménage dans la ville voisine de Joinville-le-Pont où il est domicilié dans le quartier de Polangis, place de Verdun. Dans la même ville, la famille rejoint l’avenue Foch en 1925.

En tant qu’usager des transports en commun, Georges Delsaux prend part à la création, en juin 1924, de la section de Joinville de la Ligue des abonnés et voyageurs de la ligne de Vincennes. Il en est le vice-président, au côté de M. Vergne.

Devenu chef comptable des Grand-Moulins de Paris, Delsaux a également une activité en tant que commissaire aux comptes, par exemple pour la société Le César en 1936, ou en tant que liquidateur de la Société foncière et financière Seine-et-Marne en 1937.

Il s’intéresse à la vie politique, prenant part à la transformation de l’ancien Comité d’union républicaine et d’action sociale, fondé en 1912, en une Union des républicains de Joinville. Elle rassemble la plupart des tendances de la droite locale, à l’exception des royalistes. Delsaux est avec Audureau, un des commissaires aux comptes de la structure, présidée par René Kirbühler.

La liste soutenue par l’Union des républicains remporte, en mai 1935, les élections municipales ; une de ses membres, Léon Lesestre devient maire tandis que Kirbühler est adjoint. S’il n’était pas candidat, Delsaux reste associé à la nouvelle municipalité, qui le désigne en septembre 1935 parmi les douze électeurs sénatoriaux de la ville.

La Société des mutilés et anciens combattants est, à Joinville, présidée par Gabriel Bureau, tandis que Delsaux en est le vice-président en 1937. Tous deux sont proches des élus de droite, tandis que d’autres formations se rattachent à la gauche, comme la Fédération ouvrière et paysanne des mutilés ou l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC). En juin 1937, Delsaux polémique, via l’hebdomadaire libéral Union régionale, avec le conseiller municipal communiste Paul Rouhaud, qui le traite dans l’hebdomadaire local du PCF, Le Réveil, de « réactionnaire. »

Pendant la deuxième guerre mondiale, Delsaux est devenu président de la Société des anciens combattants de Joinville. il participe en décembre 1941 à la manifestation dite du Noël du maréchal, organisée par le Secours national d’entraide qui fait allégeance au chef de l’État, Philippe Pétain. Avec la même organisation, il participe au Noël des vieillards le même mois.

En tant que trésorier, Georges Delsaux prend part à la constitution, en juillet 1942 de la Mutuelle des Grands Moulins de Paris, présidée par Lucien Legembre.

En février 1942, un arrêté préfectoral remplace le conseil municipal de 1935, dont les deux communistes avaient déjà été exclus en 1940, par une assemblée désignée. La majorité des élus est maintenue, dont le maire Lesestre. Georges Delsaux est nommé conseiller municipal. À la Libération, en août 1944, le conseil est remplacé par une délégation provisoire proposé par le comité local de libération, le maire et les adjoints ayant été arrêtés.

S’il n’a plus d’activité politique, Delsaux poursuit son activité professionnelle à la tête de la comptabilité des Grands Moulins de Paris et reste président des anciens combattants. À ce titre, il participe aux messes à la mémoire du maréchal Leclerc, organisées en novembre 1951 et décembre 1953 par le mouvement gaulliste RPF à l’église Saint-Charles-Borromée de Joinville. Il est président jusqu’à son décès et sera ensuite remplacé par Pierre Allaire, conseiller municipal socialiste SFIO.

En juillet 1953, Georges Delsaux est hospitalisé suite à un accident, probablement de voiture, à Doullens (Somme). Son épouse trouve la mort au cours de cet accident.

Georges Delsaux meurt le 15 juillet 1957 à Mons-en-Barœul (Nord). Il était âgé de 66 ans, résidait toujours à Joinville-le-Pont et est inhumé au cimetière communal. Il était père d’une fille et avait été décoré de la Croix de guerre 1914-1918.

Joinville, fin années 1950

 

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28 décembre 2021 2 28 /12 /décembre /2021 00:01

Suite de la biographie d’Eugène Mottheau

Mobilisé dès le début de la première guerre mondiale, Eugène Mottheau est réintégré dans son grade de sous-lieutenant en août 1914 puis nommé lieutenant du 13e régiment d’artillerie en février 1915. Il est transféré en juin 1916 au 19e escadron du train des équipages. Devenu capitaine au 110e régiment d'artillerie lourde, il est cité à l’ordre de l’armée en janvier 1918 pour des actions conduites à l’automne précédent : « officier d’un moral élevé et d'une conscience au-dessus de tout éloge. Commandant de batterie de premier ordre. Le 27 septembre, sa batterie étant soumise à un bombardement violent et précis de pièces de gros calibre, a maintenu le plus grand calme dans son personnel, jusqu'au moment où il fût projeté violemment par l'explosion d'un obus, dans l'intérieur de son abri. Souffrant d'une très violente commotion, n’a consenti à se laisser évacuer que sur l'ordre de son commandant de groupe. »

En avril 1918, il travaille à la direction générale des fabrications des poudres et explosifs au sein du ministère de l'armement où il est en poste encore en janvier 1919. Après le conflit, il sera nommé officier honoraire en juillet 1935.

Après le conflit mondial, Eugène Mottheau relance l’activité de sa fabrique de bronze. Il ouvre en février 1920 un luxueux magasin avenue de l’Opéra à Paris (2e arr.) pour ses bronzes et meubles d’art. Il quitte Joinville-le-Pont pour s’installer en 1921 rue Michel-Ange, dans le quartier d’Auteuil à Paris (16e arr.).

Il est élu juge-commissaire au tribunal de commerce de Paris en 1921 et réélu régulièrement jusqu’en 1930. Il intervient fréquemment comme syndic. En 1929, il est président de chambre.

Mottheau présidant une séance du tribunal de commerce

Après la résiliation du bail de son atelier en 1927, Eugène Mottheau diversifie son activité. Il prend part à la création de la société Le Revêtement Métallique en 1935. Il s’est associé avec plusieurs anciens officiers d’artillerie : le général Gascouin et Arnold Sdilon, directeur honoraire de la Société générale. En 1940, il se lance dans une activité d’affacturage, proposant à des créanciers de racheter les dettes contractées par leurs débiteurs.

À compter de juin 1941, Eugène Mottheau est désigné en tant qu’administrateur provisoire de sociétés précédemment dirigées par des personnes classées comme juives selon la législation de l’époque. La loi du 10 septembre 1940 prévoit cette nomination pour les entreprises « privées de leurs dirigeants ». Mottheau est en charge ainsi de la société Edmond Etling, objets d'art, rue Paradis à Paris (10e arr.) en juin 1941. En février 1942, il a le même mandat pour les entreprises Lolice, rue de la Folie-Méricourt ; Colin, boulevard des Filles-du-Calvaire ; Bloch, cité Popincourt et Bernard Lyon, rue des Archives, toutes à Paris. En octobre 1942, il ajoute l'entreprise Cohen frères, rue des Francs-Bourgeois. Dans un rapport de mars 1944 concernant Marcel Tenenhaus, domicilié à Vincennes, il justifie son rôle en indiquant qu’il a « disparu le 15 juin 1942, sans laisser d'adresse, ainsi d'ailleurs qu'avait fait son père, demeurant même ville. Son mobilier a été saisi et son appartement a été mis à la disposition des autorités occupantes. »

Après la deuxième guerre mondiale, le couple Mottheau est installé à Clamart (Seine, act. Hauts-de-Seine).

Eugène Mottheau meurt le 29 septembre 1949 à Clamart. Il était âgé de 79 ans. Il avait été nommé dans Légion d’honneur, chevalier à titre militaire en janvier 1919, comme capitaine d'artillerie, puis, à titre civil, officier en juin 1929 en tant que président de chambre au tribunal de commerce de la Seine.

Fin

 

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26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 00:01

Début de la biographie d’Eugène Mottheau

Eugène Mottheau naît le 4 mai 1870 à Paris (3e arr.). Il est le fils d’Élise Claudine Carcanagues et de son mari Ernest Louis Mottheau, fabricant de bronzes. Ils habitent rue du Perche.

Devançant son service militaire, Eugène Mottheau s’engage dans l’armée à 18 ans, étant affecté au 33e régiment d’artillerie en septembre 1888. Quittant le service actif un an plus tard, il devient sous-lieutenant de réserve en 1892. Il est cofondateur de l’association Les territoriaux de Vincennes en mars 1895, qui rassemble des officiers de inscrits aux écoles d’instruction de Vincennes, ou domiciliés dans les cantons de Vincennes, Montreuil, Charenton, Saint-Maur, Nogent, Pantin et Noisy-le-Sec ainsi que dans les 12e, 13e, 19e et 20e arrondissements de Paris.

La famille Mottheau est installée en 1889 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier du Centre, rue de l’Église ; ils déménageront dix ans plus tard pour le quai Beaubourg (act. quai du Barrage), en bords de Marne. Ils retrouvent plusieurs membres de leur famille dans cette commune de banlieue. Sa tante Hortense a épousé en 1860 Eugène Voisin, entrepreneur de bals, qui était alors conseiller municipal puis devient en 1878 adjoint au maire avant d’être, pour 24 ans, élu maire en 1888. Son oncle Henry, exploite depuis au moins 1877 une boucherie-charcuterie à proximité, rue de Paris.

Peut-être est-ce Henry, mais éventuellement Eugène ou son père Ernest, qui est candidat sur la liste de droite d’opposition à la majorité locale, lors des élections municipales de mai 1892 à Joinville-le-Pont. Elle est conduite par le Dr Jean Barborin et l’industriel Albert Bocquentin et s’oppose à Eugène Voisin, candidat avec le soutien du comité radical-socialiste et oncle d’Eugène. Mottheau recueille 164 voix soit 25,7% des 639 suffrages exprimés. La liste Bocquentin-Barborin n’obtient qu’un seul des 23 sièges à pourvoir et Mottheau est battu.

Pratiquant le cyclisme, Eugène Mottheau participe régulièrement à des courses, par exemple celle de 100 kilomètres entre Villeneuve-Saint-Georges et Montgeron en juillet 1894. Il est membre du Vélo-Club de Joinville-le-Pont où il est capitaine de route.

En 1896 Eugène Mottheau entreprend un voyage en Allemagne, Russie, Autriche et Serbie. À son retour, il est devenu, en 1897, l’associé de son père au sein de la maison Mottheau et fils, qui connaît un important développement dans la production de luminaires en bronze, qu’ils adaptent à l’électricité. Leur atelier reçoit un grand-prix lors de l’Exposition universelle de Paris en 1900. Vers mai 1897, il épouse Jeanne Dunand.

Continuant ses activités militaires, Eugène Mottheau fait plusieurs périodes d’instruction et d’exercices. En tant que membre de la Société de tir au canon de Paris, il supervise en mai 1899 plusieurs exercices d’artillerie dans le Bois de Vincennes. Il démissionne de ses fonctions militaires en janvier 1900, sans doute pour raisons professionnelles.

Comme avant lui son père, Eugène Mottheau prend des responsabilités au sein de la Chambre syndicale des bronzes d’art. Il en est vice-président en 1913. Il s’attache en particulier à la défense de l’apprentissage, décidant en juin 1913, avec les présidents des grandes associations industrielles, d'organiser une exposition.

À suivre

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24 décembre 2021 5 24 /12 /décembre /2021 00:01

Paul Henry Mottheau naît le 26 février 1851 à Créteil (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le neuvième des dix enfants de Pauline Emélie Mabille et de son mari Philippe Joseph Mottheau, épiciers.

Devenu boucher, Henry Mottheau est installé à Joinville-le-Pont en 1877 où il exploite un commerce dans le quartier du Centre, rue de Paris. Sa sœur Hortense a épousé en 1860 Eugène Voisin, entrepreneur de bals, qui est alors conseiller municipal puis devient en 1878 adjoint au maire avant d’être, pour 24 ans, élu maire en 1888. Son frère Ernest, fabricant de bronze, s’installe également à Joinville où il réside en 1891.

En octobre 1877 à Créteil, Henry Mottheau épouse Emélie Maria Blonde.

Comme d’autres commerçants, Henry Mottheau fait partie de la commission permanente des fêtes de Joinville en 1891.

Peut-être est-ce lui, sinon son frère Ernest ou éventuellement son neveu Eugène, qui est candidat sur la liste de droite d’opposition à la majorité locale, lors des élections municipales de mai 1892 à Joinville-le-Pont. Elle est conduite par le Dr Jean Barborin et l’industriel Albert Bocquentin et s’oppose à Eugène Voisin, candidat avec le soutien du comité radical-socialiste. Mottheau recueille 164 voix soit 25,7% des 639 suffrages exprimés. La liste Bocquentin-Barborin n’obtient qu’un seul des 23 sièges à pourvoir et Mottheau est battu.

C’est Henry Mottheau qui organise à l’automne 1895 une quête en faveur des victimes de la catastrophe de l'usine de la société du Bi-Métal, entreprise métallurgique de Joinville dont une chaudière a explosé, faisant quatre morts.

Octave Rollin se porte acquéreur, en novembre 1897 de la boucherie que vend Henry Mottheau ; elle employait au moins cinq personnes. Il a alors 46 ans.

La date de son décès n’est pas connue.

Joinville 1885

 

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22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 00:01

Ernest Louis Mottheau naît le 22 mai 1841 à Créteil (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le neuvième des dix enfants de Pauline Emélie Mabille et de son mari Philippe Joseph Mottheau, épiciers. Son père deviendra maître ouvrier.

Il fit, selon son biographe Théophile de Lamathière, à Créteil « des études primaires qui, bien que très courtes, firent distinguer sa vive intelligence et son amour du travail »

À 12 ans, Ernest Mottheau est apprenti ciseleur. Il devient ouvrier en 1857 puis fonde sa propre maison en 1864, installée d’abord rue Saint-Sébastien (Paris, 11e arr.) puis rue du Perche, dans le quartier du Marais à Paris (3e arr.).

En janvier 1867 à Paris (3e arr.), Ernest Mottheau épouse Élise Claudine Carcanagues, fille d’une bijoutière.

La fabrique de bronze Mottheau produit notamment des lustres et candélabres. Elle participe, dans le cadre de groupements d’artisans aux Expositions universelles de Paris en 1867 et 1878. Lors des expositions internationales de Paris en 1886, la maison Mottheau obtient une médaille d'argent puis en 1887 médaille d'or. Elle reçoit la même récompense lors de l’Exposition universelle de 1889.

La famille d’Ernest Mottheau est installée en 1889 dans le quartier du Centre, rue de l’Église, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), commune de banlieue où il retrouve plusieurs membres de sa famille ; ils déménageront dix ans plus tard pour le quai Beaubourg (act. quai du Barrage), en bords de Marne. Sa sœur Hortense a épousé en 1860 Eugène Voisin, entrepreneur de bals, qui est alors conseiller municipal puis devient en 1878 adjoint au maire avant d’être, pour 24 ans, élu maire en 1888. Son frère Henry, exploite depuis au moins 1877 une boucherie-charcuterie à proximité, rue de Paris.

C’est probablement Ernest Mottheau, présenté comme un riche propriétaire de Joinville, qui est en 1889 un bienfaiteur du théâtre de Saint-Maur-des-Fossés, présidé par le Dr Bitterlin.

Peut-être est-ce Henry, sinon Ernest ou éventuellement son fils Eugène, qui est candidat sur la liste de droite d’opposition à la majorité locale, lors des élections municipales de mai 1892 à Joinville-le-Pont. Elle est conduite par le Dr Jean Barborin et l’industriel Albert Bocquentin et s’oppose à Eugène Voisin, candidat avec le soutien du comité radical-socialiste et beau-frère d’Ernest et Henry, oncle d’Eugène. Mottheau recueille 164 voix soit 25,7% des 639 suffrages exprimés. La liste Bocquentin-Barborin n’obtient qu’un seul des 23 sièges à pourvoir et Mottheau est battu.

L’atelier Mottheau déménage vers 1899 rue des Tournelles à Paris (3e arr.) et prend le nom de « Mottheau et fils », Eugène s’étant associé avec son père en 1897.

L’Exposition universelle de 1900 à Paris va apporter la consécration à sa maison. Ernest Mottheau figure dans les d’admission et d’installation et reçoit un grand-prix pour la présentation d’une colonne lumineuse intitulée La Nature, due au sculpteur Eugène Piat.

Luminaire Mottheau

Lors de l’exposition d'Hanoï (Tonkin, act. Vietnam) en 1902, la presse professionnelle remarque le passage de la maison Mottheau au tout électrique. Ernest Mottheau vient de céder la direction de son entreprise à son fils Eugène.

Ernest Mottheau a été secrétaire de la Chambre syndicale du bronze et membre du Comité français des expositions à l'étranger. C’est lui qui a remis, en juillet 1903, la décoration de la Légion d’honneur à son beau-frère Eugène Voisin, toujours maire de Joinville.

Vers 1901, Ernest Mottheau décide de faire construire un immeuble, comprenant deux maisons accolées, à Mers-les-Bains (Somme).il fait appel aux architectes Joseph Graf et Frédéric Marin, qui ont un cabinet à Saint-Maur-des-Fossés et sont réputés pour leurs goûts artistiques. Décorées dans un style Art nouveau, les deux villas sont situées dans le quartier balnéaire de la station picarde et sont livrées en 1903 ou 1904. Elles sont nommées La Lune et Le Soleil et sont agrémentés de décors céramiques réalisés par Gilardoni, gros entrepreneurs de Choisy-le-Roi qui collabore fréquemment avec Hector Guimard. La revue L’Architecture commente favorablement la réalisation ; les bâtiments, situés rue Boucher de Perthes, sont inscrits à l’inventaire du patrimoine et toujours en usage au XXIe siècle. La principale caractéristique est la couleur bleue turquoise des charpentes et élément décoratifs en céramique.

Ernest Mottheau meurt le 20 octobre 1905 à Joinville. Il était âgé de 64 ans en père de trois enfants. En août 1900, il avait été fait chevalier de la Légion d’honneur pour sa participation à l’Exposition universelle. Les deux villas de Mers-les-Bains sont mises en vente en juin 1906.

La Lune et le Soleil, Mers-les-Bains

 

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20 décembre 2021 1 20 /12 /décembre /2021 00:01

Émile Vincent naît le 6 décembre 1899 à Saint-Symphorien-de-Marmagne (Saône-et-Loire). Il est le fils de Françoise Demouron et de son époux Jean Marie Vincent, cultivateurs au village de La Bresse de Martigny. En 1906, la famille exploite une ferme à Saint-Firmin (Saône-et-Loire).

Après le décès du père, la famille s’installe à Montchanin-les-Mines (act. Montchanin, Saône-et-Loire). Émile Vincent y est charretier en 1918.

Il est appelé, de manière anticipée, pour remplir ses obligations militaires pendant la première guerre mondiale. En avril 1918, il intègre le 28e bataillon de chasseurs à pied. Après la fin du conflit, il poursuit son service militaire au sein de sections d’infirmiers militaires. Il est envoyé au Maroc, alors protectorat français, en mars 1920 jusqu’en février 1921. Il stationne ensuite dans l’armée d’occupation française des Pays Rhénans en Allemagne jusqu’en avril. Il est démobilisé en juin, en tant que soutien de famille.

Revenu à la vie civile, Émile Vincent épouse Marie Laure Cannet en septembre 1922 à Montchanin. Il s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) et devient contrôleur dans la société des Transports en commun de la région parisienne (TCRP, ancêtre de la RATP). La famille vit en 1923 à Joinville, dans le quartier du Centre, rue de Créteil (act. boulevard du maréchal Leclerc). L’année suivante, ils résident dans le quartier de Polangis, avenue de l’Île (act. avenue Jean-d’Estienne-d’Orves).

Du fait d’une déficience abdominale, Émile Vincent est réformé en août 1934 et dégagé de ses obligations militaires. Il est cependant rappelé, au cours de la deuxième guerre mondiale, en mai 1940, puis démobilisé, après la défaite, en août la même année.

À la fin de la guerre, Émile Vincent s’engage militairement dans la résistance à l’occupation allemande et rejoint les Forces françaises de l’intérieur le 18 août 1944. Il combat jusqu’à la Libération, le 25 août puis est intégré dans les forces armées jusqu’au 25 septembre 1944, où il est démobilisé.

Le comité local de Libération de la commune de Joinville-le-Pont le propose pour faire partie de la délégation spéciale chargée d'administrer provisoirement la commune. Après avis du Comité parisien de la Libération, le préfet le nomme par arrêté du 26 septembre 1944. Il fait ainsi fonction de conseiller municipal. La délégation est présidée par Robert Deloche, communiste, et comprend également des socialistes, des radicaux et des représentants de mouvements de résistance.

Le mandat de la délégation spéciale prend fin avec l’élection le 29 avril 1945, d’un nouveau conseil municipal, dont Robert Deloche sera élu maire. Émile Vincent n’y siège pas ; il poursuit son activité au sein de la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Émile Vincent meurt le 29 novembre 1967 à Sainte-Hélène (Saône-et-Loire). Il était âgé de 66 ans et semble ne pas avoir eu d’enfant. Son épouse meurt à la même date. Peut-être ont-ils été victimes d’un accident tous les deux.

Il est possible, mais peu probable, qu’Émile Vincent ait pu être le Vincent, responsable des Jeunesses communistes à Joinville-le-Pont entre 1921 et 1924, dont l’activité est mentionnée par le quartier L’Humanité. C’est plutôt Louis Vincent (1905-1964), serrurier puis mécanicien, qui semble avoir exercé cette fonction. Ils ne sont pas apparentés.

Tramway sur le pont de Joinville

 

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18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 00:01

Louis Albert Vincent naît le 4 mai 1905 à Paris (11e arr.). Il est le fils de Louise Joséphine Vincent, perleuse et de son mari éponyme, Albert Vincent, relieur, qui vivent rue Fontaine-au-Roi. Son père est originaire d’Alsace, alors occupée par l’Allemagne en 1879, et sa mère de la Lorraine restée française.

Après la mort de son père, en mai 1911 à Paris, sa mère se remarie en mars 1912 à Nancy, où elle est probablement retournée auprès de ses parents, avec Paul Varing. Il décède lui-même treize mois plus tard. Revenu en région parisienne, la famille vit à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), quai du Barrage, où la mère est factrice au bureau de poste. Elle se remarie de nouveau, en mars 1922 à Joinville, avec Fulgence Joseph Robillard, maçon. Mais elle est, un mois et demi plus tard, veuve pour la troisième fois.

Louis Vincent, qui est serrurier, épouse en décembre 1923 à Joinville, Marcelle Jacob, une journalière, originaire d’Arnay-le-Duc (Côte-d'Or).

C’est probablement lui qui est, depuis au moins avril 1921, membre de la commission exécutive de la section de Joinville de la Jeunesse communiste (elle porte encore, provisoirement, le nom de Jeunesse socialiste). Le quotidien L’Humanité, qui rend compte de son activité, ne mentionne pas son prénom mais cite en mars 1924 « L. Vincent, Joinville » comme correspondant. En août ou septembre 1923, Vincent est arrêté en compagnie d’un autre militant de la Jeunesse communiste de Joinville, Vladimir Tchernikoff, de nationalité russe, alors qu'ils collaient des papillons antimilitaristes. Ils sont emprisonnés et inculpés de « provocation de militaires à la désobéissance ». Vincent est remis en liberté provisoire tandis que Tchernikoff reste en prison. Le journal L’Humanité se plaint qu’ils aient été brutalisés mais se félicite de ce que ces arrestations montrent que le gouvernement « reconnaît la morsure faite par notre propagande ». Le procès se tient devant la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine en octobre 1923. Les prévenus ont pour avocat André Berthon, député de la Seine et membre du groupe communiste. Ils sont condamnés à deux mois de prison et 50 francs d'amende. Incarcéré en janvier et février 1924 sous le régime politique à la prison de la Petite-Roquette à Paris, Vincent n'a le droit de recevoir que les visites de sa mère et de sa femme. L’Humanité dénonce un traitement différent de celui réservé aux détenus politiques de la prison de la Santé, dont les visites ne sont pas limitées. Après sa libération, Vincent, poursuit son activité au sein de la section de Joinville du parti communiste et des Jeunesses en 1924.

Louis Vincent, devenu mécanicien, réside toujours dans à Joinville en 1926. Comme orphelin de père et aîné de sa fratrie, il a probablement été dispensé, au moins en partie, de service militaire. En octobre 1933, il se remarie à Villiers-sur-Marne (Seine-et-Oise, act. Val-de-Marne) avec Jeanne Lefroc, originaire de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne). Ils vivent en 1937 à Boulogne-Billancourt où elle décède en mars 1959.

Louis Vincent meut le 25 octobre 1964 à Draveil (Seine-et-Oise, act. Essonne). Il était âgé de 59 ans. Il ne doit pas être confondu avec Émile Vincent, résistant à l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale et conseiller municipal de Joinville-le-Pont à la Libération.

Quai du Barrage à Joinville

 

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16 décembre 2021 4 16 /12 /décembre /2021 00:01

Victorine Marie Charlotte Grand naît le 24 avril 1896 à Caluire-et-Cuire (Rhône). Elle est la fille de Mélitine Constance Tournet, brodeuse d’ornements d’église, et de son mari Antoine François Marie Grand, employé de commerce, qui vivent à Caluire, commune de la banlieue lyonnaise, rue Coste.

La famille s’installe ensuite à Lyon (4e arr.), Grande-Rue de la Croix-Rousse, où le père est propriétaire d’un atelier de tissage de soie. Il était secrétaire de la Société littéraire, historique et archéologique de Lyon et secrétaire de la Corporation des employés de la Soierie lyonnaise lors de son décès en février 1923.

Victorine Grand est la quatrième des six enfants du couple. Elle suit des cours d'instruction religieuse dans la paroisse Saint-Denis de la Croix-Rousse, où elle est distinguée par une mention en 1909.

Elle s’engage dans la vie religieuse dans les Petites Sœurs de l'Assomption, dont elle est membre en 1923. Elle porte le nom religieux de sœur Victorine-Marie. Elle est pensionnaire en 1931, de la communauté de cette congrégation à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Installée en 1921 dans le domaine du Parangon, qui avait accueilli une école puis un hôpital américain pendant la première guerre mondiale et ensuite un centre de la Croix-Rouge, le Parangon forme désormais des garde-malades, dispose d’un centre infantile et est un hôpital complémentaire de celui de Créteil. Il héberge en outre le noviciat de la Congrégation, avec 68 pensionnaires.

La supérieure est alors probablement Marthe Pouponnot, selon les indications du recensement de la population communale, où elle figure en première position, selon l’usage. C’est, de la même façon, sœur Victorine-Marie qui dirige l’institution en 1936 ; elle a alors 40 ans. Cette année-là, 74 sœurs sont recensées.

La date de décès de Victorine Grand n’est pas connue.

Le noviciat du Parangon en 1927

 

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