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11 février 2025 2 11 /02 /février /2025 00:01

Reprise d’un article publié le 13/01/2022 en fonction d’arches nouvelles, début

Émile Louis Marescaux naît le 18 février 1869 à Marquette-lez-Lille (Nord). Il est le fils aîné des huit enfants – tous des garçons – de Louise Victorine Flament et de Charles Louis Marescaux, ferblantier puis voyageur de commerce. Ses parents sont installés à Lille en 1873. Ils divorcent en mai 1886 ; le septième des enfants du couple meurt en juillet cette même année (il était né en septembre 1885) tandis que le huitième enfant naît en octobre, cinq mois après la séparation légale que le registre d’état-civil ne mentionne pas.

La majorité des enfants, dont Émile, restent vivre avec le père. Celui-ci, devenu voyageur de commerce, s’installe à Amiens (Somme), rue d’Alsace-Lorraine, dans le centre-ville. Il emménage avec une couturière originaire du Nord également, Célinie Tilmont, qui donne naissance à une fille en avril 1888.

Employé de commerce et domicilié chez son père à Amiens (Somme), Émile Marescaux devance en novembre 1888 le service militaire en s’engageant pour trois ans dans l’armée. Il rejoint le 40e régiment d’infanterie où il devient caporal en octobre 1889.

Pendant qu’il effectue son service militaire, en janvier 1890, Charles Marescaux, son père, se suicide par asphyxie au gaz de carbone dans une chambre calfeutrée, en entraînant dans son décès les trois garçons qui vivaient avec lui, âgés de 13, 10, et 7 ans. Au moins 45 journaux rendent compte de ce qu’ils qualifient de « drame épouvantable », qu’ils associent parfois à la misère, indiquant que le père était à ce moment sans emploi. Sa maîtresse était absente depuis trois semaines et avait découvert la situation avec la police à son retour.

Continuant son contrat à l’armée, Émile Louis Marescaux est promu au grade de sergent en décembre 1890. Il est affecté, en juillet 1891, à la 15e section de secrétaires d’état-major et de recrutement.

Il réside à Marseille en 1892 puis revient à Lille l’année suivante. Il épouse en décembre 1893 à Mende (Lozère) Augustine Marie Dupeyron, giletière. Ils s’installent à Paris, d’abord rue Lappe puis dans une voie adjacente, rue de la Roquette (11e arr.).

En août 1901 est formée la société en nom collectif Delort et Marescaux, installée rue de la Roquette. Elle a une durée de neuf ans et un capital de huit mille francs. Elle est spécialisée dans la ferronnerie d’art et produit également des pièces pour les couvreurs, notamment des châssis pour toiture. Son associé est Jean Delort, comptable. Ultérieurement l’entreprise prendra exclusivement le nom de Marescaux, même si le fils, Abel Delort, forgeron et ajusteur, continuera d’y travailler.

Le Comité républicain radical et radical-socialiste du quartier de la Roquette élit, en juin 1909, Marescaux en tant que vice-président de sa commission exécutive. Clémencet est président.

À suivre

 

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3 février 2025 1 03 /02 /février /2025 00:01

Jules Ernest Thévenin naît le 3 avril 1863 à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne). Il est le fils d’Augustine Victoire Ragon et de son mari Félix François Thévenin, manouvrier. La famille va ensuite vivre à Liverdy-en-Brie.

En février 1884, Thévenin, jardinier, participe à une souscription pour équiper le bataillon scolaire lancée par le quotidien L'Avenir de Seine-et-Marne. Ernest Thévenin fait un service militaire de quatre ans, à partir de décembre 1884 et jusqu’en septembre 1888, au sein du 54e puis du 148e régiment d'infanterie.

Dès son retour à la vie civile, il entre comme jardinier au service de M. Joubin, au château Retal de Liverdy. Il épouse, en août 1889 à Presles-en-Brie (Seine-et-Marne), Armantine Eugénie Millot, domestique.

Devenu membre de la Société d’horticulture de Coulommiers (Seine-et-Marne) en août 1894, il est récompensé à plusieurs reprises, comme en septembre 1896 par une Grande médaille de vermeil pour une collection de fruits en 100 variétés, décernée par la Société d’horticulture de Melun-Fontainebleau (Seine-et-Marne) et, le même mois, par une médaille d’argent à l’exposition d'horticulture de Coulommiers.

En décembre 1897, il participe à une souscription pour l’hôpital cantonal de Tournan (Seine-et-Marne).

Après quatorze années dans le même emploi, Ernest Thévenin fait passer une annonce demandant une autre place en janvier 1902. En 1903, la famille est installée à Champigny-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne), où Ernest Thévenin va cumuler une activité d’horticulteur et celle de marchand de vin. Ils vivent dans la Grande-Rue (act. avenue Jean-Jaurès).

Il s’implique dans la vie publique de sa nouvelle commune. Il participe, en mars 1906 à une souscription en faveur des victimes de la catastrophe minière de Courrières, qui avait fait 1 100 morts. En 1907, Thévenin est trésorier de la section de Champigny de l’association de secours mutuels, Les vétérans des armées de terre et de mer.

Lors des élections municipales de mai 1908, Ernest Thévenin est candidat sur la liste de Thésée Pouillet, médecin, ancien adjoint au maire de Champigny, qui rassemble une majorité de radicaux-socialistes avec des socialistes indépendants. Il est élu conseiller municipal, la municipalité sortante étant battue. Il siège dans plusieurs commissions municipales (chauffage, travail, bâtiments communaux, fêtes). Lors du remplacement de Pouillet par Jean Antoine Séguiniol en 1911, Thévenin reste membre de l’assemblée communale. Il participe en mars de cette année au banquet de la section de Nogent-sur-Marne du Comité républicain du commerce et de l’industrie, également d’obédience radicale-socialiste.

Ayant rejoint la Société d'horticulture de Champigny, dont il est vice-président en août 1913, il organise l’exposition générale des produits de l’horticulture, arts et industries s’y rattachant en septembre de cette année. Elle est organisée dans la mairie de la ville. Après la première guerre mondiale, il reprend cette activité en organisant, en septembre 1920, toujours à Champigny, une exposition régionale des produits de l’horticulture ou de l'agriculture.

Dans la première moitié des années 1920, sans doute après avoir pris sa retraite, Ernest Thévenin et son épouse s’installent à Joinville-le-Pont, commune limitrophe de Champigny, dans le quartier de Polangis, avenue de l’Île (act. avenue Jean-d’Estienne-d’Orves). Il est, en septembre 1926, l’un des organisateurs du 3e concours agricole de la commune, qui se tient dans son quartier, place de Verdun.

Après la mort du maire Henri Vel-Durand, radical dissident, des élections municipales complémentaires sont convoquées à Joinville en octobre 1928. Trois listes se présentent : l'Union républicaine (droite), qui a le soutien de la municipalité, la Gauche républicaine, rassemblant les radicaux-socialistes, socialistes SFIO et socialistes indépendants et une liste communiste. Au premier tour, la gauche arrive de peu en tête. Elle bénéficie au second tour du retrait des communistes, malgré l’absence d’accord, et fait élire ses trois candidats, dont Georges Briolay, futur maire de la ville. Thévenin a obtenu au premier tour 570 voix, soit 37% des 1 526 exprimés pour 1 538 votants sur 2 995 inscrits. Il n’est pas élu.

Les élections municipales générales se tiennent en mai 1929. Les candidats de la municipalité sortante sont en tête au premier tour, avec 42,6% des suffrages exprimés, devant la liste de Briolay (35,9%) et les communistes (16%). Thévenin obtient 909 voix pour 2 126 exprimés (42,7%) sur 2 969 inscrits. Toujours sans accord véritable, le PCF retire sa liste pour le second tour. Les candidats de centre-gauche remportent 22 des sièges à pourvoir, la droite empochant les 5 derniers, le maire Durande étant battu. Thévenin est de nouveau battu.

Jules Ernest Thévenin meurt le 21 mars 1934 à Joinville. Il était âgé de 70 ans et père d’un enfant.

Décoré de la médaille d’argent de la mutualité en juin 1907, Ernest Thévenin avait reçu une autre médaille d’argent de la Société d'encouragement au bien en septembre la même année, « pour services rendus et dévouement à l'humanité », notamment en tant que trésorier de la section locale de la Société des Vétérans. Fait chevalier du Mérite agricole en février 1911, au titre de ses 30 années de pratique et des nombreuses récompenses pour ses expositions d'horticulture, il est devenu officier en août 1921.

La Grande-Rue à Champigny-sur-Marne

 

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24 janvier 2025 5 24 /01 /janvier /2025 00:01

Charles Laurent Huguenin naît le 25 octobre 1875 à Paris (11e arr.). Il est le fils d’Eugénie Barrot et de son mari Jean Baptiste César Louis Huguenin. Sa mère est couturière et son père employé des Postes ; il est décoré de la Médaille militaire en tant que caporal, du 2e régiment du génie en août 1866, probablement pour avoir participé à l’expédition au Mexique. Il meurt en mars 1886, quand Charles a dix ans. La famille vit rue du Faubourg-Saint-Antoine puis rue de Reuilly (12e arr.).

En 1895, Charles Huguenin a rejoint l’ancienne administration de son père, comme employé du télégraphe ; il vit avec sa mère rue des Batignolles (17e arr.). Il effectue, en novembre 1896, un service militaire plus court que la normale, en tant que fils aîné d’une veuve, au sein du 6e bataillon d’artillerie, basé à Toul, Meurthe-et-Moselle ; il est démobilisé en septembre 1897.

Des manifestations sont organisées en décembre 1899, boulevard et faubourg Montmartre, pour soutenir Paul Déroulède, qui doit être jugé pour avoir tenté de mener avec la Ligue des Patriotes en février un coup d’État, en profitant des obsèques du président de la République, Félix Faure, mais ne reçut pas l’appui de l’armée. Les protestataires d’extrême droite sont rapidement contrés par la police et 250 personnes environ sont arrêtées, dont 70 ont été maintenues en détention pour outrages, injures, rébellion ou voies de fait. Parmi elles, Charles Huguenin, télégraphiste.

Le premier mariage de Charles Huguenin est célébré en juillet 1899 avec Joséphine Marie Nugues à Paris (17e arr.). Ils divorcent en novembre 1918.

Devenu commis des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), affecté à la ligne du Nord-Ouest, Charles Huguenin vit désormais à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il se remarie en septembre 1921 à Paris (5e arr.) avec Marcelline Prudhomme, employée des Postes. Qui vit aussi à Joinville. Ils s’installent dans le quartier de Palissy, avenue du Président-Wilson puis avenue des Familles.

Dans sa nouvelle commune, Charles Huguenin s’implique dans les activités associatives, d’abord en matière sportive. Il est un des créateurs en octobre 1919 de l’Union sportive de Joinville (USJ), présidée par Stephen Durande, futur maire de la commune. Il en devient vice-président en septembre 1920. En décembre 1937, il prend part également à la fondation de l’Amicale sportive de Palissy, basée dans son quartier.

Y apportant ses compétences techniques, il occupe également en février 1926 la fonction de secrétaire trésorier dans le Radio club de Joinville, présidé par un autre télégraphiste, René Girot. C’est en compagnie de ce même Girot, qui est d’ailleurs un de ses voisins, que Huguenin fait sur sa barque une visite par Girot de la Marne entre Neuilly-sur-Marne et Joinville en octobre 1926. Alors que la commune connaît des inondations de faible ampleur, ils constatent le peu de travaux de protection faits depuis les submersions spectaculaires de 1910. Ils préconisent la création d’une association de défense des riverains et réclament la démolition du barrage de Joinville, « maudit de tous les riverains » selon eux.

Sur le plan professionnel, Charles Huguenin est promu contrôleur en décembre 1923 et muté à la ligne PLM. Il est inscrit sur le tableau d’avancement au grade de chef de brigade pour les années 1926-1927.

Des élections municipales sont organisées en octobre 1934 à Joinville, pour pourvoir à dix sièges de conseillers municipaux devenus vacants suite à des décès et démissions depuis le scrutin de mai 1929. La vie politique locale est agitée entre la municipalité, dirigée par Georges Briolay, radical-socialiste, et qui avait été élue dans le cadre d’un groupement des gauches non communistes qui a depuis éclaté, et une droite qui s’est regroupée dans le Comité d’union républicaine et d’action sociale, présidé par Émile Lecuirot, banquier et président du club sportif local le plus prestigieux, la Société nautique de la Marne.

Sachant que le mandat des nouveaux élus sera court, puisque les élections municipales générales auront lieu en mai 1935, l’équipe municipale et la droit se mettent d’accord pour soutenir ensemble une liste dite Concentration républicaine. Elle a pour concurrents une liste du parti communiste, une autre du Parti socialiste SFIO et un Groupe indépendant, qui comprend des libéraux mais aussi des radicaux-socialistes, pas satisfaits de l’accord entre Briolay et Lecuirot. Le Groupe indépendant arrive en seconde position avec 26% des suffrages exprimés, derrière la Concentration républicaine (37%) tandis que PCF et SFIO obtiennent chacun 18%. Huguenin a recueilli 585 voix, soit 25,5% des 2 297 exprimés pour 2 360 votants sur 3 225 inscrits. Au deuxième tour, le Groupe indépendant et la SFIO retirent leurs candidatures, et la Concentration républicaine emporte les dix sièges, avec 60% des voix devant les communistes.

Le scrutin de mai 1935 se tient alors que l’alliance entre la droite et le centre gauche a éclaté. Le Groupement des gauches du maire sortant, Briolay, arrive à la deuxième place avec 27%, derrière la droite, à 33%, tandis que les communistes forts de 25% devancent les socialistes (12%). Ces deux dernières listes fusionnent, tandis que la droite et les radicaux maintiennent leurs candidatures. Cependant, trois des colistiers de Briolay, probablement inquiets de la possibilité d’une victoire de la gauche, se retirent. Huguenin, qui n’était pas présent au 1er tour, accepte de rejoindre la liste du Groupement des gauches. Elle est nettement battue, avec 20% des suffrages exprimés et aucun élu, tandis que la droite (41%) prend 25 sièges, en laissant deux à la gauche. Huguenin a obtenu 561 voix, soit 19,4% des 2 899 exprimés pour 2 924 votants sur 3 433 inscrits.

Charles Huguenin meurt le 23 juin 1954 à Joinville. Il était âgé de 78 ans et n’a, semble-t-il, pas eu d’enfant.

Tentative de coup d’État du 23 février 1899 : Déroulède saisit la bride du cheval du général Roget. Paru dans L'Illustré national (Wikipédia)

 

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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 00:01

Émile Adolphe Guichard naît le 7 mai 1849 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils d’Anne Camus et de son époux, Étienne Ambroise Guichard. Ses deux parents sont originaires de l’Yonne. Son père est entrepreneur de peinture et vitrerie.

Devenu également peintre en bâtiment, Émile Guichard épouse en juillet 1878 à Joinville Marie Julie Nerrant, fille d’un journalier de l’Indre. Il reprend puis gère l’entreprise familiale.

Comme son père et son frère Eugène, Émile Guichard soutient en juillet 1888, avec 17 personnes formant un « groupe d’électeurs de la commune attachés aux institutions républicaines », la candidature d’un mécanicien, Amédée Gosset, pour une élection municipale complémentaire après la mort du maire Gabriel Pinson. Gosset, héritier d’une dynastie politique locale, est appuyé par le journal Voix des communes, qui a pour chroniqueur un radical-socialiste classé à gauche, Henri Vaudémont. Il est élu conseiller municipal et le républicain Eugène-Voisin devient maire. En mai 1896, Guichard est l’un des quatre membres du bureau qui organise le compte-rendu du mandat des élus municipaux de Joinville.

L’engagement local d’Émile Guichard se fait principalement au sein de la compagnie de sapeurs-pompiers de Joinville, où il s’engage en 1875, à 25 ans. Il en est le responsable avec le grade de sous-lieutenant en décembre 1892. Il sera nommé lieutenant en 1898. Son frère Eugène sert également dans la même compagnie.

En février 1895, l’explosion d'une chaudière à l'usine du Bi-Métal, installée à Joinville, fait cinq morts, dont un nouveau-né, et trois blessés graves. Les pompiers de Joinville sont mobilisés, avec les compagnies des communes alentour et les militaires de l’école de gymnastique du Bois de Vincennes. L’émotion est très forte dans la ville.

Les sapeurs-pompiers organisent chaque année un banquet, en novembre ou décembre, pour mobiliser des fonds de soutien. Émile Guichard quitte ses fonctions actives en 1900, pour raison de santé ; on lui remet une épée d’honneur à Guichard pour ses 25 ans de service. Mais il reste secrétaire de la Société de secours mutuels des sapeurs-pompiers de Joinville dont il a été le fondateur.

Émile Guichard meurt le 6 janvier 1911 à Joinville. Il était âgé de 61 ans. Il avait reçu cinq médailles pour actes de dévouement, dont, en décembre 1907, une médaille d’honneur pour ses 30 ans de service. Il avait aussi été attributaire de trois décorations au titre de son activité mutualiste, dont une médaille d’argent en juillet 1906. Il avait aussi été décoré des Palmes académiques en tant qu’officier d'académie en juin 1906. Enfant, il était lieutenant honoraire.

Lors de ses obsèques au cimetière de Joinville, c’est l’adjoint au maire Georges Briolay qui, en l’absence du maire, malade, lui rend hommage aux côtés d’officiers des sapeurs-pompiers de Joinville et des villes voisines. Son rôle mutualiste est particulièrement mis en avant. Le fils d’Émile, Jules Charles Guichard, sera également officier des sapeurs-pompiers de Joinville.

Voir aussi Étienne Guichard, entrepreneur républicain et mutualiste

Ancienne caserne des sapeurs-pompiers de Joinville-le-Pont

 

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16 octobre 2024 3 16 /10 /octobre /2024 12:41

Léopold Macque naît le 21 décembre 1861 à Paris (3e arr.), Il est le fils de Louise Boucher et de son époux Jean Baptiste Éloi Macque. Ses parents sont blanchisseurs. Il a un frère jumeau, Georges, qui meurt en février 1862. Son père est originaire de la Somme.

Devenu garçon de café à Saint-Maur-des-Fossés (Seine, act. Val-de-Marne), où il vit place des Écoles, il épouse en septembre 1886 Marie Aline Camus à Joinville-le-Pont, commune voisine où réside la mère de Léopold Macque. Aline Camus, couturière, est la sœur d’une personnalité locale, Aristide Camus (1852-1897), architecte, franc-maçon, libre-penseur et militant radical-socialiste à Joinville.

Parmi les témoins du mariage, on compte Jules Ferdinand Baulard (1827-1910), ouvrier puis chef d’entreprise, militant républicain sous le second empire, alors conseiller général de la Seine, franc-maçon et futur député radical-socialiste de la 2e circonscription de l’arrondissement de Sceaux (1889-1902). Autre témoin, Eugin Thime (1830-1904), cordonnier, également libre-penseur et militant radical-socialiste à Joinville.

Les époux Macque vivent à Saint-Maur, rue de La Varenne, puis avenue des Îles, dans le quartier Schaken. Léopold Macque s’affirme également comme un libre-penseur militant, membre du groupe de Saint-Maur, adhérent à la Fédération française de la libre-pensée. Il reste très proche de la famille Camus et des libres-penseurs de Joinville. Ainsi, il est, avec Aristide Camus, l’un des rédacteurs d’une Tribune des mécontents, parue en octobre 1889 dans l’hebdomadaire radical-socialiste Voix des communes, où ils protestent contre le fait que l’église touche 60% du prix des obsèques « sauf pour les protestants et les israélites », y compris donc pour les athées militants. Suite à cette demande, le maire de Saint-Maur modifiera la pratique locale.

Toujours avec Camus et Thime, ainsi que le rédacteur-en-chef de Voix des communes, Henri Vaudémont, Macque est l’un des organisateurs d’un banquet qui se tient chez Jullien, sur l’île Fanac (Joinville), pour fêter l’élection de Baulard. De nouveau avec Baulard et Vaudémont, Macque participe en avril 1891 à un « banquet gras » organisé le vendredi-saint par le groupe de libre-pensée La Raison, présidé par un conseiller municipal de Joinville, Alphonse Demeestère.

Lors du congrès de la Fédération de la libre-pensée, qui se tient à Paris le 25 octobre 1891, Macque est l’un des quatre délégués de Saint-Maur avec Galand, Harvey et Charton. Gustave Charton (1835-1900), est un teinturier, communard, militant socialiste-révolutionnaire à Joinville-le-Pont, conseiller municipal de Corbeil (1884-1888) puis de Saint-Maur-des-Fossés (1896).

À partir au moins de 1891, Léopold Macque est employé d’octroi, les communes du département de la Seine appliquant des taxes à l’entrée des marchandises sur leur territoire. Il est l’auteur, avec M. Garbe d’un Guide pour la commune de Saint-Maur-des-Fossés, livre paru en août 1893 qui détaille les rues de la ville et donne des informations sur l'administration municipale.

Léopold Macque meurt le 26 octobre 1898 à Saint-Maur, à l’âge de 37 ans et n’a pas eu d’enfant.

Une vue du quartier de la Villa Schaken à Saint-Maur-des-Fossés (Arch. dép. Val-de-Marne)

 

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12 septembre 2023 2 12 /09 /septembre /2023 01:01

Narcisse Beausse naît le 20 décembre 1869 à Saint-Maurice (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils d’Adélaïde Clémentine Honorine Servy et de son mari Jean Nicolas Beausse, jardinier et fruitier. Ses parents s’installent comme restaurateurs et marchands de vin dans la même commune, dans la Grande-Rue, au sein du quartier de Gravelle. Dans les années 1880, leur établissement accueille des réunions de mouvement laïcs, radicaux et socialistes révolutionnaires.

Il fait des études à l’école des Arts et métiers d’Angers (Maine-et-Loire) et en est breveté en 1889. Il est embauché en septembre la même année par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) en tant qu’ouvrier monteur et traceur, et affecté aux ateliers de Paris, dans le service matériel et traction. Du fait de son statut de cheminot, il n’effectue qu’un an de service militaire à partir de novembre 1890. Il revient dans la société ferroviaire en tant que dessinateur, cette fois pour le service voie, en décembre 1891. En avril 1894, Narcisse Beausse se marie avec Pauline Gaconnet.

Il est récompensé en 1898 pour son « zèle et dévouement dans l’établissement des dessins et calculs de la charpente de la gare de Paris » du réseau PLM (la gare de Lyon, Paris 12e). Il progresse régulièrement, devenant dessinateur principal en 1899 puis chef dessinateur en 1907. Le couple est installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), avenue des Marronniers en 1911. Dans cette commune, l’hebdomadaire mentionne, en mai 1915, l’appartenance de Beausse au comité radical-socialiste.

Comme les autres employés de chemin de fer, Beausse est maintenu à son poste pendant la première guerre mondiale.

Après le conflit, la famille déménage dans la commune voisine de Saint-Maur-des-Fossés, et réside, avenue de Condé. Il devient sous-inspecteur du PLM en septembre 1927 puis sous-chef d’études en septembre 1928.

Il meurt trois mois plus tard, le 9 décembre 1928 à Saint-Maur-des-Fossés. Il était âgé de 58 ans et père de quatre enfants. Son fils aîné, Maurice, fut décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre pour son comportement pendant la guerre de 1914-1918.

Gare de Lyon vers 1900

 

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10 septembre 2023 7 10 /09 /septembre /2023 10:44

Jean Nicolas Beausse naît le 17 novembre 1832 à Bercy (Seine, act. Paris 12). Il est le fils d’Anne Suzanne Porté et de son époux Toussaint Nicolas Beausse.

Le père exerce en 1861 le métier de jardinier dans la commune de Saint-Mandé (Seine, act. Val-de-Marne), proche de Bercy. Jean Nicolas Beausse est également jardinier, dans le village contigu de Saint-Maurice. Il épouse en septembre 1861 à Tigy (Loiret) Honorine Clémentine Adélaïde Servy.

Au sein du quartier de Gravelle de la même commune de Saint-Maurice, le couple exploite dans la Grande-Rue un restaurant faisant aussi commerce de vins, au moins à partir de 1869.

Dans les années 1880, le restaurant accueille dans sa salle des réunions de mouvements laïcs, radicaux ou socialistes.

En avril 1885, le général Charles Victor Frébault (1813-1888), ancien gouverneur de la Guadeloupe puis député, alors sénateur, vient y parler de La politique radicale, à l’invitation du groupe local de la Libre-pensée.

Au cours du mois de juillet la même année, c’est le Comité central électoral du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR) qui y tient une réunion publique. Les intervenants sont Jean-Baptiste Dumay (1841-1926), ancien maire du Creusot (Saône-et-Loire), destitué pour s’être solidarisé avec la Commune de Paris), syndicaliste et futur député, Jules Joffrin (1846-1890), ancien communard, conseiller municipal de Paris et dirigeant socialiste, ainsi que le chansonnier montmartrois Jean Baptiste Clément (1836-1903), également communard et militant du POSR.

C’est une tendance plus modérée, celle du sénateur opportuniste Henri Tolain (1828-1893), qui vient en septembre 1885 tenir une rencontre agitée, car les militants socialistes locaux lui reprochent de s’être désolidarisé de la Commune de Paris en mars 1871.

On retrouve en octobre 1888 Dumay et Victor Gelez (1845-1914), conseiller municipal de Paris, qui animent pour le POSR une discussion sur Le pain cher.

Ayant adhéré en avril 1883 à la Ligue révisionniste, qui rassemble de nombreux radicaux et socialistes, Beausse contribue en janvier 1889 à la souscription lancée en faveur de la candidature d’Édouard Jacques (1828-1900), qui affronte le général Boulanger dans une élection législative partielle à Paris avec le soutien des formations républicaines.

Xavier Chatel (1854-apr. 1911), ouvrier tréfileur et syndicaliste à Joinville-le-Pont est lié à Jean Nicolas Beausse, dont il fait le témoin de la naissance d’un fils en mars 1889.

Jean Nicolas Beausse meurt le 1er avril 1893 à Saint-Maurice. Il était âgé de 60 ans, et père d’au moins deux enfants. Son fils, Narcisse Beausse, sera militant radical-socialiste à Joinville-le-Pont, commune adjacente à Saint-Maurice.

Carte postale Grande-Rue de Saint-Maurice (arch. dép. Val-de-Marne)

 

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6 janvier 2023 5 06 /01 /janvier /2023 00:01

Suite de la biographie de Bernard Klein

En septembre 1911 et janvier 1914, Bernard Klein signale auprès des autorités militaires qu’il réside à Buenos-Aires, en Argentine,

De retour en France, Klein est mobilisé pendant la première guerre mondiale en août 1914. Il est affecté en mai 1915 au 30e régiment territorial d’infanterie puis en juillet la même année au 13e régiment d’artillerie. Il est transféré en août 1916 au 19e escadron du train puis au 20e en avril 1917. Il est démobilisé en juin 1919 et réside de nouveau à Joinville.

Sur son registre militaire, peut-être pour gommer la sonorité allemande de son nom, Bernard Klein fait mentionner, en août 1915, un pseudonyme : il se dénomme Bernard Kersaint, fils de Charles Émile Kersaint et de Jeannette Duval. Il semble cependant en abandonner l’usage après-guerre.

Depuis 1911, la famille Klein vit dans le quartier de Polangis, d’abord avenue Oudinot puis route de la Brie, qui deviendra l’avenue du Général-Galliéni. Il figure, en mai 1927, sur une liste de 44 signataires de Joinville, publiée par le quotidien Le Soir, demandant, au gouverneur du Massachusetts (États-Unis), la grâce « des deux innocents » Sacco et Vanzetti, accusés d’espionnage au profit de l’Union soviétique.

En mai 1929, Klein figure sur la liste du groupement des gauches pour les élections municipales de Joinville-le-Pont. Comprenant des radicaux-socialistes, des socialistes SFIO et des socialistes indépendants, elle s’oppose à celles du maire sortant, Stephen Durande (droite, Union nationale) et à celle du communiste Roger Bénenson. Arrivée en seconde position au premier tour, avec 35;9% des suffrages exprimés contre 42,6% aux conservateurs et libéraux ainsi que 16% aux communistes, elle l’emporte au deuxième tour avec 45,9% et 22 élus, la droite ayant 41,6% et cinq sièges, le PCF reculant à 12,5% sans élu.

Au premier tour, Klein recueille 758 voix pour 2 126 suffrages exprimés (35,6%) et 2 969 inscrits. Il est élu au deuxième tour et Georges Briolay (radical-socialiste) devient maire. Lors de l’assemblée générale du Comité républicain radical et radical-socialiste de Joinville en janvier 1931, Klein est un des trois membres du bureau de cette assemblée. Il est l’un des délégué du conseil municipal au sein du conseil d'administration de l'Office public d'habitations à bon marché de Joinville, lors de la constitution de celui-ci en avril 1931. En janvier 1933, il est élu vice-président du comité radical, dont Briolay est le président. Il est confirmé dans cette fonction en novembre 1933, Briolay ayant laissé la présidence à Émile Herluison. Il conserve le titre en janvier 1935, quand Gabriel Vélard est élu président. Très présent lors de séances du conseil municipal, Klein est également souvent associé aux manifestations sportives ou festives, en particulier dans son quartier de Polangis. Il le quitte, en 1935, pour celui voisin de Palissy, avenue Joyeuse.

À l’occasion du scrutin municipal de mai 1935, Bernard Klein est de nouveau candidat sur la liste du groupement des gauches républicaines, toujours conduite par Georges Briolay, mais qui a perdu le soutien du parti socialiste SFIO après un mandat agité. Les sortants revendiquent avoir fait des importants travaux d’amélioration et d’embellissement, tout en concédant avoir dû augmenter les impôts. Ils assurent que c’est le fait de l’aggravation des charges imposées à la commune (contingent incendie, chômage, moins-values sur les recettes). Ils assurent avoir conduit une amélioration de la voirie et des transports et installé un éclairage public. À leur programme figure l’assainissement et la création de squares. Ils plaident aussi pour la réalisation de grands travaux d’intérêt national (élargissement du pont de Joinville, suppression du passage à niveau), ce qui procurerait de l’emploi, et entendent poursuivre la création d’un nouveau groupe scolaire à Polangis, dont le projet est déjà avancé.

Le Groupement des gauches de Briolay se place au deuxième rang au premier tour, avec 26,8% des suffrages exprimés, derrière l’Union des républicains (droite, 32,6%), et devant les communistes à 23,5% et les socialistes SFIO à 12,3%.

Bernard Klein, qui est désormais négociant en meubles, recueille 743 voix pour 2 856 suffrages exprimés (26%) sur 2 923 votants et 3 433 inscrits.

Au second tour, l’union du PCF et de la SFIO contribue à fragiliser les radicaux-socialistes, qui n’ont pas d’accord avec la droite, laquelle emporte 25 des sièges à pourvoir avec 40%, en laissant 2 à la gauche (39,7%), tandis que les radicaux sont réduits à 19,5% et n’ont pas d’élu.

Peut-être est-ce lui qui est inscrit, en août 1941, sur une liste publiée au Journal officiel et émanant de la présidence du conseil du gouvernement français, siégeant à Vichy, qui recense les « dignitaires et officiers des loges de la franc-maçonnerie ». Domicilié boulevard Voltaire à Paris (11e arr.), Klein (Bernard) est présenté comme premier surveillant de la loge La Jérusalem écossaise en 1939.

Il ne faut probablement pas identifier Bernard Klein avec le Klein qui est élu conseiller municipal de Joinville-le-Pont en avril 1945, sur la liste conduite par le résistant communiste Robert Deloche. Il n’est, en effet, pas inscrit sur les listes électorales de la commune cette année-là.

Bernard Klein meurt le 30 novembre 1948 à Paris (10e arr.), alors qu’il séjournait à l’hôpital Lariboisière, rue Ambroise-Paré. Il était répertorié comme voyageur de commerce et domicilié rue Louis Blanc, dans le même arrondissement. Âgé de 73 ans, il était père de trois enfants.

Fin

Decrombecque, Scornet et Klein en 1934

 

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4 janvier 2023 3 04 /01 /janvier /2023 00:01

Début de la biographie de Bernard Klein

Bernhard Dreyfus naît le 15 février 1875 à Gerstheim, alors en Basse-Alsace (Allemagne, act. Bas-Rhin). Il est légitimé par le mariage de sa mère Jeannette Dreyfus, demoiselle de magasin, avec Charles Émile Klein, dessinateur, à Paris (3e arr.) en mars 1879 et prendra désormais le nom de Bernard Klein.

En août 1893, alors employé de commerce et résidant rue du Four à Paris (6e arr.), Bernard Klein devance son service militaire et s’engage pour quatre ans dans l’armée. Il est affecté au 4e régiment de hussards et devient brigadier en avril 1894. Cependant, en février 1896, il est cassé de son grade et envoyé en Tunisie au sein de la première compagnie de fusiliers de discipline en décembre. À sa démobilisation, en août 1897, une « attestation de repentir » lui est accordée.

Devenu voyageur de commerce, Bernard Klein épouse en décembre 1898 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), où il s’est établi rue de Pont avec ses parents, marchands de meubles, Berthe Louise Grillot, couturière, dont les parents vivent également dans la commune. Ils s’installent ensuite avenue des Platanes. En décembre 1905, Bernard Klein est condamné à seize francs d’amende pour violences, voies de fait et port d’armes prohibées. Il est mentionné dans un répertoire de la franc-maçonnerie en octobre 1908.

À partir de 1901, Bernard Klein devient une personnalité en vue dans le domaine sportif. Il est l’un des fondateurs du Boxing-club de France (Paris) et la société nautique En Douce (aviron, basée à Joinville). Il est membre de nombreux jurys ou comités d’organisation, notamment pour des championnats du monde ou d’Europe de lutte entre 1901 et 1911. Le quotidien Le Journal le caractérise en 1902 comme un « amateur éclairé », L’Auto et La Petite République voient en lui un « sportsman bien connu » en 1904 tandis que le qualificatif de « sympathique sportsman » lui est attribué en 1905 par le Journal de l'automobile. En 1908, il va en Autriche pour la préparation d’un championnat de lutte. De 1904 à 1913, sa présence est notée à de nombreuses manifestations, comme par exemple le championnat du monde de joutes à la lance ou la fête du sabre en 1904, un cross-country international en 1905, un concours de dompteurs en 1906 ou un grand-prix de voiturettes en 1908 à Dieppe.

Il est un des organisateurs de manifestations organisées à Joinville-le-Pont, comme le congrès des nageurs en août 1905 ou les traversées de Paris à la nage, qui partent également de Joinville, en août 1906 et juin 1907.

À suivre

 

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27 novembre 2022 7 27 /11 /novembre /2022 00:01

François Joseph Andrès naît le 10 mars 1863 à Erstein (Bas-Rhin). Il est le fils aîné des sept enfants de Madeleine Willmann et de son époux, François Antoine Andrès, pécheur. La famille réside toujours en Alsace en 1872, après l’annexion allemande de 1870. Par contre, en 1881 elle est installée à Paris (18e arr.), rue Bonnet. Sa mère meurt en septembre cette année-là et le père est cantonnier.

François Joseph Andrès, qui exerce le métier de plombier épouse en juin 1886 à Pantin (Seine, act. Seine-Saint-Denis) Pierrette Feydel, journalière.

Le couple est installé en 1909 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) et demeure dans le quartier de Polangis, avenue des Lilas (act. avenue Pierre-Allaire). François Joseph Andrès est membre de la Société symphonique de Joinville, fondée en octobre 1908. Il est également membre du comité radical et radical-socialiste de Joinville.

Les élections municipales de mai 1912 à Joinville sont marquées par la fin du mandat de 25 ans du maire, Eugène Voisin, malade, qui se retire, et par la division des radicaux-socialistes qui le soutenaient. La liste radicale-socialiste officielle est conduite par un adjoint, Georges Briolay et Andrès en fait partie. Les trois autres listes ont passé un accord de fusion au second tour sur la base de leurs résultats : radicaux dissidents, socialistes SFIO et libéraux-conservateurs.

Les résultats du premier tour ne sont pas connus précisément, mais la liste radicale dissidente arrive en tête, tandis que la liste officielle obtient entre 25 et 30 % des suffrages exprimés. Au second tour, la coalition emporte les 27 sièges à pourvoir et Achille Mermet (radical dissident) est élu maire. Andrès n’est pas élu.

À la déclaration de guerre, en août 1914, François Joseph Andrès était en Alsace en visite dans sa famille. Ancien soldat français, il est interné pendant dix-huit mois, s’évade et revient à Joinville.

Selon une « rumeur », rapportée par l’hebdomadaire radical Voix des communes en mars 1915, il aurait été dénoncé comme s’étant rendu en Allemagne et considéré comme un espion ; son épouse indique qu’elle compte porter plainte. Il est de retour à Joinville en avril 1916 et rencontre alors Georges Briolay, président du comité radical-socialiste officiel.

François Joseph Andrès meurt le 8 septembre 1920 à Joinville. Il était alors employé et âgé de 57 ans. Il n’a pas eu d’enfants.

Inondation de la Marne à Joinville-le-Pont en 1919

 

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