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12 décembre 2018 3 12 /12 /décembre /2018 00:01

Jean Gustave Charton naît le 1er octobre 1835 à Bordeaux (Gironde). Il est le fils de Marie Combes et de son époux Pierre Charton, teinturier. Il va exercer le même métier que son père.

Pendant la Commune de Paris (mars-mai 1871), Gustave Charton est à Paris. Il se présenta lui-même comme « clairon au 228e fédéré ».

Lors des procès qui suivent la fin de l’insurrection, le rôle de Charton est évoqué. Maguiabal, chef de bureau au ministère de l'instruction publique, déclare le 18 août 1871 qu'il a été arrêté le 13 avril par ordre du délégué de la Commune à ce ministère et d'un nommé Charton.

C’est dans le même ministère que Charton rencontre le peintre Gustave Courbet. Ce dernier le fit citer lors de son procès le 14 août 1871. Absent à l’audience pour cause d’indisposition subite, Charton transmit une lettre dans laquelle il rend hommage aux bons sentiments de Courbet, et rappelle les efforts qu'il a faits pour sauver le journaliste Gustave Chaudey. Dans son courrier, Charton ajoute que selon lui, Courbet n'a accepté des fonctions de la Culture que pour se rendre utile au monde des arts.

Si Charton n’est pas mis en cause personnellement, c’est peut-être par prudence qu’il s’éloigne de la capitale et va exercer son métier de teinturier à Corbeil (Seine-et-Oise, act. Corbeil-Essonnes, Essonne). Il est d’abord associé en 1872 à un italien d’origine, Antoine Molinaro, rue Saint-Spire, avant de monter sa propre teinturerie rue des Fossés.

En septembre 1872, Gustave Charton épouse à Paris (11e arr.) une autre teinturière, Alphonsine Léontine Girod, originaire de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Ils auront six enfants. Au moment de son mariage, les parents de Charton résident à Santiago du Chili. À partir de 1882, Charton se présente comme rentier ; il semble conserver la propriété de sa teinturerie.

Après le décès de sa femme à Joinville-le-Pont en mars 1885, Charton vient habiter cette commune. Deux de ses filles y sont élevées par une belle-sœur. Il réside en 1887 au 11, rue du Canal, en limite de la commune de Saint-Maurice.

A suivre

 

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