Charles Francois Tirot naît vers 1801 à Juvigny (Aisne). Il est le fils de Marie Dupont et de son époux Charles Tirot.
En novembre 1822, Charles Tirot épouse à Paris Cécile Élisabeth Adrienne Jacquemart. Au décès de celle-ci, en février 1860, Charles Tirot est rentier et réside cité Boufflers (act. cité Dupetit-Thouars) dans le quartier des Enfants-Rouges à Paris (3e arr.).
Il s’installe ensuite à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où il est nommé par décret membre du conseil municipal le 26 août 1865. Le maire est alors Auguste Courtin, conservateur. Il est élu conseiller municipal lors du scrutin du 25 septembre 1870, qui suit la proclamation de la 3e République et au début du siège de Paris. Auguste Courtin est toujours premier magistrat. Le lendemain où le jour suivant, l’ensemble de la population évacue la commune et se réfugie à Paris. Le siège de la mairie est transféré d’abord au 104, rue du Bac (7e arr.) puis en novembre au 105, boulevard Voltaire (11e arr.).
Le retour des habitants se fait avant le début de l’insurrection de la Commune de Paris, et le conseil municipal se réunit, pour la première fois à Joinville le 1er avril 1871. Le pont reliant les deux rives de la commune a été détruit pendant le siège en novembre 1870 et les combats de la bataille de Champigny, qui se déroulent en partie sur le terrain communal de Joinville à Polangis, font plus de 2 000 morts.
Suite à l’armistice signé le 28 janvier 1871, Joinville eut à loger 3 000 soldats allemands (Wurtembourgeois et Bavarois) jusqu’au 19 septembre 1871, avec un état-major général de brigade et 250 chevaux.
Lors des élections municipales du 29 juillet 1871, Charles Tirot n’est pas réélu.
Charles Francois Tirot meurt le 12 septembre 1874 à Joinville-le-Pont. Il était propriétaire, âgé de 73 ans et résidait 12, quai Beaubourg. Il avait eu au moins une fille et a été inhumé à l’église Saint-Ambroise à Paris (11e arr.).
Le pont de Joinville détruit après la bataille de Champigny

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