Maurice René Petit naît le 9 juin 1878 à Levallois-Perret (Seine, act. Hauts-de-Seine). Il est déclaré comme fils d’Hortense Marie Petit, domestique, et d’un père non dénommé ; sa mère le reconnaît en décembre 1898 dans la même mairie. Il vit alors avec elle à Paris (17e arr.), avenue de Clichy et est peintre en bâtiment.
En mai 1899, il est exempté de service militaire du fait d’une ostéomyélite du tibia gauche. Il épouse, en avril 1905 à Paris (10e arr.) Marthe Noël, blanchisseuse, originaire d’Épône (Seine-et-Oise). Ils s’installent à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), avenue de l’Île, dans le quartier de Polangis.
Au début de la première guerre mondiale, Maurice Petit n’est pas mobilisé du fait de son état de santé, caractérisé par une « légère claudication ». À partir d’avril 1917, il est affecté à des services auxiliaires dans le 1er régiment de zouaves puis le 19e escadron du train des équipages. Il est démobilisé en février 1919.
C’est probablement lui le vice-président de la Mutualité scolaire de Joinville, qui assure le fonctionnement de cette société de secours mutuels au début de la guerre, avec le président Alphonse Depasse.
Après la fin du conflit, Maurice Petit est candidat, en sixième position, sur la liste socialiste SFIO pour les élections municipales de novembre 1919 à Joinville, conduite par Georges Laruelle. La liste d’Union républicaine et sociale, qui regroupe des radicaux dissidents, des radicaux-socialistes et des socialistes indépendants, arrive en tête avec 44,8% des suffrages exprimés, devant la SFIO à 29,0% et le Bloc indépendant (droite), à 26,2%. Cette dernière se retire avant le second tour, qui voit la victoire du centre-gauche remportant les 23 sièges à pourvoir avec 65,5% des votes devant la SFIO (34,5%). Au premier tour, Maurice Petit avait obtenu 499 voix pour 1 518 suffrages exprimés (32,9%) sur 1 537 votants et 2 491 inscrits.
Le journal L’Humanité publie, en mai 1920, une liste de onze joinvillais participant à une souscription « Pour les victimes de la grève et des violences gouvernementales », dont Maurice Petit.
Comme la totalité des membres de la SFIO à Joinville-le-Pont, Maurice Petit est probablement devenu membre du parti communiste suite au congrès de Tours en décembre 1920, qui a vu la majorité des délégués voter l’adhésion aux conditions posées par l’Internationale communiste.
Vivant toujours, avec sa famille à Joinville-le-Pont et continuant son métier de peintre, Maurice Petit ne semble pas avoir eu après 1920 d’activité politique ou sociale publique.
Maurice Petit meurt le 14 février 1945 à Levallois-Perret, sa commune de naissance et était toujours domicilié à Joinville. Âgé de 66 ans, il était père d’une fille.
Il ne semble pas qu’on puisse rapprocher Maurice Petit d’un autre Petit, dont le prénom n’est pas établi, élu conseiller municipal socialiste SFIO en 1912. En effet, l’adresse de ce dernier mentionnée au cours de la campagne puis du mandat n’est pas celle de Maurice Petit et ce dernier ne fait pas mention, dans sa candidature en 1919, d’un titre de conseiller municipal ou d’ancien conseiller municipal.
Joinville-le-Pont pendant les inondations de 1910
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