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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 01:01

Pierre Ursin Marcellis naît le 2 avril 1783 dans la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur, qui couvre alors le village de Pont-de-Saint-Maur, futur Joinville-le-Pont. Garçon-maréchal ferrant en l’an 10 (1802), il vit la Révolution française dans la nouvelle commune de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Il s’y marie en septembre 1813 avec Anne Françoise Louise Clément. Ils auront six enfants. Son atelier artisanal, situé rue de Paris, à proximité du bourg de Saint-Maur, emploie plusieurs ouvriers.

En mars 1830, Marcellis devient membre du conseil municipal en remplacement de Michel François Rousseau, décédé. Il est nommé par arrêté préfectoral, sur proposition de Claude Pierre Jacmart, le maire de la commune qui va initier la transformation en 1831 du nom de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur en Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) ; elle sera réalisée par son successeur, Laurent Nicolas Pinson. Le nouvel édile est présenté comme propriétaire, marié, père de quatre enfants et disposant d’une fortune de 1 200 francs (somme assez modeste).

Au cours du renouvellement par moitié du conseil municipal le 2 novembre 1834 ; Marcellis est élu pour six ans. Il est réélu le 6 juin 1840 au premier tour, lors d’un scrutin au suffrage censitaire. Marcellis recueille 29 voix sur 43 votants et 64 électeurs inscrits. Il ne participe pas à la dernière élection municipale de la monarchie de Juillet en 1846.

Pierre Ursin Marcellis meurt le 28 décembre 1854 à Paris (10e arr.). Il était âgé de 71 ans.

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 01:01
Sceau de l'an 12
Sceau de l'an 12

Étienne François Yvon naît en 1722. Il est le fils d’Anne Marguerite Brebier et de son époux Étienne Yvon, un hôtelier devenu un bourgeois de la ville petite ville de Dourdan (act. Essonne).

Yvon entame une longue carrière judiciaire. Clerc de procureur au Châtelet, le tribunal de Paris, il est nommé procureur par le roi Louis XV et prête serment le 21 janvier 1752. Jouissant d’une évidente fortune, Yvon réside à Paris dans le quartier de paroisse Saint-André-des-Arts (act. 6e arr.), 4, rue Saint-Antoine. Il acquiert en avril 1761 de la veuve d’un commissionnaire de bois décédé une ferme, une maison et terres dans le village de Pont de Saint-Maur, qui dépend alors de la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur au plan spirituel, mais dispose de son autonomie en matière fiscale.

Bien qu’il ait alors atteint un âge assez avancé, Yvon poursuit son rôle de magistrat pendant la Révolution. Il est juge-suppléant au Tribunal civil de la Seine, rue des Tournelles puis juge titulaire en frimaire an 4 (décembre 1795).

Dans sa résidence parisienne, comme dans le village du Pont-de-Saint-Maur, Yvon va jouer un rôle significatif au début de la Révolution française.

Il est élu le 16 juin 1791 lors de l’assemblée primaire de la section de la place Royale, pour siéger au sein de l'assemblée électorale du département de Paris, qui regroupe les délégués des 48 sections urbaines et des 16 cantons ruraux. Chaque centaine de citoyens actifs avait le droit de désigner un électeur.

Lors de la première séance, le vendredi 26 août 1791, Yvon, qui a 69 ans, doit à son âge de siéger au sein du bureau provisoire, au côté du doyen, M. Cozette. Yvon obtiendra quelques voix, mais ne sera pas élu, lors de la désignation du bureau définitif de l’assemblée pas plus que, les 8 et 9 septembre, quand il s’agira d’envoyer un député à l’Assemblée nationale.

S’il n’est pas mentionné sur la liste des électeurs du club de la Sainte-Chapelle publiée en 1791, il apparaît sur celle de 1792. Le seul fait d'avoir appartenu à ce club, réputé modéré, devint un motif d'exclusion de l'assemblée électorale de 1792.

Le village du Pont-de-Saint-Maur devient, en février 1790, une municipalité à part entière, sous le nom de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, malgré les contestations de la municipalité de Saint-Maur. Le village se rebaptisera Joinville-le-Pont (act. Val-de-Marne) en 1831. Yvon devient commandant d’une garde nationale de 120 hommes, regroupant la quasi-totalité des hommes majeurs du village, qui compte 409 habitants en l’an 3 (1794). Selon l’historien de Saint-Maur Émile Galtier, « cette garde est en activité, presque armée, habillée et instruite ; elle monte exactement toutes les nuits, elle a son corps de garde et sa chambre d'arrêt ou prison. »

C’est au nom de la garde nationale mais également de la municipalité du Pont-de-Saint-Maur, qu’Yvon présente en octobre 1790 devant le directoire du département de Paris un « mémoire pour établir l'importance de cette municipalité et l'utilité de son maintien pour la sûreté de la navigation » sur la Marne. Cette intervention jouera un rôle sans doute décisif pour maintenir l’existence d’une commune séparée.

L’année suivante, Yvon pour l’équipement de sa garde et obtient 500 cartouches du bureau municipal (faisant office de direction du département), qui prend en compte « les services fréquents que Paris reçoit » du bataillon du Pont de Saint-Maur.

Le 21 septembre 1791, la garde nationale, dont l’abbé Bauche est l’aumônier, joue un rôle important dans la cérémonie organisée pour la publication de l’acte constitutionnel que proclame le prêtre. Le soir, un feu est allumé au milieu du pont, et on y danse jusqu’au milieu de la nuit. Bauche et Yvon auront été, bien qu’ils n’y vivent pas, parmi les plus fervents partisans de l’autonomie communale de la future Joinville-le-Pont.

Étienne François Yvon, meurt à Paris le 16 germinal an 4 (5/04/1796), n’ayant semble-t-il pas cessé son activité judiciaire. Il était dans sa soixante-quatorzième année.

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24 juin 2016 5 24 /06 /juin /2016 01:01
Le château Moynat à Saint-Maur
Le château Moynat à Saint-Maur

Jean Claude Moynat naît à Lyon (actuel 1er arr.) où il est baptisé le 28 mars 1763 dans la paroisse Saint-Pierre et Saint-Saturnin. Il est le de fils Jean-Claude Moynat, agent de change et d'Elisabeth Vandière, sa femme, qui résident rue Sainte-Catherine, au pied des pentes de La Croix-Rousse.

Le jeune garçon perd son père alors qu’il n’a pas dix ans, et sa mère quatre ans plus tard. Il va devenir lui aussi agent de change, à Paris en 1789, où il vivait depuis trois ans.

Pendant la Révolution, il est mêlé au scandale politico-financier dit de la Compagnie des Indes, du fait de ses relations avec Berthold Proly (1750 – an 2), homme d’affaires engagé dans le mouvement des Exagérés, proche de Hérault de Séchelles et Jacques-René Hébert ; le mouvement s’oppose à Maximilien Robespierre. Moynat est arrêté le 6 frimaire an 2 (27/11/1793) et interrogé par D.-E. Laurent, administrateur de la police ; une perquisition est faite à son domicile. Cependant, rien de suspect n’est retenu contre lui, et, sur la foi de certificats de la Trésorerie nationale, où il a été employé, sa mise en liberté est ordonnée.

En l'an 9 (1801), Moynat, qui réside alors, rue de la Michodière, fait partie des notables constituant la municipalité parisienne. Mais il est avant tout un entrepreneur florissant ; dans la Haute-Savoie dont est originaire sa famille paternelle, on le surnommera « le Millionnaire ». Dès 1805, il fait partie des 200 actionnaires composant l’assemblée générale de la Banque de France et continuera de l’être jusqu’à son décès. En 1818, il participe à la création de la Compagnie d’assurances maritimes contre le risque de guerre.

Il possède un hôtel particulier à Paris (9e arr.), rue Basse-du-Rempart, rue détruite lors de l'élargissement des boulevards des Capucines et de la Madeleine. En mars 1824, il achète le domaine de Polangis, qui avait été la propriété du maréchal Oudinot, dans ce qui s’appelle toujours La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur et deviendra sept ans plus tard Joinville-le-Pont. Il figure au premier rang de la liste des contribuables de la commune, ce qui fait donc de lui un électeur censitaire.

En 1831, Moynat achète aux enchères le Grand Parc de Saint-Maur (159 ha), ayant appartenu au duc d'Aumale, dernier descendant des Condé. En septembre 1835, Moynat vend Polangis à Charles-Pierre Chapsal, grammairien et futur maire de Joinville.

Le 2 novembre 1834, Moynat était entré au conseil municipal de Joinville, dont le maire est Laurent Nicolas Pinson. Il démissionne le 8 février 1837 et décède deux mois plus tard, le 25 avril 1837 à Paris (2e arr.). Il était âgé de 74 ans.

Charlotte Thérèse Bertheaume et Jean Claude Moynat s’étaient mariés à Paris en décembre 1836. D’une première union, ce dernier, avait eu un fils, Jean-Charles Moynat (1806-1853), qui sera maire de Saint-Maur-des-Fossés de 1845 à sa mort.

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17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 01:03

Nicolas Spycket (v. 1750-après 1800), carrier, secrétaire-greffier de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Nicolas Jacques Spycket exerce la profession de carrier dans le village du Pont de Saint-Maur où il est installé, au moins depuis 1787 avec son épouse, Catherine Josèphe Devaux. Ils y ont au moins un enfant.

Il est secrétaire-greffier (membre de l’exécutif municipal) en février 1790, dans la première municipalité de facto constituée avant la reconnaissance de la nouvelle commune ; il est élu en novembre 1790 à la même fonction, toujours avec Edme Lheureux comme maire. Cependant, en septembre 1791, c’est le père Nicolas Bauche, desservant de la chapelle Saint-Léonard, qui est secrétaire-greffier et assure la publication de l’acte constitutionnel le 25 septembre.

En l’an VIII (1800), quand les municipalités communales sont rétablies, Nicolas Spycket redevient membre de l’assemblée, toujours en tant que secrétaire-greffier ; Laurent Pinson est maire de la commune. Spycket n’est pas reconduit dans cette fonction dans la municipalité de de l’an IX.

Ses dates de naissance et de décès ne sont pas connues. Nicolas Spycket n’est pas recensé dans la commune en l’an X (1802). Peut-être faut-il le rapprocher des Spycket, originaires de Chimay dans le Hainaut (actuellement en Belgique) où plusieurs Nicolas sont attestés (nés en 1749, 1751 et 1755).

Sources : Le Vieux Saint Maur, n° 1, 2ème série, 6ème année, 1929 ; Émile Galtier, Histoire de Saint Maur, E. Champion Paris, 1923 ; Almanach général du département de Paris pour l'année 1791, impr. de Devaux, 1791 ; René Denilauler (manus.) ; Arch. nationales, Paris (T 14936).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 01:01

Jacques Moignard (1752-1813), cultivateur, notable de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Jacques Moignard naît le 9 avril 1752 au Pont de Saint-Maur. Il est le fils de Jacques Moignard et Marie Marguerite Cirier (ou Sirier), sa femme. Il épouse Françoise Grenault (ou Grenot, 1752-1813), avec laquelle il aura six enfants. Il est noté sur certains registres comme Moignaux ou Moigneaux.

Jacques est cultivateur au village du Pont de Saint-Maur, où il réside rue Saint Maur. Il est élu au sein du conseil général de la commune de La Branche du Pont de Saint-Maur en tant que notable (conseiller municipal) dans la municipalité désignée le 4 avril 1793 avec pour maire Nicolas Lheureux. Il exerce la même fonction sous son successeur en mai de la même année, Charles Laurent Parvy.

Jacques Moignard meurt le 27 juin 1813 à La Branche du Pont de Saint-Maur. Il est âgé de soixante-et-un ans.

Sources : Arch. du Val-de-Marne (état-civil, recensements).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 01:09

Louis Lucot (vers 1739 – après l’an X), blanchisseur, notable puis officier municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Louis Toussaint Lucot est né vers 1739. Il épouse Marie Anne Chauvin ou Chovin (1739 - an XII [1805]) et aura au moins un enfant : Jean Baptiste (1775-après 1848). Il exerce la profession de blanchisseur.

En novembre 1790, Louis Lucot est membre du conseil général de la commune en tant que notable (conseiller municipal), le maire étant Edme Lheureux. Sa place éventuelle dans la municipalité conduite par Jean Charles Contour n’est pas connue. On le retrouve comme officier municipal dans la municipalité élue le 4 avril 1793 avec Nicolas Lheureux en tant que premier magistrat. Il exerce la même fonction, qui équivaut à celle d’adjoint au maire, sous son successeur, Charles Laurent Parvy.

En l’an VIII (1800), quand les municipalités communales sont rétablies, Louis Lucot redevient membre de l’assemblée, en tant que notable. Il n’est pas reconduit dans cette fonction lors des élections de l’an IX.

En l’an X, Louis et Marie Anne Lucot résident quai Beaubourg. Il est âgé de 63 ans. Sa date de décès n’est pas connue. Leur petit-fils, Jean Louis Nicolas Lucot, entrepreneur de maçonnerie (né en l’an III [1795]), sera conseiller municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur en 1830 puis de Joinville-le-Pont (nouveau nom de la commune) en 1834 et 1843.

Sources : Émile Galtier, Histoire de Saint Maur, E. Champion Paris, 1923 ; Arch. du Val-de-Marne (état-civil, recensements, élections).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 01:08

Jean Lejeune (1752-1829), maréchal-ferrant vétérinaire, officier municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Jean Lejeune naît le 15 novembre 1752 à Barbezieux (Charente). Il est maréchal-ferrant, présenté comme maréchal-expert en 1791. En l’an XIV (1806), il indique être artiste vétérinaire. Il épouse, en secondes noces, en vendémiaire an XIV Anne Suzanne Frappé. Ils ont au moins deux enfants : Jean Pierre (né en l’an XIV) et Jean François Aimé (1807-1810).

Son atelier de maréchalerie était contigu à la chapelle Saint-Léonard, lieu de culte du village du Pont de Saint-Maur. En novembre 1792, le directoire du district de Bourg-la-Reine, dont dépend la commune, « autorise le citoyen Lejeune, maréchal, à faire reconstruire une partie du mur du cul d’œuf de la chapelle Saint-Léonard qui menace ruine et qui communique avec sa forge si bien que, par les crevasses, des étincelles viennent tomber sur la table où sont les ornements de ladite chapelle ». Le maintien d’un site religieux est un enjeu politique dans la commune, puisque lors de sa création en 1790, son existence avait été un des arguments de la séparation d’avec l’ancienne paroisse Saint-Nicolas.

Jean Lejeune est élu officier municipal (adjoint au maire) en février 1790, dans la première municipalité de facto constituée avant la reconnaissance de la nouvelle commune ; il est élu en novembre 1790 toujours avec Edme Lheureux comme maire. Son rôle n’est pas connu pendant le mandat de Jean-Charles Contour, mais on le retrouve, encore officier municipal, en 1792 avec Nicolas Lheureux comme maire puis en 1793, le premier magistrat étant Charles-Laurent Parvy.

Il résidait quai Beaubourg à La Branche du Pont de Saint-Maur, au moins depuis l’an X (1802).

Jean Lejeune meurt le 6 avril 1829, âgé de 77 ans, à La Branche du Pont de Saint-Maur.

Sources : Conseil général de la Seine : état des communes à la fin du XIXème siècle, Montévrain, 1906 ; Émile Galtier : Histoire de Saint-Maur-des-Fossés, Édouard Champion, 1913 ; Arch. du Val-de-Marne (état-civil, recensements) ; Arch. de Charente (état-civil).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 01:06

Antoine Henry (né vers 1761), maréchal-ferrant, notable de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Antoine Henry naît vers 1761. Il est maréchal-ferrant au Pont de Saint-Maur (village qui deviendra Joinville-le-Pont). Son atelier, situé rue du Pont, est une des activités économiques les plus importantes du village, puisqu’il a en l’an X (1802) deux aides, garçons maréchal, et un apprenti résidant chez lui. Il a alors 41 ans.

Il est membre de la municipalité élue en fructidor an IX à La Branche du Pont de Saint-Maur en tant que notable. Le maire est Laurent Pinson.

La date de décès d’Antoine Henry n’est pas connue.

Sources : Liste des notables communaux du département de la Seine, Chaignieau aîné, Paris, fructidor an IX (1801) ; Arch. du Val-de-Marne (recensements).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 01:08
Fournier, Joseph-Michel

Fournier, (né en 1763), agent municipal de La Branche du Pont de Saint-Maur en l’an VIII, administrateur du département de la Seine, directeur de manufacture.

Joseph Michel Fournier, naît à Chartres (Eure-et-Loir) le 6 avril 1763. Il est le fils d’un menuisier.

Il exerce d’abord la profession d’instituteur. Au début de la révolution, travaillant comme maître de pension, il devient secrétaire-greffier de la commune de Pantin en 1790. Fournier est élu administrateur au Conseil provisoire du département de Paris par le canton de Pantin le 26 août 1792 et son mandat se termine en janvier 1793. Il devient commissaire du Directoire exécutif départemental dans le canton de Colombes en l’an IV, puis du canton de Vincennes, en vendémiaire an V.

Il va alors se fixer dans cette commune où il épouse la même année Marie Catherine Geneviève Bourdon.

Fournier est nommé membre de l’Administration centrale du département de la Seine par le Directoire exécutif, le 28 fructidor an V où il siège jusqu’à l’échéance de son mandat en germinal an VI.

À partir de l’an VI, il est agent municipal de Vincennes, puis président de l'administration centrale de Vincennes.

Il retrouvera le poste d’administrateur du département le 18 messidor an VII ; destitué par le Directoire exécutif, 28 fructidor an VII. Après avoir demandé à administrer une sous-préfecture, ce qu’il ne semble pas obtenir, Fournier va se consacrer à des activités économiques, résidant toujours à Vincennes, rue de la Pissotte puis devenant directeur de manufacture en l’an IX.

Fournier signe le registre d’état-civil de La Branche du Pont de Saint-Maur (future Joinville-le-Pont) comme agent municipal le 30 brumaire an VII (20/11/1798). C’est Jean Acher qui paraphait, avec le même titre, quelques jours auparavant puis est à nouveau signalé, dans les mêmes fonctions peu après. Fournier a sans doute exercé cette mission soit en remplacement de Fournier, soit à l’occasion d’une mission spéciale dans la commune.

Un agent municipal fait fonction de maire délégué de la municipalité de canton dans une commune.

La date de décès de Joseph Michel Fournier n’est pas connue.

Sources : Arch. du Val-de-Marne (état-civil) ; Arch. de l’Isère (état-civil) ; Almanach général du département de Paris pour l'année 1791 ; Liste des notables communaux du département de la Seine, Chaignieau aîné, Paris, fructidor an IX (1801) ; Sigismond Lacroix, Le département de Paris et de la Seine pendant la Révolution (février 1791 — ventôse an VIII), Société de l'histoire de la Révolution française, Paris, 1904.

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

Signature de Fournier en l'an V

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 01:06

Jean Guigneré (né en 1763 – après 1802), marchand de bois, agent national de La Branche du Pont de Saint-Maur.

Jean Guigneré naît en 1763. Il est signalé comme jardinier et marchand de bois en 1793 puis comme garde forestier en l’an X (1802). Il est l’époux de Geneviève Houdart dont il aura au moins un fils : Aubin Marie (né en 1793).

Guigneré, signe plusieurs registres d’état-civil de la commune de La Branche du Pont de Saint-Maur le 22 pluviôse an II (10/02/1794). Il est mentionné avec la qualité d’agent national dans la municipalité élue le 4 avril 1793. Le maire est alors Charles-Laurent Parvy.

L’agent national est instauré le 28 brumaire an II (18/11/1793) par Jacques Nicolas Billaud-Varenne au nom du Comité de salut public. Il représente le gouvernement révolutionnaire auprès de la commune, en remplacement du procureur.

Suivant l'article 14 du décret du 4 frimaire an II, l’agent national est « chargé de requérir et de poursuivre l'exécution des lois, ainsi que de dénoncer les négligences apportées dans cette exécution, et les infractions qui pourraient se commettre ». Il doit parcourir son territoire, pour surveiller et s'assurer que les lois sont exactement exécutées. Il a une fonction de contrôle aussi bien des autorités constituées que des particuliers.

À partir du 4 frimaire an III (23/11/1794), Pierre Aubert (1733-1807), est signalé comme exerçant la fonction d’agent national. Le nom de Guigneré ne figure plus parmi les signataires des registres municipaux.

Après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27/07/1794), les agents nationaux sont supprimés le 28 germinal an III (17/04/1795).

Jean Guigneré réside toujours à La Branche du Pont de Saint-Maur en l’an VI (1798). En l’an, X, il demeure à Charenton Saint-Maurice (actuellement Saint Maurice).

La date de son décès n’est pas connue.

Sources : Arch. du Val-de-Marne (état-civil).

© Reproduction soumise à l’accord explicite du rédacteur, Benoit Willot.

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