Émile Marie Pihour naît le 29 novembre 1906 à Plessé (Loire-Inférieure, act. Loire-Atlantique). Il est le fils de Joséphine Marie Lambierge et de son mari François Pierre Pihour, ferblantier.
Devenu représentant de commerce, pour les laines Pingouin, Émile Pihour épouse en décembre 1932 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) Gabrielle Doublet, institutrice. Sa famille maternelle est originaire de Bretagne et son père du Loir-et-Cher, mais ils étaient déjà installés à Joinville en 1905. Les époux Pihour s’installent dans cette commune, dans le quartier de Polangis, avenue des Lilas (act. avenue Pierre-Allaire).
Lors des élections municipales d’avril 1953, Émile Pihour est candidat sur la liste présentée par le Rassemblement du peuple français (RPF, gaulliste) et conduite par Pierre Calmon. Elle arrive en troisième position, avec une moyenne de 1 334 voix pour 6 748 suffrages exprimés (19,8%) sur 6 979 votants et 8 482 inscrits. La liste communiste de la municipalité sortante est en tête avec 35,6% et dix sièges, suivie de la liste divers-droite de Georges Defert avec 22,1% et six élus, les socialistes SFIO avec 12,3% ont 3 conseillers municipaux et le Mouvement républicain populaire (MRP, démocrates-chrétiens) en a 2 avec 9,2% des voix. Grâce aux voix RPF, MRP et divers-droite, Georges Defert est élu maire.
Le RPF a eu six élus et Pihour, qui arrive en quinzième positions des candidats, n’entre donc pas dans l’assemblée locale. Cependant, en décembre 1957, suite à deux démissions et au renoncement de huit autres candidats, il devient conseiller municipal. Parmi les anciens candidats ayant décliné l’entrée dans le conseil figure son beau-père, lui aussi représentant de commerce et voisin, Gabriel Doublet (1872-1965).
En 1959, la proportionnelle est abandonnée par les élections municipales. Les gaullistes font une liste commune avec la SFIO et le MRP mais n’ont pas d’élu, de même qu’en 1965.
Lors des élections municipales de 1971, Georges Defert présente une liste unique de la droite, qui l’emporte dès le premier tour avec 64,2% des suffrages exprimés face aux communistes (35,8%). Émile Pihour rentre de nouveau au conseil municipal. Le décès de Defert en 1975 amène les élus à désigner son premier adjoint, Jean-Pierre Garchery pour le remplacer. Lors des élections municipales suivantes, en mars 1977, la droite, de nouveau divisée au premier tour, est battue au second par la liste d’union de la gauche, conduite par le communiste Guy Gibout.
Émile Marie Pihour meurt le 1er janvier 1975 à Joinville. Il était âgé de 68 ans et père de deux enfants.
Mairie de Joinville-le-Pont, vers 1960
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