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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 01:01

Eugène Léon Bethfort naît le 24 juillet 1869 à Paris (4e arr.). Sa mère, Céline Henriette Louise Auvray, est ouvrière bardeuse. Son père, Arthur Désiré Bethfort, est sergent aux sapeurs-pompiers.

La famille s’installe, vers 1874, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où le père Bethfort est garde-champêtre et sert dans les sapeurs-pompiers.

À l’âge de 19 ans, Eugène Bethfort s’engage dans l’armée à Paris (7e arr.). Il est affecté à la 15e section d’ouvriers et commis d’administration. Il devient caporal en octobre 1889 puis sergent en août 1900.

Il s’embarque le même mois pour l’expédition française en Chine, suscitée par la réaction internationale au siège des légations étrangères à Pékin. La révolte, dite des Boxers, était à l’initiative de la société secrète les Poings de la justice et de la concorde. L’expédition s'acheva par la victoire contre la Chine des huit nations alliées (Autriche-Hongrie, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et États-Unis). Pendant la campagne, Bethfort est promu adjudant en novembre 1901. Il rentre en France en janvier 1902.

Toujours domicilié à Joinville, Bethfort épouse en août 1902, à Auch (Gers) Emma Jeanne Philomène Robert. Il reprend ses activités dans les bureaux de l'intendance au sein de la 17e section.

Pendant la première guerre mondiale, Bethfort demande à quitter l’intendance pour intégrer une unité combattante. Il rejoint, en mars 1916, après avoir été nommé adjudant-chef, le 1er bataillon de pionniers du 122e régiment territorial d'Infanterie. Il est gratifié d’une citation : « Excellent sous-officier, venu sur sa demande en mars 1916 de l’intendance. Dans l’infanterie, a constamment fait preuve de beaucoup de dévouement dans son service et de courage dans les missions qui lui ont été confiées ». Les bataillons de pionniers ouvraient le terrain avant les interventions des autres troupes.

Après la guerre, Bethfort fait partie, en 1920 de l’armée du Rhin, qui regroupe les troupes françaises d’occupation en

Eugène Léon Bethfort naît le 24 juillet 1869 à Paris (4e arr.). Sa mère, Céline Henriette Louise Auvray, est ouvrière bardeuse. Son père, Arthur Désiré Bethfort, est sergent aux sapeurs-pompiers.

La famille s’installe, vers 1874, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où le père Bethfort est garde-champêtre et sert dans les sapeurs-pompiers.

À l’âge de 19 ans, Eugène Bethfort s’engage dans l’armée à Paris (7e arr.). Il est affecté à la 15e section d’ouvriers et commis d’administration. Il devient caporal en octobre 1889 puis sergent en août 1900.

Il s’embarque le même mois pour l’expédition française en Chine, suscitée par la réaction internationale au siège des légations étrangères à Pékin. La révolte, dite des Boxers, était à l’initiative de la société secrète les Poings de la justice et de la concorde. L’expédition s'acheva par la victoire contre la Chine des huit nations alliées (Autriche-Hongrie, France, Allemagne, Italie, Japon, Russie, Royaume-Uni et États-Unis). Pendant la campagne, Bethfort est promu adjudant en novembre 1901. Il rentre en France en janvier 1902.

Toujours domicilié à Joinville, Bethfort épouse en août 1902, à Auch (Gers) Emma Jeanne Philomène Robert. Il reprend ses activités dans les bureaux de l'intendance au sein de la 17e section.

Pendant la première guerre mondiale, Bethfort demande à quitter l’intendance pour intégrer une unité combattante. Il rejoint, en mars 1916, après avoir été nommé adjudant-chef, le 1er bataillon de pionniers du 122e régiment territorial d'Infanterie. Il est gratifié d’une citation : « Excellent sous-officier, venu sur sa demande en mars 1916 de l’intendance. Dans l’infanterie, a constamment fait preuve de beaucoup de dévouement dans son service et de courage dans les missions qui lui ont été confiées ». Les bataillons de pionniers ouvraient le terrain avant les interventions des autres troupes.

Après la guerre, Bethfort fait partie, en 1920 de l’armée du Rhin, qui regroupe les troupes françaises d’occupation en Allemagne. Il stationne à Bonn en juillet puis à Mayence à partir d’août.

Déjà titulaire de la croix de guerre, de la médaille nationale commémorative de l’expédition de Chine depuis juillet 1902 et de la médaille militaire (depuis décembre 1908), Bethfort est fait chevalier de la Légion d’honneur en juillet 1921. Il obtient ainsi une médaille que son père, également sous-officier, chez les pompiers, rêvait d’obtenir, et que recevra également son frère cadet, Henri.

En retraite et résidant alors à Ban-Saint-Martin (Moselle), Eugène Bethfort est hospitalisé début juillet à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris (5e arr.). Il y meurt le 10 août 1929. Il était âgé de 60 ans.

.Armées alliées contre les boxers, Wikipédia

 

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