Jules Corbière naît le 13 décembre 1883 à Saint-Chinian (Hérault). Il est le fils Mélanie Rose Sophie Jeay et de son époux François Corbière, peintre.
Il va exercer le même métier que son père et épouse, en décembre 1907 à Longjumeau, (Seine-et-Oise, act. Essonne) Eugénie Fernandine Bender, fille d’un allumeur de réverbères d’origine alsacienne, territoire alors occupé par l’Allemagne. Ils auront au moins deux enfants.
Jules Corbière est installé en 1911 avenue du Rond-Point, dans le quartier de Palissy à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Jules Corbière meurt le 7 mars 1961 à Limeil-Brévannes (Seine-et-Oise, act. Val-de-Marne). Il était âgé de 77 ans.
C’est peut-être lui le militant socialiste SFIO joinvillais, désigné en tant que « Corbières » à trois reprises par le quotidien L’Humanité en 1912 et 1913, aucun « Corbières » n’étant recensé dans la commune en 1911.
En avril 1912, Corbières est candidat, en treizième position, pour une investiture pour les élections municipales de mai à Joinville. La commission des candidatures de la fédération de la Seine valide sa place sur la liste SFIO, conduite par Émile Lebègue. En fusionnant avec une liste radicale dissidente et une liste libérale, les socialistes obtiendront sept sièges sur 23 au second tour de scrutin, battant la liste radicale-socialiste officielle, conduite par Georges Briolay, adjoint au maire dans la municipalité sortante d’Eugène Voisin, qui ne se représentait pas ; Corbières n’est pas élu.
Il est désigné en janvier 1913 comme membre de la commission exécutive de la section SFIO, dont Émile Graillat est le secrétaire. Il est reconduit dans cette fonction en mai de la même année et désigné comme un des correspondants du quotidien socialiste L’Humanité, Alphonse Mibord étant devenu secrétaire.
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