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31 mars 2025 1 31 /03 /mars /2025 00:01

Suite de la biographie de Guy Pascal Hirsch Montmartin

Parallèlement à la fonction de consul général honoraire d'Autriche à Paris qu’il exerce depuis octobre 1934, qui n’est pas rémunérée, Guy Pascal Hirsch Montmartin reprend une activité industrielle en France. Il crée en juin 1936 la société Amplilux, qui adopte comme slogan « plus de lumière pour moins d’argent ». Il dépose des brevets en France et aux États-Unis, notamment pour des ampoules à réflecteur annulaire mais aussi pour de la peinture, des instrument d’optique ou des dispositifs et d'ornementation. Il devient également administrateur de la Compagnie des Lampes.

Après avoir appris à piloter à Orly (Seine, act. Val-de-Marne) en juin 1936, Hirsch-Montmartin achète un avion Potez 585 qu’il utilise notamment pour se rendre dans sa résidence secondaire de La Baule (Loire-Inférieure, act. Loire-Atlantique). Il connaît deux problèmes de navigation en moins d’une semaine. Le 5 janvier 1937, alors qu’il se rendait à Vienne (Autriche), son pilote a dû atterrir dans un champ à Juan-les-Pins (Antibes, Alpes-Maritimes). Le consul général n’a pas été blessé et a pris le train pour Marseille, pour prendre la ligne régulière Air-France. Autre incident le 11 janvier. Parti de Cannes, ayant fait escale à Lyon, piloté cette fois par Hirsch Montmartin, l’avion – à cause du brouillard – s’est posé dans un champ près de Villepinte (Seine-et-Oise, act. Seine-Saint-Denis).

Comme l’avait fait son père, Guy Pascal Hirsch Montmartin s’intéresse à la presse. Il appuie le projet du journaliste Robert Pecquery dit Jacques La Brède de transformer son hebdomadaire, Demain, qu’il avait lancé pour promouvoir l’association qu’il avait constituée, Confédération générale des classes moyennes. Ils le transforment en juin 1937 en quotidien du soir à Paris. Une enquête sur des trafics d’armes figure dans les premiers numéros. Mais le journal arrête sa publication journalière dès le mois de juillet et son édition de semaine peu de mois après.

Au début de la deuxième guerre mondiale, Hirsch Montmartin signale aux autorités militaires qu’il a évacué avec sa famille dans la villa Kirye, à Peuchateau, commune de Le Pouliguen (Loire-Inférieure, act. Loire-Atlantique). Il dirige un garage situé à la Baule, avenue de Chambord. Il embauche des réfugiés juifs, notamment Hélène Komorner.

L’entreprise d’Hirsch Montmartin à La Baule lui est retirée en juin 1943, au nom de la loi du 22 juillet 1941 relative aux entreprises, biens et valeurs appartenant aux Juifs. La famille est, à ce moment, déjà réfugiée en Amérique, sans doute à New-York (États-Unis).

Après la fin de la guerre, toujours résident à New-York, Hirsch Montmartin se rend régulièrement à Montréal (Québec, Canada). Il quitte la métropole étatsunienne en septembre 1946 en compagnie de Pierre Mendès-France et du cinéaste Julien Duvivier sur un vol de la compagnie TWA. Il fait de fréquents séjours à Paris mais revient à New-York où il a le statut de résident permanent et, en 1948, de citoyen des États-Unis.

Allié à une société canadienne, il achète en 1947 la mine d’amiante de Château-Ville-Vieille (Queyras, Hautes-Alpes) et constitue la société Les Amiantes de France. Bénéficiant d’un financement a titre des dommages de guerre, il investit dans la construction d’un téléphérique de 5,4 km et dans une station de traitement du minerai au Clôt du Riou. [Difficultés techniques] La société est mise en liquidation en 1953.

Toujours dans l’exploitation de ce minerai, conjointement avec son gendre canadien Léon Hoffman, Hirsch Montmartin crée à Genève la société Absestospray en août 1958.

Pascal René Guy Laurent Salomon meurt le 29 décembre 1972 à Nice (Alpes-Maritimes). Il était âgé de 78 ans et père de deux filles. Sa nécrologie est publiée, sous la signature de sa veuve et de sa fille cadette Vivianne par La Presse, quotidien de Montréal (Québec, Canada), ville où il résidait probablement. Il est désigné sous le nom de Guy Pascal Hirsch Montmartin et les deux fonctions mentionnées sont « ancien consul général d'Autriche et président des commissaires généraux de l'Exposition de 1937. »

Selon le journaliste Henry Coston, Hirsch Montmartin appartenait, comme son père, à la franc-maçonnerie.

Fin

Guy Pascal Hirsch Montmartin en 1938

 

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29 mars 2025 6 29 /03 /mars /2025 00:01

Suite de la biographie de Guy Pascal Hirsch Montmartin

Après ses ennuis judiciaires du début des années 1920, Pascal Hirsch Salomon ne semble avoir qu’une activité en France ; peut-être voyage-t-il à l’étranger. Il s’inscrit en 1927 sur la liste électorale de Saint-Maur-des-Fossés (Seine, act. Val-de-Marne), se déclarant comme représentant, et réside avec sa famille avenue des Ailantes.

En 1931, il est domicilié à La Celle-Saint-Cloud (Seine-et-Oise, act. Yvelines), rue de L’Étang-Sec, avec son épouse et des deux filles ; il se déclare administrateur de sociétés et deux domestiques résident chez eux. Il se fait appeler Guy Pascal Hirsch Montmartin, préférant généralement raccourcir en Guy Pascal Montmartin, adoptant le nom de sa belle-famille.

Ayant un temps abandonné les affaires, Guy Pascal Montmartin commence en octobre 1934 une carrière diplomatique. Il est nommé consul général honoraire d'Autriche à Paris. S’il exerce bien la fonction consulaire, la titulature honoraire signifie qu’il n’est pas rémunéré. Il adhère en décembre 1934 au comité du Développement des Relations artistiques entre l'Autriche et la France et assure à partir de 1935 de nombreuses représentations protocolaires et mondaines. Il organise, dans les salons du consulat, une exposition commerciale et artisanale d'Autriche en mai 1935.

La résidence familiale est, en 1936, l’avenue Victor-Hugo à Paris (16e arr.), dans le quartier de la Porte Dauphine. Trois domestiques résident chez eux.

La partie la plus marquante du mandat de Hirsch Montmartin va être liée à l'Exposition universelle de 1937 à Paris. Officiellement dénommée Exposition internationale des arts et des techniques appliqués à la vie moderne, elle se tient à Paris du juin à novembre 1937. Il est nommé en janvier 1936 commissaire général du gouvernement autrichien pour cette manifestation. En septembre la même année, il est désigné président par l’assemblée générale des commissaires généraux des nations ayant accordé leur participation à l'Exposition, devenant ainsi leur interlocuteur pour les discussions avec le gouvernement français. Le pavillon autrichien est, le 11 juin 1937, l’un des premiers (avec celui du Portugal) à ouvrir.

Après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie, le 13 mars 1938, toutes les représentations diplomatiques de la République autrichiennes sont sommées de se soumettre aux autorités allemandes. À Paris, Hirsch Montmartin répond à la chancellerie fédérale à Vienne : « Je reçois votre télégramme me donnant ordre arborer le drapeau allemand à croix gammée sur le consulat général d'Autriche. Je vous informe que je refuse d'arborer un autre drapeau que le drapeau autrichien constitutionnel et vous confirme ma démission ». Plusieurs autres diplomates prennent la même attitude, comme le baron Pflugl, délégué permanent de l'Autriche auprès de la Société des nations à Genève ou le consul d'Autriche à Sao-Paulo (Brésil). Le quotidien Paris-soir estime que « Le Consul général à Paris reste fidèle à ses convictions républicaines. »

Le 17 mars, après que l’ambassade d’Allemagne à Paris lui eut donné l’ordre d’amener le pavillon fédéral autrichien qui flottait sur ses bureaux, Hirsch Montmartin publie une note : « j’ai remis les documents consulaires entre les mains de l’envoyé de l’ambassade d’Allemagne. Je crois que c’est un évènement historique sans précédent que de voir disparaître la représentation totale d’un pays dont l’existence constitutionnelle et légale était reconnue par le monde entier. (…) J’ai déclaré que l’on se battait encore en Autriche il y a quelques jours et je crois savoir que les combats continuent. Le régime de terreur institué implique que ces informations sont exactes. Les arrestations en masse dans tous les milieux prouvent bien que l’enthousiasme et l’unanimité ne sont pas tels qu’on les déclare sans quoi les arrestations seraient des persécutions trop tragiques. Bruno Walter, qui n’a fait d’autre politique que celle de l’Art, a été impitoyablement emprisonné ; la princesse Starhemberg, mère du prince, octogénaire, est en prison ; le baron Louis de Rothschild y est aussi et tant d’autres dont on ignore le sort ; en effet, les nouvelles de Vienne ne parviennent plus, les journalistes ne pouvant tout voir, mais seulement dire ce qu’ils apprennent. Un grand nombre d’Autrichiens ne reconnaîtront pas la mainmise sur leur patrie et tant parmi ceux qui sont en Autriche que ceux qui sont à l’étranger, un mouvement national est en formation. Des comités se forment dans les grandes capitales, à Londres notamment sous la présidence du baron Frankenstein, dernier ambassadeur d’Autriche dans la capitale britannique. À New-York et à Paris, d’autres comités se créent. Je me suis personnellement chargé de coordonner tous ces efforts. Aujourd’hui même, je reçois une délégation d’Autrichiens d’Amérique. Il est à souhaiter que tous ces efforts trouvent un appui auprès des gouvernements et qu’on finisse par apprendre la vérité sur les sentiments réels de l’Autriche afin que les gouvernements étrangers du monde entier viennent au secours du droit et de la liberté des peuples et assurent le respect des traités sur lesquels figure leur signature. La paix si menacée du monde en dépend plus que jamais. L’Autriche redeviendra autrichienne. »

Dans la presse, il déclare encore : « Si je n’ai pas arboré le drapeau à croix gammée c’est que la plus grande partie de l’Autriche n’est pas nazie, contrairement à toutes les informations parues dans la presse. Je n’en veux pour preuve que cette information que je reçois de source très sûre : de la frontière suisse on entend nettement la mitraillade dans le Tyrol. En effet, des combats ont lieu sur certaines parties du territoire autrichien. Quant à l’entrée des troupes allemandes en Autriche, elle ne s'est pas effectuée comme on l’a dit au milieu de l’enthousiasme mais à grand renfort de formations nazies, on est parvenu à créer une fausse allégresse. Comme consul général d’Autriche à Paris, je ne connais que l’Autriche qui a été définie par les traités et par la Société des Nations. L’annexion de l’Autriche n’a pas été officiellement reconnue. Telle est la cause de mon refus d'arborer l’emblème du Reich. Au surplus, la logique m’interdisait de faire une telle chose. S'il y a encore une Autriche il n’y a qu'un seul drapeau, s’il n’y a plus d’Autriche, je ne suis plus consul. »

Dans Le Petit Provençal, Camille Ferdy apprécie sous le titre « Un geste » : « Le consul d'Autriche à Paris, M. G.-P. Hirsch Montmartin a refusé de remplacer par le drapeau allemand à croix gammée le drapeau national autrichien flottant sur la façade du consulat et naturellement il a ensuite démissionné. (…) Nous savons bien qu’en réalité, si nobles soient-ils, de tels gestes ne changent rien à la marche des événements. Un ambassadeur et un consul qui ne consentent point à se courber sors le joug et qui sacrifient les avantages de leur situation au sentiment de leur dignité ont immédiatement des successeurs à l'échine plus souple. Les dictateurs n'ont pas de peine à trouver de dociles serviteurs. Mais, pour l'honneur de l'humanité, il n'est pas mauvais que les attentats contre le droit provoquent parfois ces gestes d’indépendance attestant qu'il y a encore quelques esprits fiers et quelques consciences libres en notre époque ou tant de gens et tant de nations semblent se ruer avec un allègre enthousiasme à la plus lourde et la plus dégradante des servitudes. »

Lorsqu’une Entraide autrichienne est fondée à Paris, Hirsch Montmartin la domicilie chez lui, boulevard Malesherbes, et fait partie de son bureau.

À suivre

Le drapeau autrichien maintenu sur le consulat d’Autriche après l’Anschluss en mars 1938

 

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27 mars 2025 4 27 /03 /mars /2025 00:01

Début de la biographie de Guy Montmartin

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Pascal René Guy Laurent Salomon naît le 21 avril 1894 à Paris (8e arr.). Il est le fils de Léa Strauss et de son mari Hirsch Salomon, qui résident avenue de Friedland. Le père, négociant et industriel, est également un homme de presse et une personnalité politique influente du parti radical-socialiste. Vers 1891, il a adopté le nom d’usage « Hirsch », faisant de Salomon un prénom d’usage. Pascal utilisera également la même désignation, qui n’aura toutefois pas un caractère officiel, les actes d’état-civil continuant de mentionner le patronyme de Salomon.

Sa mère est la fille d’un homme d’affaires Juif américain natif de Granville (New-York, États-Unis).

La famille s’installe ensuite boulevard Pereire puis, toujours dans le 8e arrondissement, avenue de Wagram. Elle va ensuite résider à Saint-Maur-des-Fossés (Seine, actuellement Val-de-Marne), dans le quartier du Parc Saint-Maur, avenue des Ailantes, où le père installe son usine de production de papier. En 1914, le quotidien La Dépêche coloniale décrira l’environnement familial « où se retrouve quelque chose des mœurs patriarcales d’autrefois, sous la douce autorité de la vénérable mère [Clara Strauss, mère de Salomon Hirsch]. »

La famille est de religion israélite et Pascal Salomon fait sa Bar Mitzwa à la grande synagogue de Paris, rue de la Victoire (9e arr.) en avril 1907. En 1914, il se présente comme représentant de fabriques, ayant donc une activité commerciale sans doute dans les entreprises de son père.

Alors âgé de 20 ans, âge normal de la convocation pour le service militaire, Pascal Hirsch (puisqu’il utilise désormais cette dénomination) intègre l’armée dès septembre 1914, du fait du déclenchement de la première guerre mondiale. Il est affecté au 13e régiment de dragons, où il est nommé en novembre brigadier. Il devient sous-officier en tant que maréchal des logis en février 1915. La même année en juillet, il est promu, à titre temporaire, sous-lieutenant, et rejoint le 158e régiment d’infanterie. Transféré au 9e régiment de hussards en avril 1916, son grade d’officier n’est pas confirmé et il redevient maréchal des logis. En août, il passe 146e régiment d’infanterie. Il participe avec son unité à la bataille de la Somme, d’où il est évacué de Sailly-Saillisel (Somme) en novembre 1916 avec les pieds gelés. Du fait de l’état de ses poumons, il est réformé définitivement en février 1919.

Il se lance dans les affaires, avec une maison de commission-exportation, Établissements PSH (Pascal Salomon Hirsch), qui fait faillite en janvier 1921. La procédure se conclut par un remboursement des créanciers en février 1925.

En novembre 1921 à Paris (16e arr.), Pascal Hirsch Salomon épouse Yvonne Henriette Montmartin, originaire de Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, act. Loire-Atlantique).

Il fait face, en décembre 1923, une deuxième fois à la justice, devant la douzième chambre du tribunal correctionnel de la Seine sous des accusations d’abus de confiance. Il lui est reproché un emprunt obtenu pour un prétendu projet et non remboursé, pour lequel il se présentait comme le « baron Hirsch ». Il est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, à 30 000 fr. d’amende et à 200 000 fr. de dommages-intérêts envers la partie civile.

À suivre

Guy Pascal Hirsch Montmartin 1935 (à droite)

 

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10 décembre 2023 7 10 /12 /décembre /2023 00:01

Cyrille Ivanoff naît le 18 janvier 1892 à Kherson (Russie, act. Ukraine).

Selon des sources familiales, Cyrille Ivanoff suit les cours de l’école polytechnique de Kiev (Russie, act. Ukraine) et est diplômé en génie naval. Il poursuit des études en chimie et en botanique pour finalement ouvrir deux parfumeries, une à Odessa et l’autre en Pologne. D’après son petit-fils et homonyme, il aurait recueilli « une petite fortune » de son activité de parfumeur, et aurait décidé de devenir prêtre orthodoxe, dans le rite des Vieux-Croyants.

Il épouse à Kiev Marie Rouleff puis, suite à la révolution bolchévique, également d’après la chronique familiale, il fuit l’Ukraine après 1919, à bord d’un voilier avec sa famille en direction de l’empire Ottoman (act. Turquie), où il se serait présenté au patriarche grec.

Arrivé en France avec un passeport d’apatride, il s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il réside en 1927 quai de la Marne, un quartier comportant une communauté d’origine russe assez importante. En octobre 1927, il rédige un compte-rendu de la deuxième assemblée générale des Vieux-croyants à Paris, qui s’est tenue dans les locaux de l'Union de la jeunesse chrétienne (10, boulevard Montparnasse). Il signe pour le Comité de l'Église, dont l’adresse est à son domicile de Joinville.

La famille comprend les deux aînés, nés à Kherson en 1917 et 1919, et un dernier enfant, né à Paris en 1935. Cyrille Ivanoff se déclare prêtre orthodoxe russe lors des deux recensements de 1931 et 1936, tandis que l’épouse, Marie, est couturière et que l’aîné, Nicolas, qui a environ 17 ans en 1936, est alors apprenti.

Les époux et les deux plus jeunes enfants, mineurs, obtiennent en novembre 1938 la nationalité française par décret de naturalisation. Ils sont toujours domiciliés à Joinville.

Toujours si l’on suit les explications de son petit-fils, Cyrille Ivanoff se serait rendu en Lituanie, à une date inconnue, et aurait été arrêté par les autorités soviétiques qui l’auraient alors déporté dans un camp de prisonnier en Sibérie. Il serait resté détenu 20 ans, avant de pouvoir quitter l’Union soviétique avec l’appui des autorités consulaires françaises.

Ensuite, il aurait voyagé aux États-Unis. Cyrille Ivanoff serait mort en 1982, peut-être au Canada où s’était installé son fils aîné Nicolas, qui y est mort en janvier 2009.

La rue Chapsal et le quai de la Marne à Joinville-le-Pont

 

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