Robert Ferdinand Doit naît le 5 septembre 1910 à Paris (2e arr.). Il est le fils de Blanche Rousselin et de son compagnon, Denis Doit, représentant de commerce, qui le reconnaît dès la naissance. Se parents se marient en novembre 1910 dans le même arrondissement, et sa naissance est ainsi légitimée.
Devenu électricien et vivant à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), Robert Doit épouse en novembre 1932 à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) Paulette Suzanne Godefroy, couturière au hameau du Limon. Ils s’installent à Joinville, rue du Canal.
À l’occasion des élections municipales de mai 1935 à Joinville, Robert Doit est candidat, au premier tour, en 18e position, sur la liste communiste conduite par Robert Deloche. Il est crédité de 670 voix pour 2 856 suffrages exprimés (23,5%) sur 2 923 votants et 3 433 inscrits. Au second tour, Doit figure sur la liste dirigée par le responsable de l’association d’anciens combattants ARAC, André Blocher, qui rassemble les communistes et les socialistes SFIO. La liste devance les radicaux-socialistes de la municipalité sortante, mais est légèrement devancée par la droite, de l’Union républicaine ; Doit recueille 1 104 votes pour 2 899 suffrages exprimés (38,1%) sur 2 924 votants ; il n’est pas élu mais deux communistes entrent au conseil municipal à côté de 25 élus de droite. Léon Lesestre (droite) est élu maire.
Après la deuxième guerre mondiale, Robert Doit est candidat sur la liste d’Union républicaine et résistante, dirigée par Robert Deloche, maire sortant, pour les élections municipales de novembre 1947. Avec une moyenne de 3 017 voix pour 6 974 suffrages exprimés (43,5%) sur 7 073 votants et 8 376 inscrits, la liste communiste a onze élus et arrive en seconde position. La liste RPF (droite, gaulliste) se situe à 44% mais a le même nombre d’élus. C’est le seul élu de la liste socialiste (6,4%) qui permet au communiste Deloche de rester maire. Doit est élu conseiller municipal.
Peu avant la fin de son mandat municipal, Deloche, mis en cause au sein du parti communiste, démissionne et est remplacé, en février 1953, par Amélie Trayaud, communiste, qui reste maire pendant deux mois. Doit n’est pas réélu en avril 1953.
Robert Doit meurt le 19 février 1981 à Vincennes (Val-de-Marne). Il était âgé de 70 ans et père d’au moins deux enfants.
Joinville, années 1960
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