Michel Marie Joseph Jacques Henri Lavalle naît le 13 octobre 1914 à Paris (10e arr.). Il est le fils Lucie Marie Joseph Viennot et de Marie Albert Lavalle qui vivent dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul, rue du Faubourg-Saint-Denis.
Le père, originaire de Marseille est alors comptable ; il deviendra directeur commercial puis chef des exportations de la Société française des cotons à coudre Thiriez-Cartier-Bresson, installée à proximité de leur logement et qui dispose également d’une manufacture de Celles-sur-Plaine (Vosges). Sergent d’infanterie, il est affecté à l’usine Cartier-Bresson pendant la première guerre mondiale.
Contrairement à ses deux frères aînés, n’est pas recensé chez ses parents en 1926 et 1931 (il a alors 11 et 16 ans) ; il fait probablement sa scolarité en internat.
Recensé pour ses obligations militaires en 1934, il décide de suivre les cours de l’école d’officiers de réserve ; il est reçu et nommé sous-lieutenant de réserve en avril 1936. Il sera ultérieurement promu lieutenant en février 1939 puis capitaine en août 1948. Son frère Marcel est également officier de réserve.
Au sortir du service militaire, Michel Lavalle est en 1938 étudiant ecclésiastique au séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Seine, act. Hauts-de-Seine), où sont formés les prêtres catholiques du diocèse de Paris. Il devient prêtre et est mobilisé lors de la deuxième guerre mondiale.
Prêtre aux armées
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L’abbé Laval (très probablement Michel Lavalle) est, en 1942, vicaire de la paroisse Sainte-Anne de Polangis à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Le curé de la paroisse était Lucien Lachambre, qui devait mourir en mai 1942 et être remplacé par le père Jacques Hollande (ultérieurement fondateur de la Mission de Paris, qui regroupe les prêtres-ouvriers).
En février 1942, en tant que vicaire et président de la section de Joinville de l’association Famille française, l’abbé accueille dans la salle paroissiale, située boulevard de Polangis, une rencontre du Secours national et de la Famille du prisonnier de guerre. Parmi les participants, on note la générale Hutzinger, M. Teyssier, Henri Melchior, Charles Chaussée, adjoint au maire et Georges Bitterlin, médecin et conseiller municipal.
Michel Lavalle réside en 1946 à Paris (16e arr.), dans le quartier de Chaillot, rue Nitot, dans un centre qui accueille une vingtaine d’ecclésiastiques.
Désigné comme, président des médaillés militaires, Lavalle participe en décembre 1953 à la messe pour le maréchal Leclerc (héros de la Libération de Paris), organisée en l’église Saint-Charles-Borromée, l’autre paroisse de Joinville-le-Pont, à la demande du Rassemblement du peuple français (RPF, gaulliste), et célébrée par l’abbé Régneron, vicaire.
L’abbé Michel Lavalle meurt le 7 février 1959 à Paris (16e arr.) dans son logement de la rue de l’Amiral-d’Estaing, nouveau nom de la rue Nitot. Il était âgé de 44 ans. Ses parents résidaient à Saint-Leu-la-Forêt (Seine-et-Oise, act. Val-d'Oise). Pour son comportement militaire, il était décoré de la Croix de guerre 1939-1945.
Église Sainte-Anne de Polangis
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