François Constant Martin naît le 27 octobre 1842 à Vignot, dans la Meuse. Il est le fils de Françoise Level et de son mari, Sébastien Rémy Martin, tisserand.
Exerçant la profession de carrier, mais également cultivateur dans son village, Constant Martin épouse en décembre 1863 à Vignot Justine George, fille d’un garde-champêtre. Leur fille Alice Juliette Martin naît dans la commune en août 1870.
Au mariage de celle-ci, en mars 1893 à Paris (10e arr.), ils vivent dans cet arrondissement, passage Delessert et Constant Martin est terrassier.
Au début du 20e siècle, la famille est installée à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), avenue du Bac, dans le quartier de Polangis.
En 1905, Constant Martin adhère à la Société française pour la propagation de l'espéranto. Plusieurs personnalités ont défendu, à Joinville, le développement de langues internationales. Le journaliste Henry Vaudémont s’engagea entre 1885 et 1889 pour le Volapük, dans laquelle il voyait une intéressante façon d’échanger, notamment en matière scientifique. L’ingénieur anarchiste Jules Vallety, dit Charles Papillon, réside dans le quartier voisin de Palissy. Il adhère également la même année à cette société ; Papillon défendra ensuite l’Ido, version modifiée de l'espéranto.
François Constant Martin meurt le 3 août 1921 à Joinville, où il est déclaré comme journalier. Il était âgé de 78 ans.
Son petit-fils Henri Fraissange (1899-1966), électricien puis employé de commerce, fut sans succès candidat sur la liste radicale-socialiste aux élections municipales de Joinville-le-Pont en mai 1935 puis maire du village de Cérilly dans l’Yonne (1951-1953).

commenter cet article …