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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 01:01

 

Amélie Eugénie Duteyrat naît le 11 mars 1883 à Mansat-la-Courrière (Creuse). Elle est la fille d’Anne Martaud, cultivatrice, et de son époux, Pierre Duteyrat, maçon.

Elle se maria en février 1908 dans sa commune natale avec Louis Trayaud, tailleur de pierres. Ils vivent à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) en 1921, avenue du Château. Après la mort de Louis Trayaud en décembre 1930, sa veuve s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en compagnie de sa fille, de son gendre et de sa petite-fille, dans le quartier de Polangis, avenue du Bac.

Agent de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), Amélie Trayaud est contrôleuse de tramway en 1921. Le 20 avril 1936, elle est aux commandes du tramway 108, qui fait son dernier voyage entre Paris et le terminus de Champigny-sur-Marne.

Pendant l’Occupation, Amélie Trayaud joua un rôle dans la Résistance comme agent de liaison selon le témoignage de Robert Deloche. Les archives municipales de Joinville mentionnent qu’elle fit partie des premiers groupes de la Résistance organisés à Joinville. Sa fille Madeleine et son gendre Alexandre Legay sont tous deux également actifs dans la Résistance, au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

En 1944, Amélie Trayaud fut membre du Comité local de Libération au titre du Front national et désignée au sein de la délégation spéciale, nommée en septembre 1944 pour faire office de conseil municipal ; elle est la seule femme à siéger dans cette instance. Trayaud fut élue conseillère municipale de Joinville-le-Pont le 29 avril 1945 en 22e position sur 27, sous l’étiquette UFF (Union des femmes françaises). Elle fut réélue comme communiste le 19 octobre 1947 puis devint troisième adjointe supplémentaire au maire Robert Deloche le 26 octobre 1947. Elle est une des toutes premières femmes à obtenir un mandat de maire en France.

Après la démission forcée de Deloche, en conflit avec la direction du PCF, Amélie Trayaud fut désignée comme maire communiste de Joinville-le-Pont du 24 mars 1953 au 6 mai 1953. Aux élections de mai 1953, elle prend place sur la liste dirigée par Henri Bideaux (Parti communiste et alliés radicaux).

La droite remportant l’élection de 1953, Georges Defert lui succéda à la première magistrature et Amélie Trayaud conserva un siège comme simple conseillère jusqu’en 1959. Elle demeurait toujours avenue Guy-Mocquet, nouveau nom de l’avenue du Bac.

Amélie Trayaud meurt le 13 septembre 1963 à Joinville. Elle était âgée de 80 ans.

La carte fictive « Métroféminin », dessinée par Silvia Radelli en 2017, remplace des noms masculins donnés à des stations du métro parisien par « 100 noms de femmes qui ont marqué l'Histoire ». La « station Amélie Trayaud » se situe sur la ligne 12 en lieu et place de la station Volontaires.

 

 

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Amélie Eugénie Duteyrat naît le 11 mars 1883 à Mansat-la-Courrière (Creuse). Elle est la fille d’Anne Martaud, cultivatrice, et de son époux, Pierre Duteyrat, maçon.

Elle se maria en février 1908 dans sa commune natale avec Louis Trayaud, tailleur de pierres. Ils vivent à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) en 1921, avenue du Château. Après la mort de Louis Trayaud en décembre 1930, sa veuve s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en compagnie de sa fille, de son gendre et de sa petite-fille, dans le quartier de Polangis, avenue du Bac.

Agent de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), Amélie Trayaud est contrôleuse de tramway en 1921. Le 20 avril 1936, elle est aux commandes du tramway 108, qui fait son dernier voyage entre Paris et le terminus de Champigny-sur-Marne.

Pendant l’Occupation, Amélie Trayaud joua un rôle dans la Résistance comme agent de liaison selon le témoignage de Robert Deloche. Les archives municipales de Joinville mentionnent qu’elle fit partie des premiers groupes de la Résistance organisés à Joinville. Sa fille Madeleine et son gendre Alexandre Legay sont tous deux également actifs dans la Résistance, au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

En 1944, Amélie Trayaud fut membre du Comité local de Libération au titre du Front national et désignée au sein de la délégation spéciale, nommée en septembre 1944 pour faire office de conseil municipal ; elle est la seule femme à siéger dans cette instance. Trayaud fut élue conseillère municipale de Joinville-le-Pont le 29 avril 1945 en 22e position sur 27, sous l’étiquette UFF (Union des femmes françaises). Elle fut réélue comme communiste le 19 octobre 1947 puis devint troisième adjointe supplémentaire au maire Robert Deloche le 26 octobre 1947. Elle est une des toutes premières femmes à obtenir un mandat de maire en France.

Après la démission forcée de Deloche, en conflit avec la direction du PCF, Amélie Trayaud fut désignée comme maire communiste de Joinville-le-Pont du 24 mars 1953 au 6 mai 1953. Aux élections de mai 1953, elle prend place sur la liste dirigée par Henri Bideaux (Parti communiste et alliés radicaux).

La droite remportant l’élection de 1953, Georges Defert lui succéda à la première magistrature et Amélie Trayaud conserva un siège comme simple conseillère jusqu’en 1959. Elle demeurait toujours avenue Guy-Mocquet, nouveau nom de l’avenue du Bac.

Amélie Trayaud meurt le 13 septembre 1963 à Joinville. Elle était âgée de 80 ans.

La carte fictive « Métroféminin », dessinée par Silvia Radelli en 2017, remplace des noms masculins donnés à des stations du métro parisien par « 100 noms de femmes qui ont marqué l'Histoire ». La « station Amélie Trayaud » se situe sur la ligne 12 en lieu et place de la station Volontaires.

 

 

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 01:01

 

Amélie Eugénie Duteyrat naît le 11 mars 1883 à Mansat-la-Courrière (Creuse). Elle est la fille d’Anne Martaud, cultivatrice, et de son époux, Pierre Duteyrat, maçon.

Elle se maria en février 1908 dans sa commune natale avec Louis Trayaud, tailleur de pierres. Ils vivent à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) en 1921, avenue du Château. Après la mort de Louis Trayaud en décembre 1930, sa veuve s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en compagnie de sa fille, de son gendre et de sa petite-fille, dans le quartier de Polangis, avenue du Bac.

Agent de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), Amélie Trayaud est contrôleuse de tramway en 1921. Le 20 avril 1936, elle est aux commandes du tramway 108, qui fait son dernier voyage entre Paris et le terminus de Champigny-sur-Marne.

Pendant l’Occupation, Amélie Trayaud joua un rôle dans la Résistance comme agent de liaison selon le témoignage de Robert Deloche. Les archives municipales de Joinville mentionnent qu’elle fit partie des premiers groupes de la Résistance organisés à Joinville. Sa fille Madeleine et son gendre Alexandre Legay sont tous deux également actifs dans la Résistance, au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

En 1944, Amélie Trayaud fut membre du Comité local de Libération au titre du Front national et désignée au sein de la délégation spéciale, nommée en septembre 1944 pour faire office de conseil municipal ; elle est la seule femme à siéger dans cette instance. Trayaud fut élue conseillère municipale de Joinville-le-Pont le 29 avril 1945 en 22e position sur 27, sous l’étiquette UFF (Union des femmes françaises). Elle fut réélue comme communiste le 19 octobre 1947 puis devint troisième adjointe supplémentaire au maire Robert Deloche le 26 octobre 1947. Elle est une des toutes premières femmes à obtenir un mandat de maire en France.

Après la démission forcée de Deloche, en conflit avec la direction du PCF, Amélie Trayaud fut désignée comme maire communiste de Joinville-le-Pont du 24 mars 1953 au 6 mai 1953. Aux élections de mai 1953, elle prend place sur la liste dirigée par Henri Bideaux (Parti communiste et alliés radicaux).

La droite remportant l’élection de 1953, Georges Defert lui succéda à la première magistrature et Amélie Trayaud conserva un siège comme simple conseillère jusqu’en 1959. Elle demeurait toujours avenue Guy-Mocquet, nouveau nom de l’avenue du Bac.

Amélie Trayaud meurt le 13 septembre 1963 à Joinville. Elle était âgée de 80 ans.

La carte fictive « Métroféminin », dessinée par Silvia Radelli en 2017, remplace des noms masculins donnés à des stations du métro parisien par « 100 noms de femmes qui ont marqué l'Histoire ». La « station Amélie Trayaud » se situe sur la ligne 12 en lieu et place de la station Volontaires.

 

 

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Elle se maria en février 1908 dans sa commune natale avec Louis Trayaud, tailleur de pierres. Ils vivent à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) en 1921, avenue du Château. Après la mort de Louis Trayaud en décembre 1930, sa veuve s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en compagnie de sa fille, de son gendre et de sa petite-fille, dans le quartier de Polangis, avenue du Bac.

Agent de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), Amélie Trayaud est contrôleuse de tramway en 1921. Le 20 avril 1936, elle est aux commandes du tramway 108, qui fait son dernier voyage entre Paris et le terminus de Champigny-sur-Marne.

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En 1944, Amélie Trayaud fut membre du Comité local de Libération au titre du Front national et désignée au sein de la délégation spéciale, nommée en septembre 1944 pour faire office de conseil municipal ; elle est la seule femme à siéger dans cette instance. Trayaud fut élue conseillère municipale de Joinville-le-Pont le 29 avril 1945 en 22e position sur 27, sous l’étiquette UFF (Union des femmes françaises). Elle fut réélue comme communiste le 19 octobre 1947 puis devint troisième adjointe supplémentaire au maire Robert Deloche le 26 octobre 1947. Elle est une des toutes premières femmes à obtenir un mandat de maire en France.

Après la démission forcée de Deloche, en conflit avec la direction du PCF, Amélie Trayaud fut désignée comme maire communiste de Joinville-le-Pont du 24 mars 1953 au 6 mai 1953. Aux élections de mai 1953, elle prend place sur la liste dirigée par Henri Bideaux (Parti communiste et alliés radicaux).

La droite remportant l’élection de 1953, Georges Defert lui succéda à la première magistrature et Amélie Trayaud conserva un siège comme simple conseillère jusqu’en 1959. Elle demeurait toujours avenue Guy-Mocquet, nouveau nom de l’avenue du Bac.

Amélie Trayaud meurt le 13 septembre 1963 à Joinville. Elle était âgée de 80 ans.

La carte fictive « Métroféminin », dessinée par Silvia Radelli en 2017, remplace des noms masculins donnés à des stations du métro parisien par « 100 noms de femmes qui ont marqué l'Histoire ». La « station Amélie Trayaud » se situe sur la ligne 12 en lieu et place de la station Volontaires.

 

 

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 01:01

 

Amélie Eugénie Duteyrat naît le 11 mars 1883 à Mansat-la-Courrière (Creuse). Elle est la fille d’Anne Martaud, cultivatrice, et de son époux, Pierre Duteyrat, maçon.

Elle se maria en février 1908 dans sa commune natale avec Louis Trayaud, tailleur de pierres. Ils vivent à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) en 1921, avenue du Château. Après la mort de Louis Trayaud en décembre 1930, sa veuve s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en compagnie de sa fille, de son gendre et de sa petite-fille, dans le quartier de Polangis, avenue du Bac.

Agent de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), Amélie Trayaud est contrôleuse de tramway en 1921. Le 20 avril 1936, elle est aux commandes du tramway 108, qui fait son dernier voyage entre Paris et le terminus de Champigny-sur-Marne.

Pendant l’Occupation, Amélie Trayaud joua un rôle dans la Résistance comme agent de liaison selon le témoignage de Robert Deloche. Les archives municipales de Joinville mentionnent qu’elle fit partie des premiers groupes de la Résistance organisés à Joinville. Sa fille Madeleine et son gendre Alexandre Legay sont tous deux également actifs dans la Résistance, au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

En 1944, Amélie Trayaud fut membre du Comité local de Libération au titre du Front national et désignée au sein de la délégation spéciale, nommée en septembre 1944 pour faire office de conseil municipal ; elle est la seule femme à siéger dans cette instance. Trayaud fut élue conseillère municipale de Joinville-le-Pont le 29 avril 1945 en 22e position sur 27, sous l’étiquette UFF (Union des femmes françaises). Elle fut réélue comme communiste le 19 octobre 1947 puis devint troisième adjointe supplémentaire au maire Robert Deloche le 26 octobre 1947. Elle est une des toutes premières femmes à obtenir un mandat de maire en France.

Après la démission forcée de Deloche, en conflit avec la direction du PCF, Amélie Trayaud fut désignée comme maire communiste de Joinville-le-Pont du 24 mars 1953 au 6 mai 1953. Aux élections de mai 1953, elle prend place sur la liste dirigée par Henri Bideaux (Parti communiste et alliés radicaux).

La droite remportant l’élection de 1953, Georges Defert lui succéda à la première magistrature et Amélie Trayaud conserva un siège comme simple conseillère jusqu’en 1959. Elle demeurait toujours avenue Guy-Mocquet, nouveau nom de l’avenue du Bac.

Amélie Trayaud meurt le 13 septembre 1963 à Joinville. Elle était âgée de 80 ans.

La carte fictive « Métroféminin », dessinée par Silvia Radelli en 2017, remplace des noms masculins donnés à des stations du métro parisien par « 100 noms de femmes qui ont marqué l'Histoire ». La « station Amélie Trayaud » se situe sur la ligne 12 en lieu et place de la station Volontaires.

 

 

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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 01:01

 

Amélie Eugénie Duteyrat naît le 11 mars 1883 à Mansat-la-Courrière (Creuse). Elle est la fille d’Anne Martaud, cultivatrice, et de son époux, Pierre Duteyrat, maçon.

Elle se maria en février 1908 dans sa commune natale avec Louis Trayaud, tailleur de pierres. Ils vivent à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) en 1921, avenue du Château. Après la mort de Louis Trayaud en décembre 1930, sa veuve s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en compagnie de sa fille, de son gendre et de sa petite-fille, dans le quartier de Polangis, avenue du Bac.

Agent de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), Amélie Trayaud est contrôleuse de tramway en 1921. Le 20 avril 1936, elle est aux commandes du tramway 108, qui fait son dernier voyage entre Paris et le terminus de Champigny-sur-Marne.

Pendant l’Occupation, Amélie Trayaud joua un rôle dans la Résistance comme agent de liaison selon le témoignage de Robert Deloche. Les archives municipales de Joinville mentionnent qu’elle fit partie des premiers groupes de la Résistance organisés à Joinville. Sa fille Madeleine et son gendre Alexandre Legay sont tous deux également actifs dans la Résistance, au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

En 1944, Amélie Trayaud fut membre du Comité local de Libération au titre du Front national et désignée au sein de la délégation spéciale, nommée en septembre 1944 pour faire office de conseil municipal ; elle est la seule femme à siéger dans cette instance. Trayaud fut élue conseillère municipale de Joinville-le-Pont le 29 avril 1945 en 22e position sur 27, sous l’étiquette UFF (Union des femmes françaises). Elle fut réélue comme communiste le 19 octobre 1947 puis devint troisième adjointe supplémentaire au maire Robert Deloche le 26 octobre 1947. Elle est une des toutes premières femmes à obtenir un mandat de maire en France.

Après la démission forcée de Deloche, en conflit avec la direction du PCF, Amélie Trayaud fut désignée comme maire communiste de Joinville-le-Pont du 24 mars 1953 au 6 mai 1953. Aux élections de mai 1953, elle prend place sur la liste dirigée par Henri Bideaux (Parti communiste et alliés radicaux).

La droite remportant l’élection de 1953, Georges Defert lui succéda à la première magistrature et Amélie Trayaud conserva un siège comme simple conseillère jusqu’en 1959. Elle demeurait toujours avenue Guy-Mocquet, nouveau nom de l’avenue du Bac.

Amélie Trayaud meurt le 13 septembre 1963 à Joinville. Elle était âgée de 80 ans.

La carte fictive « Métroféminin », dessinée par Silvia Radelli en 2017, remplace des noms masculins donnés à des stations du métro parisien par « 100 noms de femmes qui ont marqué l'Histoire ». La « station Amélie Trayaud » se situe sur la ligne 12 en lieu et place de la station Volontaires.

 

 

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23 octobre 2019 3 23 /10 /octobre /2019 01:01

Alexandre Legay nait le 21 janvier 1905 à Bourganeuf (Creuse). Il est le fils de Jeanne Tabaud et de son époux, Léonard Legay, cultivateur.

Comme un grand nombre d’originaires du Limousin, Legay va être maçon en région parisienne. Il vit à Paris. Il épouse en février en 1930 à Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) Madeleine Marie Trayaud, fille d’un tailleur de pierres et d’Amélie Eugénie Duteyrat, tous les deux Creusois également.

Les époux Legay s’installent avenue du Bac à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier de Polangis, en compagnie d’Amélie Trayaud, devenue veuve fin 1930. Ils donnent naissance à une fille.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Alexandre Legay, tout comme son épouse, s’engage dans la Résistance à l’occupation nazie en France. Membre des Francs-tireurs et partisans (FTP), groupe d’obédience communiste, sa participation à la lutte de libération est ensuite reconnue au titre des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Par arrêté du 26 septembre 1944, Alexandre Legay est nommé membre de la délégation spéciale chargée d'administrer provisoirement la commune de Joinville-le-Pont. Il fait fonction de conseiller municipal, le président de la délégation étant Robert Deloche, futur maire, communiste.

Cependant, un arrêté du 31 janvier 1945 enregistre la démission d’Alexandre Legay, motivée par l'application de l'article 35 de la loi du 5 avril 1884 sur l’organisation des communes. Legay est remplacé par Louis-René Loutellier. Bien que le motif exact ne soit pas précisé, c’est le deuxième alinéa de l’article cité qui s’applique ici : « Dans les communes de 501 habitants et au-dessus, les ascendants et les descendants, les frères et les alliés au même degré ne peuvent être simultanément membres du même conseil municipal ». En effet, sa belle-mère, Amélie Trayaud, figure également dans la délégation spéciale. Elle sera, ultérieurement, brièvement maire de Joinville en 1953.

Adhérents à la cellule Noger du Parti communiste français (PCF) à Joinville, les Legay et Amélie Trayaud offrent un cadeau au secrétaire général du PCF, Maurice Thorez et à sa femme, Jeannette Vermeersch, qui est conservé aux archives municipales d’Ivry-sur-Seine, sa commune d’élection. Il s’agit d’un insigne représentant Maurice Thorez et Marcel Cachin, autre dirigeant communiste, et datant de 1938, qu’ils présentent dans un petit écrin rouge.

Lors du cinquième anniversaire de la Libération de Joinville, Legay fait partie des organisateurs en tant que responsable FTP.

Après la mort de sa première épouse en janvier 1969, Alexandre Legay se remarie en mai 1970 à Joinville avec Andrée Marcelline Lapeyre.

La date de son décès n’est pas connue.

Insigne offert à Maurice Thorez, PCF

 

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30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 01:01

Léonard Henri Pinturier naît le 14 septembre 1876 à Paris (11e arr.). Il est le fils de Marie Marot et de son époux Jean Pinturier, maçon, tous deux originaires de la Creuse.

Devenu maçon comme son père, Léonard Pinturier se marie en avril 1904 à Paris (4e arr.) avec Françoise Marie Magdeleine Victoria Antony.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Léonard Pinturier s’engage dans la Résistance à l’occupation allemande. Son rôle est homologué au titre des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Après-guerre, Pinturier est vice-président des Vieux travailleurs joinvillais et président du groupe action coopérative de Joinville.

Après le départ du maire communiste Robert Deloche, puis l’intérim assuré par une autre élue du même parti, Amélie Trayaud, la liste de la municipalité sortante, réunissant les communistes et certains radicaux est conduite par Henri Bideaux, conseiller sortant. La liste communiste obtient 10 sièges, les socialistes SFIO en ont 3, le MRP 2 et deux listes de droite en ont 6 chacune. Georges Defert (Rassemblement de la gauche républicaine, droite) devient maire. Pinturier n’est pas élu.

Cependant, il est proclamé conseiller municipal en mai 1957, en remplacement de Solange Delain. Pinturier siège régulièrement au premier semestre 1958, mais est plusieurs fois absent dans la deuxième partie de l’année. Son mandat n’est pas renouvelé en 1959, le scrutin étant cette fois majoritaire.

Dans une étude universitaire sur Les élus municipaux de banlieue parisienne au prisme de l’encadrement communiste, de la Libération aux années 1960, Paul Boulland, chercheur au Centre d'histoire sociale du XXe siècle (CNRS – Université Paris 1) considère Pinturier comme un exemple du type de militants pouvant incarner la continuité historique du parti communiste ou représenter les populations parmi lesquelles ils militaient dans les associations. Il oppose cette catégorie à celle des jeunes militants et issus de la production, seuls valorisés par la logique de promotion dans l’appareil.

Léonard Henri Pinturier meurt le 22 septembre 1970 à Joinville. Il était âgé de 94 ans. Il avait eu au moins une fille.

 

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20 avril 2019 6 20 /04 /avril /2019 01:01

Victor Doyen naît le 3 mai 1897 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils de Marie Cousson et de son compagnon, Victor Doyen, maçon, qui le reconnaît.

En décembre 1919 à Joinville, Victor Doyen épouse Françoise Belbéoch, sœur de Joseph Belbéoch, qui sera militant communiste et combattant dans les rangs de la Résistance, tué lors de la bataille du pont de Joinville le 25 août 1944. Il vivait alors dans la commune voisine de Saint-Maurice.

Alors employé de commerce, après avoir été épicier en 1915, Victor Doyen est mobilisé pendant la première guerre mondiale. Il est incorporé en janvier 1916 dans le 10e bataillon de chasseurs à pied. En mai 1916, il est fait prisonnier au fort de Condé, à Chivres-Val. (Aisne). Il est interné en Allemagne à Giessen (Hesse) d’où il est libéré le 12 décembre 1918. Il est réintégré dans le 26e bataillon de chasseurs à pied et démobilisé en septembre 1919.

Après son retour à la vie civile, Victor Doyen est employé à la Compagnie des chemins de fer de l’Est ; il en est congédié en juin 1920 pour « absence illégale et prolongée. »

La famille Doyen vit après-guerre à Joinville, rue du Canal. Devenu chauffeur mécanicien, Doyen travaille dès 1921 à la Compagnie des Eaux de la Ville de Paris, située à Joinville dans le même quartier.

Lors des élections municipales de mai 1929 à Joinville, Doyen est candidat, en 17e position sur 27, sur la liste du Bloc ouvrier et paysan, soutenue par le parti communiste et conduite par Roger Bénenson, futur député.

Au premier tour de scrutin, Doyen obtient 338 voix sur 1715 suffrages exprimés (19,7%) pour 2491 inscrits. La liste communiste se maintient au second tour face à celles du cartel des gauches et à celle de la municipalité sortante, libérale et conservatrice. Elle n’obtient aucun siège et son score recule à une moyenne de 278 voix (12,5%), l’alliance entre les radicaux-socialistes et le socialistes SFIO obtenant 22 conseillers municipaux avec 1025 voix (46%) tandis que la liste de droite a 5 élus avec 929 votes (41,6%).

Lors des élections suivantes, Victor Doyen est de nouveau candidat, en 15e position sur la liste communiste, conduite par Robert Deloche, futur maire de la commune après la deuxième guerre mondiale. Il recueille au 1er tour 673 voix sur 2856 suffrages exprimés (23,5%). Il n’est pas candidat au second tour, la liste communiste ayant fusionné avec la liste socialiste SFIO.

Face à la municipalité sortante radicale-socialiste (les socialistes lui ayant retiré leur soutien) et à une liste de droite, les communistes obtiennent deux sièges sur 27, la droite conservatrice emportant tous les autres. Léon Lesestre est élu maire.

Le 4 mars 1939, Victor Doyen obtient une pension. Étant donné son âge, 42 ans, il ne s’agit pas d’une retraite, mais probablement de la suite d’un accident de travail, fréquent dans son métier - il est alors chauffeur désinfecteur, toujours pour la ville de Paris - ou des suites d’une maladie professionnelle. Il décède le mois qui suit.

Victor Doyen meurt le 6 avril 1939 à Joinville. Il avait eu deux enfants.

 

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6 avril 2019 6 06 /04 /avril /2019 01:01

Édouard Henri Vardinal naît le 10 février 1870 à Paris (10e arr.). Il est le fils d’Adélaïde Rousseau et de son époux Constant Vardinal, sellier.

Vivant toujours dans le même arrondissement, Édouard Vardinal devient monteur en bronze. Il fait un service militaire raccourci en 1891-1892, du fait du décès de son père, et épouse en février 1893 à Paris (10e arr.) Louise Eugénie Charbonneix, fille d’un maçon.

Entre 1897 et 1904, la famille vit aux Lilas (Seine, act. Seine-Saint-Denis) puis revient dans à Paris (19e arr.), square Bolivar, en 1907. À partir de 1913, la famille est définitivement installée à Joinville-le-Pont, dans le quartier de Polangis, avenue du Bac.

Pendant la première guerre mondiale, Vardinal est d’abord affecté au 29e régiment d’artillerie, basé à Laon (Aisne), puis, à partir de juin 1916 détaché au sein de la maison Vachette, rue du Chemin-Vert à Paris (11e arr.).

Après le conflit, Vardinal travaille à la maison Thibault où il est chef de fabrication pour le montage de bronze.

En novembre 1947, lors des élections municipales à Joinville-le-Pont, Édouard Vardinal figure sur la liste Union républicaine et résistante, qui rassemble des communistes, des radicaux et d’autres personnalités de gauche. La liste obtient une moyenne de 3 017 voix sur 6 974 suffrages exprimés (44,4%), étant légèrement devancée par la liste gaulliste du RPF avec 3 066 votes (45,1%). Cependant, les deux listes ayant chacune 13 élus, c’est le socialiste SFIO Berthet, seul de sa liste, qui permet au maire sortant Robert Deloche de retrouver son poste.

En 1950, c’est probablement Édouard Vardinal (ou son fils Henri), qui participe en tant que responsable des Vieux travailleurs au 6e anniversaire de la Libération de la ville.

Non élu en 1947, Édouard Vardinal va être appelé à siéger au conseil municipal le 16 mars 1953, en remplacement de Robert Deloche, démissionnaire. Amélie Trayaud, communiste également, est élue maire. Son mandat prit fin dès le 26 avril 1953.

Édouard Vardinal meurt le 1er octobre 1953 à Créteil (Seine, act. Val-de-Marne). Il était âgé de 83 ans. Il avait eu deux enfants.

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