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26 septembre 2017 2 26 /09 /septembre /2017 01:01

Henri Laurent Vinsonneau naît le 20 juin 1902 à Paris (6e arr.). Il est le fils d’une domestique vivant boulevard Saint-Gemain) Paris, Eugénie Séraphine Vinsonneau. Il prend le nom de son père, Jean-François Gallion après le mariage de ses parents en juillet 1906 à Paris (7e arr.).

Le père, jusqu’ici monteur de piano, est embauché comme employé de la firme Pathé cinéma et s’installe avant 1911 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où cette société a une usine. Ils vivent d’abord rue de Créteil (act. rue du maréchal Leclerc).

Devenu mécanicien après-guerre, Henri Gallion travaille pour la société Télégic, une société d’optique plus tard incluse dans le groupe Lissac, un des fondateur du groupe Essilor-Luxxotica. En décembre 1924, le syndicat des métaux de la Cgtu tient une réunion à Joinville pour les opticiens de cette entreprise.

Le mariage en avril 1925 à Joinville d’Henri Gallion avec Louise Émilie Perrot a pour témoin Robert Sicre, un des piliers du mouvement communiste à Joinville après la deuxième guerre mondiale. Il avait épousé, deux ans avant, Madeleine Gallion, sœur cadette d’Henri.

Au second semestre 1927, Gallion est cité à trois reprises dans le quotidien communiste L’Humanité comme ayant recueilli auprès d’ouvriers de Télégic des souscriptions pour le Pcf dont une intitulée « des munitions pour le parti » en août, et la dernière en préparation des élections législatives. Il est associé à d’autres communistes joinvillais, Tabouret et Comte.

Lors des élections municipales de mai 1929, Gallion est candidat à Joinville en quinzième position sur la liste du Bloc ouvrier-paysan, conduite par le communiste Roger Bénenson, futur député de Seine-et-Marne. La liste recueille 18,4% des suffrages exprimés au premier tour, arrivant derrière les conservateurs sortants de Stephen Durande (38,8%) et la concentration des gauches (radical-socialiste, socialiste Sfio et socialiste indépendant, 42,8%). Gallion est crédité de 339 voix sur 1 715 votants pour 2 969 inscrits.

Au second tour, la liste communiste se maintient et recueille 12,5% des votes sans avoir d’élu, derrière les conservateurs (41,6%, 5 élus) et la gauche modérée (45,9%, 22 élus). Georges Briolay (radical) devient maire.

Gallion n’est pas présent lors du scrutin partiel de 1934, mais il est à nouveau candidat lors des élections municipales de mai 1935, comme six anciens de anciens ses colistiers.

La liste communiste du premier tour est conduite par Robert Deloche, ouvrier fourreur (maire de la ville après-guerre). Gallion y figure en vingt-cinquième position. Les républicains de Léon Lesestre (droite) arrivent en tête (32,6%) devant les radicaux et socialistes indépendants du Groupement des gauches républicaines du maire sortant, Briolay (26,8%). Les communistes sont à la troisième place (23,5%), devançant les socialistes SFIO qui n’ont présenté qu’une liste incomplète (12,3%).

Au second tour, une liste d’union Pcf-SFIO est constituée, conduite par un indépendant, le professeur André Blocher. Elle talonne avec 39% et deux sièges la liste conservatrice, qui remporte 41% des votes exprimés et 25 élus, tandis que les sortants se contentent de 20%. Gallion ne participe pas à la liste du second tour.

Henri Gallion meurt le 9 novembre 1938 à Paris (14e arr.), à l’âge de 36 ans. Il résidait alors dans le quartier de Polangis, avenue Bizet, toujours à Joinville-le-Pont.

Télégic

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commentaires

F
Très touchée par ce portrait de mon grand-père que je n'ai malheureusement pas connu. Un homme engagé, cultivé, épris de justice et de liberté. <br /> Un grand merci.
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B
N'hésitez pas à me contacter si vous cherchez des informations complémentaires. Bien cordialement.

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