Pol André Loizon naît le 17 septembre 1890 à Terron-sur-Aisne (act. Vouziers, Ardennes). Il est le fils de Paul Arthur Loizon et de Marie Ernestine Charbeaux. Il effectue son service militaire dans une section d’infirmiers entre octobre 1911 et novembre 1913. Il est rappelé en août 1914 de nouveau à la 6e section d’infirmiers militaires. Loizon est versé dans l’infanterie en janvier 1917, rejoignant d’abord le 30e régiment puis le 11e en mai de la même année. Il est affecté en janvier 1919 à la 17e section de commis et ouvriers d'administration, où il est démobilisé en avril.
En décembre 1918, Pol Loizon est cité à l’ordre du régiment : « Très bon soldat, agent de liaison d’une compagnie de mitrailleuses, a toujours assuré avec zèle et dévouement les missions périlleuses qui lui ont été confiées au cours des combats auquel a pris part le régiment ». Il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille de l’Yser.
Après-guerre, Pol Loizon réside toujours à Terron où il épouse Denise Marie Angèle Cadoux et où naissent deux filles, Simonne Marcelle Louise en mai 1920 et Anne Marie Paulette en juin 1922.
La famille s’installe sur les bords de Marne, d’abord à Champigny-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne) en 1928 (rue Saint-Amand puis avenue de Ferrières) et, en 1931, dans la commune voisine de Joinville-le-Pont, place de Verdun (quartier de Palissy). Pol Loizon est un adepte du jeu de dames.
Recruté en novembre 1939, peut-être comme affecté spécial à la société Transocéane de Levallois-Perret, il est dégagé de toute obligation militaire en juin 1940.
Toujours menuisier, Pol Loizon est désigné par arrêté préfectoral du 20 février 1942 comme conseiller municipal de Joinville-le-Pont. Léon Lesestre, élu maire en 1935, est maintenu dans sa fonction en compagnie de ses adjoints Charles Chaussée, Jean Béal, René Kirbühler et Frédéric Bautsch. Il est mentionné, en février 1943, comme ayant effectué l’année précédente un don en faveur du comité municipal d’assistance aux prisonniers.
Tous les élus désignés par les autorités de Vichy sont révoqués à la Libération, en août 1944.
Pol Loizon meurt le 28 avril 1954 à Créteil (Seine, act. Val-de-Marne). Il était âgé de 64 ans et père de deux filles. Il avait été décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille de l’Yser.
Vue de Terron-sur-Aisne après la guerre de 1914-1918
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