Pierre Jean Maurice Rougeron naît le 16 juin 1906 à Paris (14e arr.). Il est le fils de Marie Gabrielle Bignat et de son mari Émile Antoine Rougeron, fondeur. Ils vivent rue du Commandeur.
En octobre 1933, Pierre Rougeron, qui est ingénieur, épouse Madeleine Marie Thérèse Épinette à Alençon (Orne), ville dont elle est originaire. Ils s’installent à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le centre-ville, rue de Créteil.
Pendant la deuxième guerre mondiale, Rougeron préside à Joinville l’association Parrainage des vieux. Elle organise par exemple un déjeuner des vieux en décembre 1943 ou un goûter en juin 1944, avec l’appui de la mairie, des œuvres des eux paroisses catholiques communales et de plusieurs associations à vocation sociale.
Après l’occupation de la mairie le 20 août 1944 par les Forces françaises de l’intérieur et la Libération de la ville, le préfet du département de la Seine nomme par arrêté du 26 septembre 1944 une délégation spéciale chargée d'administrer provisoirement la commune de Joinville. Les membres, dont Pierre Rougeron, sont choisis sur proposition du Comité local de Libération et après avis du Comité parisien de la Libération. Le président, maire de facto, est Robert Deloche, communiste. Les vice-présidents, qui assument le rôle d’adjoints, sont André Malcouronne, communiste, Henri Drevet, radical-socialiste, François Decrombecque, indépendant et Léon Berthet, socialiste SFIO. Le mandat de la délégation prend fin avec les élections d’avril 1945, au cours desquelles la liste conduite par Deloche est élue.
Pierre Rougeron meurt le 24 février 1972 à Dax (Landes). Il était âgé de 55 ans et père de deux enfants.
Il ne faut pas le confondre avec Pierre Marie Camille Maurice Rougeron (1893-1980), également ingénieur, dans la marine nationale, ayant le grade de colonel et dont les écrits ont été remarqués par le futur général Charles de Gaulle.
La mairie de Joinville-le-Pont avant sa démolition en 1975
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