Adelson Constant Pernez naît le 28 septembre 1843 à Leuze (Hainaut, Belgique). Il est le fils de Thérèse Nicole Lemaire et de son époux, Constant Pernez, corroyeur.
Il travaille également le cuir, s’installant à Paris (11e arr.), rue Vieille-du-Temple, où il est coupeur en chaussures et se marie, en mars 1868 avec Marie Emélie Caroline Vuillier, piqueuse de bottines.
Bien qu’ayant fait son service militaire en Belgique, Pernez est engagé volontaire en 1870 dans l’armée française qui combat les troupes prussiennes et allemandes. En mars 1889, il bénéficie d’une autorisation de résidence permanente à Paris.
Il s’installe après sa retraite à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où vit une partie de sa belle-famille. Il y réside en 1908, année où il obtient par décret sa naturalisation française en août 1908. Sa sœur et son frère s’y installent aussi.
Vers 1912, il est désigné comme administrateur du bureau municipal de bienfaisance. Pendant la guerre, il souscrit régulièrement à diverses collectes humanitaires.
Pernez est élu conseiller municipal en 1919 sur la liste de Henri Vel-Durand, qui rassemble des radicaux dissidents, des radicaux-socialistes et des socialistes indépendants et s’oppose au premier tour à une liste libérale ainsi qu’à une autre socialiste SFIO. Au premier tour, Pernez obtient 770 suffrages exprimés (45,5%) sur 1 715 votants pour 2 491 inscrits. Il est élu au second tour avec 977 voix sur 1 537 (64,4%).
Lors des séances du conseil municipal, Pernez est assidu jusqu’à ce qu’il tombe malade fin 1923. Le journal radical-socialiste Voix des communes le qualifie de « courtois et aimable ». En 1920, il est vice-président de l’Union sportive de Joinville.
Adelson Pernez meurt en cours de mandat à Joinville le 17 décembre 1924. Il était âgé de 81 ans.
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