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26 janvier 2017 4 26 /01 /janvier /2017 00:01

Gaston Neyroud naît le 29 août 1888 dans le 12e arrondissement de Paris, où il est déclaré sous le nom erroné de Barbiget et mentionné comme étant de père non dénommé. Son état-civil est rectifié en Berbiger, nom de sa mère, blanchisseuse, à Joinville, par jugement du tribunal d’instance du 3 avril 1889. Légitimé par le mariage de ses parents le 26 décembre 1889, il prend définitivement le nom de Neyroud.

La famille, qui compte sept enfants, vit à Joinville-le-Pont, d’abord dans le quartier du Canal (rue du Viaduc) puis en centre-ville, rue des Réservoirs. Mais Gaston Neyroud retourne s’installer rue du Viaduc après son mariage en 1911 avec Angélique Malassenet. Il exerce la profession de ferblantier en 1919.

Sergent fourrier au 347e régiment d’infanterie pendant la première guerre mondiale, il est fait prisonnier et interné en Allemagne.

Neyroud est candidat en 17e position sur la liste socialiste unifiée (SFIO) aux élections municipales de 1919 à Joinville. La liste, conduite par Georges Laruelle, conseiller municipal sortant, obtient en moyenne 500 voix au premier tour sur 1 695 votes exprimés soit 30,1% ; elle recueille au second tour 502 suffrages sur les 1 518 exprimés soit 34,3% ; il y avait 2 491 électeurs inscrits. La liste socialiste n’a aucun élu.

En mai 1920, Neyroud est toujours actif au sein de la section socialiste de Joinville. En décembre de la même année, toute la section rejoint le nouveau parti communiste SFIC.

Après la seconde guerre mondiale, Gaston Neyroud vit en Seine-et-Marne. Il épouse à Grande-Paroisse Marie Dupire en février 1945. Il décède le 22 mars 1971 à Montereau-Fault-Yonne, à l’âge de 82 ans.

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19 novembre 2016 6 19 /11 /novembre /2016 00:01

En novembre 1902, dix personnes décident de former une coopérative dénommée « Les Égaux », Association communiste des ouvriers menuisiers du département de la Seine. Huit d’entre eux résidaient à Paris, un à Vincennes et le dernier et leader du groupe, Henri Martinet, à Joinville-le-Pont, Elle est constituée sous forme de société anonyme de production à personnel et capital variables, avec un petit capital de 1 000 francs à l’origine, porté à 5 000 francs dans les statuts.

Martinet est nommé directeur de la société qui commence son activité en août 1903. La qualité de syndiqué est exigée des ouvriers qui demandent à en faire partie. Le siège est d’abord situé 10, rue Marcadet et sera ensuite transféré 125, rue de Montreuil, toujours à Paris.

L’activité semble rencontrer rapidement des difficultés. En 1905, le sénat, ‎lui accorde une subvention de 1 000 francs. Ce ne sera pas suffisant. Le 5 mai de la même année, la coopérative est déclarée en faillite.

Pendant cette période, Henri Martinet continue son activité politique. Secrétaire du Comité socialiste révolutionnaire de Champigny, il siège comme suppléant de Jean Longuet au comité général de la Fédération des travailleurs socialistes de France, un des précurseurs de la SFIO. Il devient membre du parti socialiste unifié dès sa fondation, en 1905.

Élu conseiller municipal de Champigny, où il réside désormais, en 1912, il est réélu en 1919 et siège d’abord comme socialiste puis comme communiste, ayant rejoint, comme la majorité des adhérents, le nouveau parti dont il est aussi secrétaire de section.

Né à Paris en 1865, il meurt à Champigny en 1932 à l’âge de 66 ans.

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