Georges Camille Hamon naît le 17 novembre 1901 à Saint-Maurice (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils de Lucie Delphine Couvreur, papetière et de son mari Jules Hamon, alors employé de commerce et après-guerre également papetier. La famille va avoir plusieurs domiciles successifs dans la Grande-Rue de cette commune.
Son père, né Jules de Drouard de la Croisette, est le fils naturel d’une aristocrate de la Sarthe. Il exerce des responsabilités dans le parti socialiste SFIO à Saint-Maurice à partir de 1914 et est également impliqué dans la grande coopérative de consommation locale, l’Avenir de Gravelle. Sa mère est aussi une enfant illégitime au sens du droit. Georges Hamon et ses deux frères Léon, l’aîné et Jules, le cadet, resteront manifestement proches de leurs parents, vivant ensemble, jusqu’au début des années 1930.
Convoqué pour son service militaire en avril 1921, Georges Hamon incorporé au 153e régiment d’infanterie. Il est envoyé dans l’armée d’occupation des Pays rhénans (Allemagne) en août la même année. Il revient en France en mai 1923 pour sa démobilisation. La famille s’est installée à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), commune riveraine de Saint-Maurice, dans un pavillon de la rue de la Liberté (Centre). Georges Hamon est chauffeur de machines à l’Usine des eaux de la Ville de Paris, située à Joinville.
Condamné en mars 1924 par la 15e chambre du tribunal correctionnel de la Seine à 16 francs d’amende pour « port d’arme prohibée », il est amnistié en janvier l’année suivante. En septembre 1924, le même jour que son frère aîné et dans le même lieu, Georges Hamon se marie avec Léontine Clémence Lafferrière, mécanicienne.
En même temps que son frère Léon, conformément aux opinions de leur père, Georges Hamon est candidat communiste pour les élections municipales de mai 1929 à Joinville. Il figure en vingtième position sur 27 sur la liste du Bloc ouvrier et paysan (BOP), conduite par Roger Bénenson, ouvrier mécanicien, futur député de Seine-et-Marne en 1936.
Le scrutin oppose un groupe d’Union nationale et la Concentration des gauches. Le premier est composé de libéraux et conservateurs, dirigé par le maire sortant, Stephen Durande (divers droite), qui a succédé en cours de mandat à Henri Vel-Durand, radical dissident, décédé. Le cartel des gauches, conduit par Georges Briolay (radical-socialiste), rassemble le parti radical-socialiste, le parti socialiste SFIO et des socialistes indépendants.
À l’issue du premier tour, la droite est en tête avec une moyenne de 42,6%, devant les gauches (35;9%) et les communistes (16%), avec des divers pour 5,9%. Le second tour se fait dans la même configuration, mais une partie des votes divers ou communistes se sont reportés sur le cartel des gauches, qui emporte 22 des 27 sièges à pourvoir avec 45,9%, tandis que la droite se contente de 5 élus avec 41,6%, le maire sortant étant battu. Le BOP communiste recule à 12,5%
Au premier tour, Georges Hamon a obtenu 336 voix pour suffrages 1 715 votants (19,6%) et 2 491 inscrits. Il n’est pas élu.
Le couple Hamon est installé rue de la Fraternité, toujours à Joinville, à proximité de l’usine des Eaux.
En juin 1939, Georges Hamon intègre l'école militaire d'administration (EMA) située dans le château de Vincennes à Paris (12e arr.). Le cursus de formation des officiers d'administration du service de l'Intendance dure 70 jours, mais le déclenchement de la guerre en septembre 1939 fait qu’il ne fait qu’une partie du cursus (21 jours) et n’est donc pas nommé à ce grade. Le 7 juillet 1940, il est démobilisé à Mirepoix (Ariège).
Georges Hamon meurt le 12 juin 1981 à Créteil. Il était âgé de 79 ans et père de deux enfants. Il résidait peut-être à Maisons-Alfort.
Joinville-le-Pont, pavillon 5, rue de la Fraternité
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