Suite de la biographie d'André Flambard.
En juin 1912, André Flambard est désigné comme membre adjoint de la commission exécutive dont Grandhomme est le secrétaire. Il devient, en janvier 1913, membre de ladite commission et délégué à l'Union cantonale des sections SFIO. Il est élu, en mai la même année, secrétaire.
La Fédération de la Seine de la SFIO fait de Flambard une de ses « Hommes de confiance », aux côtés de deux autres Joinvillais, Lebègue et Duranthon. Ils ont, selon L’Humanité, à « veiller énergiquement à ce qu'aucun incident ne puisse dégénérer et donner naissance à quelque intervention extérieure que ce soit. Ils veilleront particulièrement à ce qu'aucun geste, aucune parole injurieuse ne puisse servir de prétexte ou de provocation à une intervention policière ». Il est ainsi amené à siéger, en février 1914, au sein d’une commission d'arbitrage amenée à trancher un conflit dans la section de Franconville (Seine-et-Oise).
Au cours de la première guerre mondiale, Flambard est blessé le 22 septembre 1914 par une balle qui est entrée au-dessous du nombril et est sortie par la cuisse. En traitement à Lyon, il repart au front au nord d’Arras en juin 1915. Il est probablement démobilisé en 1916.
En août 1916, Flambard est désigné comme secrétaire provisoire de la section SFIO de Joinville, qui était en sommeil. Il n’est pas candidat lors des élections municipales de 1919, mais est confirmé dans la fonction de secrétaire en février 1920. Il rejoint le nouveau parti communiste, la section de Joinville se prononçant à l’unanimité en faveur de l’adhésion à la 3e internationale.
Remplacé en février 1921 en tant que secrétaire par Maurice Boutier, Flambard siège en septembre dans la commission fédérale Solidarité et conflit. Il participe à plusieurs souscriptions diffusées par L’Humanité, comme en janvier 1921 « pour le développement du Parti socialiste SFIC » ou en octobre 1923 « pour nos deux camarades allemands. »
En juin 1924, André Flambard est nommé employé principal de 2e classe à la Compagnie des chemins de fer du Nord (Traction). Son fils Georges Flambard sera, très jeune, militant des jeunesses socialiste puis communiste.
Se présentant en mai 1925 sur la liste du Bloc Ouvrier et Paysan (communiste) lors des élections municipales de Saint-Maur-des-Fossés, dirigée par Gaston Muller, André Flambard, qui figure en 6e position, obtient 1 976 suffrages, soit exactement la moyenne de la liste, qui recueille 20,6% des suffrages exprimés et arrive en troisième place, derrière l’Union nationale (droite) du maire, Auguste Marin, et le cartel des gauches de Salomon Hirsch (radical-socialiste). Elle n’a pas d’élu.
André Flambard meurt le 12 janvier 1929 à Créteil (Seine, act. Val-de-Marne), âgé de 47 ans. Son fils Georges sera, très jeune, militant des jeunesses socialistes puis communistes.
Fin
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