Fernand Ernest Grandhomme, naît le 21 mai 1887 à La Ferté-Gaucher, Seine-et-Marne. Il est le fils d’Adèle Ernestine Paré, couturière, et de son époux Désiré Louis Eugène Grandhomme, fruitier puis employé à la compagnie des chemins de fer de l’Est.
Après la mort du père en mars 1897, sa mère, son frère ainé Paul et sa jeune sœur Yvonne viennent vivre à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) dans le quartier de Palissy.
Fernand Grandhomme fait deux ans de service militaire entre octobre 1908 et octobre 1910, d’abord dans le 1er bataillon d’ouvriers d’artillerie puis au 12e régiment d’artillerie. Il est ensuite typographe et dessinateur à l’imprimerie J. Kossuth à Paris (10e arr.), rue Albouy (act. rue Lucien-Sampaix), spécialisée dans les affiches et documents pour les entreprises.
Fernand Grandhomme est sans doute le Grandhomme qui va jouer un rôle significatif dans la vie de la section socialiste SFIO de Joinville-le-Pont ; son frère Paul, également Joinvillais, est absent une partie des années 1911-1912 et ne semble donc pas avoir pu jouer ce rôle.
Grandhomme est un des membres de la Ligue de défense économique, constituée par André Flambard avec plusieurs autres socialistes (Laruelle, Petit et Ricard), qui réclame, dans une lettre à la municipalité et au cours d’une entrevue en décembre 1911 l’étude de boucheries et boulangeries municipales ; le journal radical Voix des communes prétend qu’au cours du rendez-vous, les ligueurs auraient traité les commerçants de « voleurs », mais ils protestent.
Grandhomme est candidat sur la liste socialiste SFIO pour les élections municipales de mai 1912 à Joinville. Au second tour, la liste fusionne avec les radicaux dissidents d’Ernest Mermet et les libéraux de Beauvais. La liste fusionnée l’emporte au second tour face aux radicaux-socialistes sortants, avec 10 radicaux dissidents, 7 socialistes et 6 libéraux. Grandhomme ne figurait pas parmi les candidats du second tour, les élus socialistes étant Georges Laruelle, Émile Lebègue, André Flambard, Julien Périn, Henri Lacroix, Petit et Georges Scornet.
Il est désigné en juin 1912 secrétaire de la section SFIO de Joinville. Il cède ce poste en janvier 1913 à Émile Graillat mais reste secrétaire adjoint. Il exerce toujours cette fonction en mai 1913, quand Alphonse Mibord devient le nouveau secrétaire ; il est également membre correspondant du quotidien socialiste L’Humanité. Grandhomme ne figure plus dans le nouveau bureau, constitué en juin 1914 avec Carrouet comme secrétaire.
Mobilisé pendant la première guerre mondiale, il est versé dans le service auxiliaire en décembre 1914 du fait de problèmes de santé. Il reprendra un service militaire actif en septembre 1917, étant reconnu apte à faire campagne. Promu brigadier en juin 1918 puis maréchal des logis en novembre de la même année, il est démobilisé en juin 1919. Les soucis de santé lui valent une pension permanente partielle en juillet 1921, puis une autre, temporaire, en juin 1923.
Marié en septembre 1919 à Orléans, où avait été basée son unité, avec Yvette Jeanne Paule Chauveau, Fernand Grandhomme reprend son métier d’imprimeur. Il vit à Joinville dans le quartier de Polangis, d’abord avenue Henri, dans la maison voisine de celle de son frère, puis avenue Marie-Rose.
Sa première épouse étant décédée en décembre 1924, Fernand Grandhomme, qui réside toujours à Joinville en 1925, se remarie en avril 1929 à Asnières (Seine, act. Hauts-de-Seine) avec Odette Amélie Clabbeeck.
Il semble être toujours en vie en août 1952, date à laquelle un état de sa situation militaire est expédié. Fernand Grandhomme a alors 65 ans. Sa date de décès n’est pas connue.
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