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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 00:01

Albert Gustave Bony naît le 13 juillet 1874 à Paris (1er arr.). Il est le fils de Louise Flore Stepler et de son époux Louis Nicolas Bony, marchands.

Exerçant le métier d’électricien, Bony épouse en février 1901 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) une italienne, Rina Maria Concetta Berti, brodeuse, avec laquelle il a déjà eu une fille. Ils vivent avenue de Diane.

Divorcé en décembre 1920, Bony épouse en juillet 1922 à Paris (11e arr.) Marie Reine Joséphine Grinweiser. Il vit toujours à Joinville-le-Pont, dans le quartier de Palissy, avenue Naast. En novembre 1924, il reçoit une lettre de félicitations ministérielle pour actes de courage.

À l’occasion de l’élection cantonale de janvier 1933 dans la 2e circonscription du canton de Saint-Maur (Seine, arr. de Sceaux), Bony prend position au nom d’un comité électoral d’action radicale joinvillaise, basé chez lui, contre le maire de la commune, Georges Émile Briolay, qui a reçu le soutien officiel du parti radical-socialiste. Dans une lettre parue dans l’hebdomadaire Union régionale, le 4 janvier 1933, Bony écrit que « De nombreux radicaux-socialistes de Joinville voteront contre ce candidat qui a cyniquement mystifié son parti en truquant le scrutin d’investiture. »

Le comité radical de Joinville compte, selon Bony, 35 membres parmi lesquels il y a 16 votants dont 11 se prononcent pour Briolay. Le vote est entériné par le comité cantonal radical de Saint-Maur, avec 31 électeurs de la 2e circonscription dont les 11 joinvillais.

Le maire de Joinville sera battu au second tour de scrutin par Louis Auguste Prieur, maire de Créteil, concentration républicaine (droite), qui recueille 49,2% des suffrages exprimés contre 32,8% à Briolay et 17,9% au communiste Marcel Depernet.

Veuf en avril 1938, Bony se remarie en décembre 1940, de nouveau à Joinville, avec Adelina Estère Pontecorboli. Il meurt dans la même commune le 22 août 1941. Il était âgé de 73 ans.

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 00:01

Adolphe Eugène Meslin naît le 31 décembre 1876 à Paris (11e arr.). Il est le fils de deux ouvriers cartonniers, Élisa Joséphine Jeanne Petitpas et son époux Paul Louis Alfred Meslin.

Devenu artisan doreur sur cuir et résidant 5, rue de Montmorency à Paris (3e arr.), Adolphe Eugène Meslin épouse en février 1904 dans ce même arrondissement Marie Germaine Granger. Ils auront au moins deux filles.

La famille est installée à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en 1925. Meslin intervient en août lors de l’assemblée générale de la caisse des écoles pour critiquer le caractère onéreux d’un voyage à Versailles. En octobre, il est élu trésorier de la section socialiste SFIO, qui a probablement été reconstituée en 1924, après le passage de la totalité de ses membres en 1920 au parti communiste. Le secrétaire est Georges Roger, futur adjoint au maire ; Claude Noizat, délégué aux Fédérations, complète le bureau.

Peut-être Meslin figure-t-il sur la liste de cartel des gauches constituée avec les radicaux-socialistes et des socialistes indépendants pour les élections municipales de mai 1925. La liste recueille une moyenne de 648 voix, soit 28,4% des 2275 suffrages exprimés pour 2310 votants sur 2761 inscrits. La liste du cartel devance celle des communistes (480 voix, 21,1%) et arrive derrière l’Union républicaine (1080 voix, 47,5%). Au second tour, après le retrait des communistes, l’Union républicaine d’Henri Vel-Durand remporte les 27 sièges à pourvoir.

Adolphe Eugène Meslin meurt le 2 décembre 1938 à Joinville. Il était âgé de 61 ans et résidait avenue du Bac, dans le quartier de Polangis.

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5 février 2018 1 05 /02 /février /2018 00:01

Eugène Pierre Farges naît le 1er août 1888 à Paris (15e arr.). Il est le fils de Rosalie Fabre et de son époux, André Farges, marchands de vins, rue de Vaugirard.

En février 1913, Pierre Farges épouse Geneviève Vilnat à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où ses deux frères André et Maurice étaient déjà installés dans le quartier de Polangis, avenue Pauline.

Lors des élections municipales de novembre 1919 à Joinville, Pierre Farges, qui n’était pas candidat au premier tour, figure au second tour sur la liste socialiste SFIO conduite par Georges Laruelle. Il obtient 497 suffrages pour 1518 exprimés (32,7%). Il y avait 2491 inscrits et 1537 votants. La liste socialiste n’a pas d’élu, la liste dirigée par Henri Vel-Durand, comprenant des radicaux dissidents, des radicaux-socialistes et de socialistes indépendants, emporte tous les sièges.

En 1936, Pierre Farges, qui réside alors à Aubervilliers (Seine, act. Seine-Saint-Denis), est président de l’Union des anciens combattants et victimes de la guerre de la région parisienne. Il reçoit une mention honorable au titre de son activité mutualiste.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Pierre Farges est un résistant engagé dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Pierre Farges meurt le 19 février 1959 à Vierzon (Cher). Il était âgé de 70 ans.

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 00:01

Louis Destouches naît le 14 mars 1760 dans le village du Pont de Saint-Maur. Il est le fils de Louis Destouches et de Marie Michèle Cornu. Il est limonadier et marchand de vin à La Branche du Pont de Saint-Maur, commune née de la scission en 1790 de l’ancienne paroisse Saint-Nicolas.

Il est marié avec Marie Anne Granger, née vers 1770. Ils auront au moins cinq enfants .

Après des incidents alors que Jean-Charles Contour a été élu maire fin 1792, il regrette la séparation intervenue un an et demi plus tôt entre Saint-Maur et La Branche du Pont de Saint-Maur. Dans une lettre de la municipalité de Saint Maur au conseil de Paris, datée du 25 août 1792, le maire de Saint-Maur, Gauthier, déplore que « deux municipalités ont été tolérées » (celle de Saint-Maur et celle La Branche du Pont) et demande si cette dernière doit subsister. Son courrier fait mention d’une « liste des citoyens de La Branche qui étaient partisans de l’union », dans laquelle figure le premier maire, E. Lheureux, Vingdlet, et les trois frères Cornu : Antoine (1746-après 1822), bourrelier, Jean (1756-après l’an VIII), marchand de vin, et Louis.

Ses deux frères ont siégé dans des municipalités de la période révolutionnaire : Jean en 1791 puis en l’an 8, Pierre Antoine en l’an 9.

Louis Destouches est membre de la municipalité élue en avril 1818 à La Branche du Pont de Saint-Maur en tant que conseiller municipal. Le maire est Jean Joseph Robin. Il est de nouveau conseiller municipal en 1824 avec Claude Joseph Jacmart qui a succédé à Robin en 1821. En 1831, il est désigné une nouvelle fois avec Laurent Nicolas Pinson. Le 28 mai 1837, il obtient 24 voix pour 46 votants sur 61 inscrits au suffrage censitaire et est élu dès le premier tour ; le maire est toujours Laurent Nicolas Pinson. Il n’est pas réélu en 1843.

Louis Destouches est vivant lors du décès de sa fille Louise Cécile Destouches, veuve Jean Fleury, le 27 avril 1848. Il a alors 88 ans. Sa date de décès n’est pas connue.

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 00:01

Pierre Antoine Louis Destouches, désigné sous le prénom d’Antoine, naît le 29 juin 1746 dans le village du Pont de Saint-Maur. Il est le fils de Louis Destouches et de Marie Michèle Cornu. Il est bourrelier à La Branche du Pont de Saint-Maur, commune née de la scission en 1790 de l’ancienne paroisse Saint-Nicolas.

Après des incidents alors que Jean-Charles Contour a été élu maire fin 1792, il regrette la séparation intervenue un an et demi plus tôt entre Saint-Maur et La Branche du Pont de Saint-Maur. Dans une lettre de la municipalité de Saint Maur au conseil de Paris, datée du 25 août 1792, le maire de Saint-Maur, Gauthier, déplore que « deux municipalités ont été tolérées » (celle de Saint-Maur et celle La Branche du Pont) et demande si cette dernière doit subsister. Son courrier fait mention d’une « liste des citoyens de La Branche qui étaient partisans de l’union », dans laquelle figure le premier maire, E. Lheureux, Vingdlet, et les trois frères Cornu : Antoine, Jean (1756-après l’an VIII) – à l’époque notable et Louis, limonadier et marchand de vin (1760-après 1822), futur conseiller municipal.

Pierre Antoine Destouches est membre de la municipalité élue en fructidor an 9 (1801) à La Branche du Pont de Saint-Maur en tant que notable. Le maire est Laurent Pinson. Son frère, Louis Destouches, siège au conseil municipal de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur puis de Joinville-le-Pont (nouveau nom de la commune) entre 1818 et 1840.

Pierre Antoine Destouches meurt le 04 mars 1829 à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur à l’âge de 83 ans. Il résidait rue de la Montagne et n’était pas marié.

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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 00:01

Henri Ernest Désiré Ridoux naît le 24 novembre 1897 à Calais, Pas-de-Calais. Il est le fils de Marie Noyelle, ménagère, épouse d’Édouard Henry Ridoux, employé.

En septembre 1912 à Pantin, il se marie avec Fernande Émilie Lhirondelle.

Ridoux s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en 1927 et exerce la profession d’employé de banque.

En mai 1935, Henri Ridoux est candidat aux élections municipales de Joinville sur la liste des Gauches républicaines, conduite par le maire sortant Georges Briolay, et qui comprend des radicaux-socialistes et des socialistes indépendants. La liste revendique le bilan de la municipalité sortante, avec selon elle d’importants travaux d’amélioration et d’embellissement ; elle explique la hausse des impôts locaux par l’aggravation des charges imposées à la commune (contingent, chômage, moins-values sur les recettes). La liste propose un programme axé sur l’assainissement et les travaux de viabilité, souhaitant faire pression auprès des pouvoirs publics pour la réalisation des grands travaux d’outillage national (élargissement du pont de Joinville, suppression du passage à niveau) afin de réduire le chômage.

Au premier tour, le 5 mai 1935, la liste de centre-gauche    arrive en seconde position derrière la liste de droite de l’Union des républicains du futur maire Léon Lesestre qui obtient 32,6% des 2856 suffrages exprimés pour 2923 votants sur 3433 inscrits. La liste du Groupement des gauches républicaines recueille une moyenne de 765 voix, soit 26,8%. Elle devance la liste communiste du futur maire de Joinville, Robert Deloche (23,5%) et celle des socialistes (12,3%), qui s’uniront au second tour. Ridoux avait obtenu 749 votes.

Le second tour le 12 mai 1935 voit une sérieuse baisse des suffrages de la liste maintenue, face aux deux concurrentes, la droite obtenant 1160 des 2826 suffrages exprimés, soit 41% et 25 sièges, tandis que la gauche unie la talonne avec 1100 votes, soit 39%, et 2 élus. La liste des sortants se contente de 566 voix en moyenne, soit 20%, et n’a pas de conseiller municipal. Ridoux a 540 votes. Cet échec des radicaux, qui intègreront le Front populaire l’année suivante, marque la fin d’une période où le parti dominait la vie politique locale.

Henri Ridoux résidait avenue du Bac, dans le quartier de Polangis.

Il émigre, avec son épouse et son fils Serge aux États-Unis, où il meurt en 1942, âgé de 44 ans ; il est enterré au cimetière Saint-Marys-of-the-Lake à Lakewood, New Jersey.

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 00:01

Nestor Jean Marie de Caluwé naît le 15 juillet 1845 à Gand (Belgique) dans une famille de la noblesse flamande. Il épouse en octobre 1871 à Paris (3e arr.) Marie Augustine Eugénie Carlier, fille d’un maroquinier. Il monte lui-même, toujours en 1871, une entreprise de maroquinerie, qui obtient un prix lors de l’exposition universelle de 1878. Elle est dissoute en 1879 mais de Caluwé continue d’exercer le métier de maroquinier.

Nestor et Augustine de Caluwé auront quatre filles. Ils s’installent au début du siècle à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier de Palissy, au 8, rue de Brétigny (qui devient après-guerre l’avenue du président Wilson), où ils élèvent plusieurs de leurs petits-enfants.

Nestor de Caluwé est candidat aux élections municipales générales de 1904 à Joinville sur une liste définie comme nationaliste par Le Petit Parisien (Moulinet, Provin, Dalbavie, Raoult, Dupré). La liste s’oppose à celle du maire radical-socialiste Eugène Voisin et à une liste socialiste (Lacroix, Lebègue). Nestor de Caluwé figure en 20e position sur 23 et obtient lors du 1er tour le 1er mai, 321 voix, soit 28,7% des suffrages exprimés, se situant ainsi au 43e rang sur 53 candidats. Il n’est pas élu au second tour, sa liste remportant un seul des 23 sièges en jeu.

En décembre 1917, de Caluwé participe à la collecte humanitaire organisée par le maire de Joinville, Ernest Mermet (radical dissident).

Nestor de Caluwé meurt le 1er février 1923 à Joinville. Il était veuf et âgé de 77 ans.

 

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24 janvier 2018 3 24 /01 /janvier /2018 00:01

Raymond Vialatelle naît le 27 décembre 1912 à Paris (4e arr.) en même temps que sa sœur jumelle Raymonde. Ils sont les enfants de Marie Mélanie Marcaud et de son époux Philippe Vialatelle, marchands de vins d’origine auvergnate.

La famille va connaître un sort peu enviable. Philippe Vialatelle, le père est blessé deux fois pendant la première guerre mondiale. Il rachète en avril 1924 l’ancienne salle Masson, hôtel, café, restaurant, tabac situé 28, avenue Pauline, dans le quartier de Polangis à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il meurt cependant en 1930, à 46 ans. Son épouse, Marie Vialatelle poursuit l’exploitation avec ses deux enfants survivants, car elle avait perdu une fille en jeune âge. Mais la jumelle Raymonde meurt en février 1934.

Le fiancé de cette dernière, Georges Meunier, un voisin, décide de se suicider en entraînant avec lui dans la mort la mère de Raymonde, qu’il suppose désespérée. Il la blesse mortellement à coup de revolver en juillet 1934 et est lui-même très gravement atteint.

Seul survivant, Raymond Vialatelle poursuit l’exploitation de l’établissement qui devient, de février 1935 à octobre 1938, le lieu d’accueil de très nombreuses manifestations politiques ou sociales, notamment communistes.

La salle Vialatelle héberge notamment des réunions des Amis de l'Urss, du Secours rouge international, de l’Union des comités de chômeurs de la région parisienne. La Cgt y tient la permanence de sa section métallurgique et lors d’un grand meeting contre le lock-out des personnels des usines Pathé-cinéma, en août 1937, le quotidien L’Humanité voit « plus d'un millier d'auditeurs » restés dans la rue faute de place à l’intérieur. Le Pcf y tient des réunions de cellules ou des comités de diffusion de L’Humanité et les organisations membres du Front populaire s’y retrouvent.

Sans parler des permanences régulières, la presse socialiste et communiste mentionne une vingtaine d’évènements dans la salle Vialatelle en quatre ans.

Raymond Vialatelle s’était marié en décembre 1934 à Joinville avec Marie Louise Françoise Louis.

Mobilisé pendant la deuxième guerre mondiale, comme canonnier au 118e régiment d'artillerie, il est grièvement atteint par des éclats de bombe le 15 juin 1940, alors qu'il creusait une tranchée à Vaux-les-Palameix (Meuse). Il est amputé du bras gauche et perd l’usage de l'œil gauche. En août 1941, il est décoré de la médaille militaire.

Raymond Vialatelle meurt le 28 juin 1992 à Chevry-Cossigny (Seine-et-Marne). Il était âgé de 79 ans.

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 00:01

Eugin Thime naît le 10 février 1830 à La Charité-sur-Loire (Nièvre). Il est le fils de Marguerite Guillemot et de son époux Jean Baptiste Thime, tisserand. Son prénom sera fréquemment orthographié Eugène.

Tailleur de pierres à Nevers (Nièvre), Eugin Thime y épouse en octobre 1855 Anne Genevois, lingère, originaire du Maine-et-Loire. Les milieux d’origine des deux mariés sont très modestes, leurs parents ne sachant pas signer. Ils résident rue de la Préfecture puis rue des Juifs ; Thime est devenu cordonnier. En 1861, la famille, qui a alors deux enfants, s’installe à Paris, d’abord rue Caumartin (9e arr.), ensuite rue Saint-Nicolas-d’Antin (8e arr.) exerçant toujours le métier de cordonnier-bottier.

Lors de la naissance de leur cinquième enfant en 1872, les Thime vivent à Saint-Maurice (Seine, act. Val-de-Marne). Trois ans plus tard, ils sont dans la commune voisine de Joinville-le-Pont où naît la dernière fille de la famille.

À l’occasion des élections législatives du 21 aout 1881, Thime est, avec le conseiller municipal Alphonse Demeestère, l’un des deux délégués des électeurs joinvillais au sein du Comité central anti-opportuniste composé dans les cantons de Vincennes et Charenton (département de la Seine), qui soutient le député, classé à l’extrême gauche, Alfred Talandier, qui l‘emporte contre le bonapartiste Charles Delagneau, ancien préfet.

Membre de la société de libre-pensée de Saint-Maur-des-Fossés, Thime va jouer un rôle dans la propagation des idées anticléricales dans la région. Il introduit en 1885 dans sa société les joinvillais qui, comme Henry Vaudémont, peinaient à créer un groupe propre à Joinville. Ce dernier, journaliste, présente Thime comme un « humble et dévoué serviteur de la République et de la libre-pensée ». Il était probablement franc-maçon et membre de la loge Le Globe de Vincennes.

En juillet 1885, Thime est de nouveau l’un des quatre délégués des électeurs de Joinville au sein du comité central radical-socialiste du département de la Seine, avec Henri Diot, Demeestère, conseillers municipaux et Louis Vaudey, ancien conseiller municipal. Les trois autres sont commerçants tandis que Thime se présente comme ouvrier. Vaudémont raconte une soirée de l’hiver 1887 où Demeestère (70 ans), Thime et lui-même sont revenus d’une réunion radicale à Charenton vers 1h du matin par un pied de neige (env. 6 km).

Au cours des élections municipales de mai 1888, Thime est candidat en 20e position pour 21 sièges sur la liste du comité électoral républicain radical-socialiste, conduite par Alphonse Demeestère, conseiller sortant, qui se présente contre celle du maire sortant républicain, Gabriel Pinson. Les radicaux emportent seulement trois sièges, et Thime n’est pas élu.

Thime participe à la campagne de Jules Ferdinand Baulard lors de sa réélection en 1893. Il est une dernière fois désigné comme délégué de Joinville au bureau de l’Union des radicaux-socialistes de la 2e circonscription de Sceaux en février 1897 ; il semble cependant avoir déjà quitté son domicile de la rue d’Aval l’année précédente. En 1898, il est remplacé par Diot dans cette fonction.

Deux filles d’Eugin Thime, Alexandrine et Antoinette avaient épousé à Joinville en 1880 et 1883 deux fils de Justine Zo et QueveutDieu Ythier, Ernest et QueveutDieu Gustave. Ces mariages, comme la naissance d’Alfred Eugène en 1878 ou l’enterrement d’Arthur Francis en 1891 à Joinville, avaient eu pour témoins des personnalités de la libre-pensée et du radicalisme du canton.

Toujours cordonnier, Thime réside avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine (Seine, act. Hauts-de-Seine) entre 1899 et 1902 puis avenue Parmentier à Paris (11e arr.) en 1904.

Un mois jour pour jour après son épouse, Eugin Thime meurt le 26 décembre 1904 à l’hôpital Saint-Antoine (Paris, 12e arr.). Il était âgé de 74 ans.

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20 janvier 2018 6 20 /01 /janvier /2018 00:01

Jules Corbière naît le 13 décembre 1883 à Saint-Chinian (Hérault). Il est le fils Mélanie Rose Sophie Jeay et de son époux François Corbière, peintre.

Il va exercer le même métier que son père et épouse, en décembre 1907 à Longjumeau, (Seine-et-Oise, act. Essonne) Eugénie Fernandine Bender, fille d’un allumeur de réverbères d’origine alsacienne, territoire alors occupé par l’Allemagne. Ils auront au moins deux enfants.

Jules Corbière est installé en 1911 avenue du Rond-Point, dans le quartier de Palissy à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Jules Corbière meurt le 7 mars 1961 à Limeil-Brévannes (Seine-et-Oise, act. Val-de-Marne). Il était âgé de 77 ans.

C’est peut-être lui le militant socialiste SFIO joinvillais, désigné en tant que « Corbières » à trois reprises par le quotidien L’Humanité en 1912 et 1913, aucun « Corbières » n’étant recensé dans la commune en 1911.

En avril 1912, Corbières est candidat, en treizième position, pour une investiture pour les élections municipales de mai à Joinville. La commission des candidatures de la fédération de la Seine valide sa place sur la liste SFIO, conduite par Émile Lebègue. En fusionnant avec une liste radicale dissidente et une liste libérale, les socialistes obtiendront sept sièges sur 23 au second tour de scrutin, battant la liste radicale-socialiste officielle, conduite par Georges Briolay, adjoint au maire dans la municipalité sortante d’Eugène Voisin, qui ne se représentait pas ; Corbières n’est pas élu.

Il est désigné en janvier 1913 comme membre de la commission exécutive de la section SFIO, dont Émile Graillat est le secrétaire. Il est reconduit dans cette fonction en mai de la même année et désigné comme un des correspondants du quotidien socialiste L’Humanité, Alphonse Mibord étant devenu secrétaire.

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