Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 mars 2022 3 30 /03 /mars /2022 00:01

Georges Delpérier naît le 20 novembre 1865 à Paris (6e arr.), Il est le fils de Marie Cornélie Dalibon et de Jean Baptiste Delpérier, vétérinaire, originaire du Tarn-et-Garonne. La famille vit à la fois à Paris (6e arr.), rue de la Barouillère (act. rue Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle) et à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier de Palissy où sera ultérieurement tracée la rue du 42e de Ligne, à la limite de la commune de Champigny.

Il fut admis à l'École des Beaux-Arts de Paris et à l'École nationale supérieure des arts décoratifs. Il eut comme professeurs les sculpteurs Gabriel Jules Thomas et Alexandre Falguière, ainsi que le statuaire Augustin Moreau-Vauthier.

Marié une première fois à Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) en juin 1893 avec Raymonde Marceline Marie Vincens, le divorce de Georges Delpérier est prononcé, par défaut, à ses torts en juillet 1897 à Montauban.

Il se remarie en septembre 1898 à Paris (15e arr.) avec Catherine Joséphine Barbe Berthelon, nommée professeure de sciences à l'École normale supérieure de Tours. Ils s’installent dans cette ville.

Conservateur du musée du Cloître de la Psalette à Tours, Georges Delpérier est sociétaire de la Société des artistes français (exposant depuis 1885), membre de la Société amicale des artistes peintres et sculpteurs, de la Société libres des peintres et sculpteurs français, de la Société d’archéologie de Touraine, de la Société des amis des arts de Touraine, de la Commission départementale des sites et monuments pittoresques d’Indre-et-Loire, ainsi que du Comité régional des arts appliqués de Touraine.

Georges Dellpérier dans son atelier

Il produit des objets, des statues et des monuments, dont à Tours un groupe à la mémoire du poète Pierre de Ronsard, financé par une souscription à laquelle pris part l’Académie française.

Après la première guerre mondiale, prend une part active à la réalisation de monuments aux morts. Il est l’auteur de dix-neuf d’entre eux, principalement en Touraine, en Indre-et-Loire et dans les départements environnants. Mais on compte également un monument en Saône-et-Loire et celui de Joinville-le-Pont, commune de résidence de sa famille.

Georges Delpérier meurt le 30 novembre 1936 à Tours. Il était âgé de 71 ans et père d’un enfant. Il est inhumé dans le caveau familial à Lafrançaise, Tarn-et-Garonne.

Décoré des Palmes académiques en tant qu’officier d’académie en janvier 1905 et comme officier de l’instruction publique en juillet 1921, Georges Delpérier a été fait chevalier de la Légion d’honneur en janvier 1925. À Tours, l’ancienne rue du Gazomètre, où se trouvait son domicile, est devenue en 1949 rue Georges Delpérier.

Le monument aux morts de Joinville-le-Pont, œuvre de Georges Delpérier

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Polmorésie, blog d’histoire
  • : Histoire politique, économique, culturelle et sociale au travers des acteurs qui ont se sont engagés dans la vie publique.
  • Contact

Recherche

Liens