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10 avril 2024 3 10 /04 /avril /2024 20:15

Eugène Émile Papillon naît le 27 mars 1900 à Fontenay-sous-Bois (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils Léon Louis Papillon, polisseur sur métaux et de son épouse Marie Seurre, blanchisseuse. Aîné d’une fratrie de dix enfants, qui vaudra à sa mère de recevoir, en août 1922 la médaille d’or de la famille.

En 1916, la famille Papillon est installée dans la commune voisine de Joinville-le-Pont, rue Bourguignon, dans le quartier de Polangis. Trop jeune pour être mobilisé au cours de la première guerre mondiale, Eugène Papillon est désigné en juillet 1917 comme secrétaire d’un club sportif, la Société athlétique de Joinville, dont le président est Julien Coudy, avocat à la cour d’appel. Le club, une des premières organisations sportives de Joinville, a une activité essentiellement dans la natation, y compris le water-polo, qui s’exerce dans la rivière Marne. Il y a eu aussi des sections football et cyclisme.

Employé d’une compagnie d’assurances, malgré une faiblesse signalée au moment de son recrutement, Eugène Papillon fait son service militaire à partir d’octobre 1920 au sein du 119e régiment d'infanterie pour une durée de deux ans.

En avril 1925, Eugène Papillon est un des fondateurs du Comité d’union et d’action républicaines, organe qui rassemble les libéraux et conservateurs de Joinville-le-Pont. Il est présidé par Félix Soulié, négociant en tissus. Alors que la commune était jusqu’ici principalement dirigée par des radicaux-socialistes ou des radicaux dissidents, le Comité d’union et d’action républicaines va progresser lors des élections municipales de 1929 puis remporter celles de 1935. Eugène Papillon n’a pas été candidat lors des scrutins, et ne semble pas avoir poursuivi avec des responsabilités dans le comité.

Après la mort de son père en mars 1931, la famille se déplace dans la commune riveraine de Champigny-sur-Marne. La plupart d’entre eux reviennent à Joinville ultérieurement. Renée Louis Henriette Pierlet, couturière, se marie à Joinville en mars 1932 avec Eugène Papillon ; ils s’installent de nouveau dans le quartier de Polangis, rue des Lilas (act. rue Pierre-Allaire) puis avenue du Parc.

Rappelé au début de la deuxième guerre mondiale en septembre 1939 au sein du 222e régiment territorial, il est nommé caporal en février 1940. À partir de mars, il est mis à disposition d’un établissement d’armement à Bourges (Cher).

Eugène Papillon meurt le 30 mars 1975 à Joinville-le-Pont. Il était âgé de 75 ans et père de trois enfants.

Championnat de natation à Joinville-le-Pont. en 1906

 

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7 janvier 2022 5 07 /01 /janvier /2022 00:01

Félix Armand Penneret naît le 20 septembre 1869 à Paris (20e arr.), Il est le fils de Marie Charlotte Petitbled et de son époux Philippe Félix Penneret, distillateurs, qui vivent rue de Palikao. En 1887, la famille est installée à Fontenay-sous-Bois (Seine, act. Val-de-Marne).

Il s’engage, en novembre 1888, dans l’armée et est affecté au 32e régiment d’infanterie. Nommé caporal en mai 1889, il suit une école d’officiers de réserve. Après avoir fini son service militaire en novembre 1889, il est nommé sous-lieutenant en mars 1892 et affecté au 66e régiment d’infanterie. Il devient lieutenant en juillet 1901. Il démissionne de sa fonction d’officier de réserve en mars 1914.

Devenu marchand de bois et installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier de Polangis, il se marie à Fontenay en décembre 1898 avec Louise Dulac, fille de distillateurs de la commune. Les nouveaux mariés vivent à Joinville, route de Brie (act. avenue du Général-Galliéni), où se situe l’entreprise. Penneret est membre, en 1906-1907 du bureau de la Chambre syndicale des bois de sciage et d'industrie de Paris.

Le commerce du bois était une activité traditionnelle de Joinville, dominante au début du 19e siècle, mais reste importante ensuite. L’atelier Penneret est important, ce qui lui vaut d’être qualifié d’entrepreneur. Lors des grandes inondations de la Marne en janvier 1910, Penneret met à disposition des madriers pour assurer une circulation sur les trottoirs submergés. Il recevra des remerciements du conseil municipal en novembre la même année.

En mai 1910, Penneret est nommé membre de la Commission locale de la commune de Joinville-le-Pont chargée, en vertu de la loi du 18 mars 1910, d'examiner les demandes de prêts à consentir aux commerçants, industriels et artisans victimes des inondations. Il fit cependant part de son empêchement au préfet, qui le remplace à ce poste en juin.

Les élections municipales de mai 1912 voient la fin du mandat d’Eugène Voisin, maire radical-socialiste de la commune, depuis 25 ans, qui ne se représente pas.

Quatre listes se présentent : les fidèles du maire, emmenés par son adjoint Georges Briolay, un groupe de dissidents radicaux rejoints par des socialistes indépendants, conduits par Achille Mermet et Henri Vel-Durand, des libéraux et conservateurs derrière Pierre Dalbavie, enfin les socialistes SFIO derrière Émile Lebègue. Les trois dernières listes ont conclu un accord pour constituer, sur une base proportionnelle à leurs résultats du premier tour, une liste commune de second tour. La fusion permet à la coalition d’emporter les 23 sièges à pourvoir, les sortants n’en ayant aucun. Penneret figurait sur la liste des radicaux dissidents, qui obtient probablement dix sièges, les socialistes SFIO en ayant 7 tandis que les libéraux et conservateurs recueillent les 6 restants. Félix Penneret est élu.

En 1913, il est chargé de suivre la remise en état des voies conduisant au port sur la Marne, qu’il devait utiliser pour son approvisionnement en bois. Le mauvais état de ces rues a été un des arguments utilisés contre la municipalité sortante.

Pendant la première guerre mondiale, à cause de son âge, Penneret n’est pas mobilisé. Il fait partie de la dizaine de conseillers municipaux qui assument le travail de l’administration locale. S’il a été élu sur une liste dissidente, Penneret ne semble pas avoir eu d’animosité personnelle envers l’ancien maire Eugène Voisin. Après la mort de ce dernier, en juillet 1914, Penneret fait adopter un vœu pour nommer une voie communale en son honneur. Il rappelle sa demande en janvier 1915.

En février 1916, Penneret se prononce, avec le socialiste Henri Lacroix, contre l’augmentation du prix du gaz demandée par la compagnie gestionnaire, tandis qu’elle est approuvée par les huit membres présents de la majorité municipale. Il se solidarise avec le maire, Mermet, le même mois, quand ce dernier est accusé par le journal radical-socialiste Voix des communes d’utiliser sans contrôle des moyens financier qui lui ont été remis par l’usine du Bi-Métal. Dénonçant « diffamation et calomnie », douze élus, dont Penneret, écrivent : « Nous sommes vos collaborateurs, vos complices ! Non seulement nous approuvons votre manière de faire, mais nous y applaudissons. »

Pour répondre à la cherté du combustible servant au chauffage, et pour devancer une initiative prise par les radicaux-socialistes, Penneret propose avec un autre conseiller municipal, Barreau, l’achat d’un stock de 600 tonnes de charbon à vendre 25 francs la tonne. Le conseil adopte son projet en mars 1916.

Ensuite, la participation de Penneret à la vie municipale semble décliner. L’hebdomadaire Voix des communes range les élus dans trois catégories : 8 sont soldats, 7 assistent aux séances hebdomadaires du conseil et les 7 autres non. Il commente : « Penneret ne vient plus perdre son temps devant les fourneauteries de Dalbavie et face à l’ahurissement du maire devant la mauvaise foi de Watrinet », mentionnant ainsi les deux adjoints.

Lors des élections municipales d’après-guerre, en novembre 1919, Penneret n’est pas candidat à Joinville. Tout en ayant conservé son atelier dans cette ville, il était revenu en 1911 dans la commune proche de Fontenay-sous-Bois, avenue Marigny ; il sera ensuite domicilié avenue de la Belle-Gabrielle.

S’il n’exerce plus de fonctions électives, Penneret est cependant le représentant patronal pour la commission élaborant la liste électorale des élections prud’homales de 1932.

Felix Penneret meurt le 25 février 1936 à Fontenay-sous-Bois. Il était âgé de 66 ans et était père de trois enfants.

Felix Penneret

 

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 01:01

Jacques Raymond Marcel Gaucher naît le 16 août 1920 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils de Raymonde Mathilde Rigaud et de son mari, Marcel Gaucher, alors contremaître dans un atelier de découpe de verre et ensuite fonctionnaire à la préfecture de police de Paris.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Jacques Gaucher s’engage dans la Résistance à l’occupation allemande, probablement dans le réseau Hector, mouvement de résistance fondé par Alfred Heurteaux et lié au service de renseignement de l’armée de l’air française.

En compagnie de son père, également résistant, Jacques Gaucher est arrêté le 9 octobre 1941, jour de l’opération Porto qui voit les services de renseignement allemands détruire le réseau Hector qu’ils avaient infiltrés. Il est déporté depuis la gare de l’Est à Paris le 10 décembre 1941, cinq jours avant son père. Il est successivement interné dans les prisons de Hagen, de Cologne et de Sonnenburg (Prusse Occidentale, act. Słońsk, Pologne). Il est ensuite transféré au camp de concentration de Sachsenhausen (Oranienburg, Brandebourg, Allemagne) puis à celui de Buchenwald (Thuringe, Allemagne), où il est affecté au commando de Langenstein, qui creusait des galeries souterraines.

Jacques Gaucher meurt le 16 avril 1945 à Torgau (Saxe, Allemagne), une semaine après la libération du camp de Buchenwald et de ses satellites. Il était âgé de 24 ans. Son père était mort également en déportation en décembre 1944.

Au nom de son engagement dans la Résistance, et à titre posthume, Jacques Gaucher a obtenu la médaille de la Résistance en avril 1946.

Le nom de Jacques Gaucher figure sur la plaque commémorative des victimes civiles, située au carrefour des Martyrs-de-la-Résistance à Fontenay-sous-Bois (sous la forme J. Gaucher). La même commune a baptisé une de ses voies « rue Marcel et Jacques Gaucher » ; il s’agit d’une ancienne partie de la rue Castel, où il résidait. Un arrêt de bus de la RATP porte le nom « Mallier-Gaucher » ; il est desservi par la ligne 524.

 

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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 01:01

Marcel Louis Gaucher naît le 29 septembre 1894 à Paris (12e arr.). Il est le fils de Juliette Mathiot et de son époux Louis François Gaucher, instituteur, qui résident à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne).

Au début de la première guerre mondiale, Marcel Gaucher est étudiant en droit et réside chez ses parents à Bagnolet (Seine, act. Seine-Saint-Denis). Il est incorporé en août 1916 au 153e régiment d’infanterie. Il devient caporal en mai 1917 puis sergent le mois suivant. Pour son attitude pendant les combats, il est cité à l’ordre du régiment en novembre 1918. Gaucher est affecté en mai 1919 à la 20e section état-major et est mis en congé en septembre de la même année.

Il s’installe alors à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), avenue du Bac. Juste après la fin de sa période militaire, il épouse dans cette ville Raymonde Mathilde Rigaud en septembre 1919. Il est contremaître dans l’entreprise de coupe de verre et de glaces, dirigée par son beau-père, Eugène Rigaud, et située à son adresse dans le quartier de Polangis. Il participe au bureau de la Société symphonique de Joinville dont il est archiviste en 1925.

Vers 1925, Marcel Gaucher devient rédacteur à la préfecture de police de Paris. Il y préside une société musicale, la Symphonie, qu’il fusionnera en 1935 avec le Salon artistique de la même administration, en une Association artistique s’occupant à la fois de musique et de peinture. Marcel Gaucher est lui-même peintre, orienté vers le paysage, et expose au salon annuel de la préfecture en 1934, 1937 et 1938.

La famille Gaucher s’est installée à Fontenay-sous-Bois (Seine, act. Val-de-Marne), d’abord rue Squéville puis rue Castel. En juillet 1932, Marcel Gaucher remporte un prix au Grand concours politique organisé par le quotidien l'Œuvre.

Pendant la deuxième guerre mondiale, Gaucher est affecté spécialement à la préfecture de police. Il est démobilisé de fait le 25 juin 1940. Le 6 septembre 1941, le Journal officiel publie une « Liste des dignitaires (hauts gradés et officiers de loges) de la franc-maçonnerie » dans laquelle Marcel Gaucher est présenté comme responsable de la loge L'Effort. En conséquence de cette dénonciation, l'amiral Bard, préfet de police, dans un arrêté du 26 septembre 1941, relève Marcel Gaucher de ses fonctions de sous-chef de bureau à la direction du personnel, du budget et du matériel.

Marcel Gaucher avait fondé, dès juin 1940, le premier groupe clandestin contre l’occupant à la préfecture. Il s’occupe de faux papiers et de l’organisation de dépôts d’armes.

Après son renvoi, il est recruté le 1er octobre 1941 comme agent P1 au sein du réseau Hector, mouvement de résistance fondé par Alfred Heurteaux et lié au service de renseignement de l’armée de l’air française. Le 9 octobre, il est nommé agent P2, chargé de mission 3e classe, ce qui lui vaut un grade de sous-lieutenant homologué au titre des Forces françaises combattantes.

Le réseau est démantelé au cours de l’opération Porto par l’Abwehr, service de renseignement de l'état-major allemand à Paris. 119 personnes sont arrêtées, dont 77 seront maintenues en détention, dans des lieux gardés secrets au nom de la nouvelle classification Nacht und Nebel (Nuit et Brouillard).

En compagnie de son fils Jacques, également résistant, Marcel Gaucher est arrêté le 9 octobre 1941. Il est déporté depuis la gare de l’Est à Paris le 15 décembre 1941, cinq jours après son enfant. Il est successivement interné dans les prisons de Hagen, de Cologne, de Wittlich (Rhénanie-Palatinat), de Wolfenbüttel (Basse-Saxe) et de Hambourg. Il est enfin transféré au camp de concentration de Gross-Rosen (Allemagne, act. Pologne, près de Rogoźnica), où il meurt le 24 décembre 1944. Il était alors âgé de 50 ans. Son fils mourut également en déportation en avril 1945.

Pour son activité civile, Marcel Gaucher avait obtenu la médaille de bronze de la mutualité en août 1929. Il était décoré des Palmes académiques en tant qu’officier d’académie en janvier 1931 et comme officier de l’instruction publique en février 1937.

Au nom de son engagement dans la Résistance, et à titre posthume, Marcel Gaucher a obtenu la médaille de la Résistance en avril 1946 et a été fait chevalier de la Légion d’honneur en juillet 1947. Il a été cité à l’ordre de la Nation le 21 juin 1947 par le ministre de l’intérieur, Édouard Depreux.

Le nom de Marcel Gaucher figure sur la plaque commémorative des victimes civiles, située au carrefour des Martyrs-de-la-Résistance à Fontenay-sous-Bois. La même commune a baptisé une de ses voies « rue Marcel et Jacques Gaucher » ; il s’agit d’une ancienne partie de la rue Castel, où il résidait. Un arrêt de bus de la RATP porte le nom « Mallier-Gaucher » ; il est desservi par la ligne 524.

Les archives municipales de Fontenay-sous-Bois conservent des toiles peintes par Marcel Gaucher.

Bords de mer, Marcel Gaucher (arch. Fontenay-sous-Bois)

 

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3 septembre 2018 1 03 /09 /septembre /2018 01:01

En 1259, Jean, prêtre de la chapelle Saint-Léonard du Pont-de-Saint-Maur, reconnait que l’abbé des Fossés, dans l’actuelle commune de Saint-Maur-des-Fossés, a autorité sur la maison qu’il occupe.

L’historien du diocèse de Paris, Jean Lebeuf (1687-1760), le nomme Jean Ret, mais Georges Bousquié, rédacteur d’une Histoire de Joinville-le-Pont, doute du patronyme.

Bousquié publie un acte de septembre 1259, donné par l'Official de Paris, conservé par les Cartulaires, qui porte qu'en sa présence, Jean, prêtre du pont Olin ou pont des Fossés a reconnu volontairement que l'Abbaye des Fossés a la justice et la seigneurie sur une maison dudit pont des Fossés «par lui arrentée à Alips du pont et chargée de 20 d. parisis de chef-cens envers ladite Abbaye ». Le mot Alips semble correspondre à un nom (ou à un prénom) du locataire de ladite maison. La valeur du chef cens, impôt personnel dû par les serfs, est de 20 deniers parisis, ce qui correspond à un sol et huit deniers ou à un vingtième de livre parisis.

La chapelle, dédiée à Saint-Léonard, sert principalement à accueillir des bateliers et des voyageurs pour lesquels des messes sont dites. Les habitants du village du Pont-de-Saint-Maur sont rattachés jusqu’en 1693 à la paroisse de Fontenay-sous-Bois, qui couvre l’essentiel du Bois de Vincennes (alors dénommé Vilcene).

Le pont est l’un des deux ouvrages sur la Marne en amont de Paris, avec celui de Charenton. Il est proche du port de déchargement de bois flottant venant de la Haute-Marne. Il porte d’abord le nom de pont Ollin, puis pont des Fossés et ensuite pont de Saint-Maur, avant de prendre définitivement le nom de pont de Joinville après 1831.

La crypte de Saint-Léonard, in Le Vieux Saint-Maur, 1952

 

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 01:01

En 1231, l’abbé des Fossés, dans l’actuelle commune de Saint-Maur-des-Fossés, permet à « Estienne, chapelain du Pont, de tenir en main demy arpent de terre scis derrière sa maison ». La superficie d’un demi-arpent vaut environ 2 500 m2.

Le village du Pont-de-Saint-Maur, installé au débouché d’un des deux ouvrages sur la Marne en amont de Paris avec celui de Charenton, est également un port de déchargement de bois flottant venant de la Haute-Marne. Il porte d’abord le nom de pont Ollin, puis pont des Fossés et ensuite pont de Saint-Maur, avant de prendre définitivement le nom de pont de Joinville après 1831.

Les habitants sont rattachés jusqu’en 1693 à la paroisse de Fontenay-sous-Bois, qui couvre l’essentiel du Bois de Vincennes (alors dénommé Vilcene). La chapelle, dédiée à Saint-Léonard, semble cependant dépendre, dès le 13e siècle, de l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés.

Elle sert principalement à accueillir des bateliers et des voyageurs pour lesquels des messes sont dites.

La crypte de Saint-Léonard en 1944

 

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 00:01

Jean Baptiste Louis Besançon est né le 11 mars 1773 à Fontenay ; il s’agit probablement de Fontenay-sous-Bois (actuellement dans le Val-de-Marne). Il réside déjà sous la Révolution française à La Branche du Pont de Saint-Maur, où il exerce la profession de marchand de vin puis de traiteur. Il épouse Marguerite Trois Valet en 1792 à la paroisse Notre Dame de Paris et en aura plusieurs enfants : Marguerite Belzamine (née en l’an II), Marie (née en l’an VIII), Louis Henry (né en l’an IX).

La Branche du Pont de Saint-Maur a été érigée en commune en 1790, à partir d’un village dépendant de la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur. Elle deviendra Joinville-le-Pont en 1831. Elle est alors incluse dans le canton de Vincennes. La population du village a baissé pendant la Révolution française de 1789 puis reste stable ; elle est de 420 habitants en 1806 et de 418 en 1820.

En messidor an IX Besançon vend une grille de boutique située 230, rue du Faubourg-Antoine à Paris à Jacques Marie Lejeune, un commerçant enrichi par la Révolution, considéré par Jean Paul Marat étant un « fat inepte », « esclave des préjugés de l'ancien régime », qui utilise ses fonctions politiques « comme un moyen de faire fortune ». Il emploie dix ouvriers en 1790.

Jean Baptiste Louis Besançon remplace Jean Mathurin Lemaire à la tête de la municipalité en avril 1816. La commune a été l’objet d’une bataille le 30 mars 1814 entre les troupes française et les alliés d’Autriche, du Wurtemberg (Allemagne) et Cosaques de Russie. Elle a provoqué 265 morts et la destruction du pont de Saint-Maur, la principale source de revenus de la commune. Il sera reconstruit entre 1822 et 1835.

Besançon exerce son mandat jusqu’en 1817. Il est alors remplacé par Jean Joseph Robin. Sous la Restauration, les maires dont nommés parmi les notables de la commune. Leur rôle fait l’objet d’opinions différentes au sein du régime. Lors d’un débat au parlement en 1818, le ministre de l’Intérieur Joseph Henri Joachim Lainé, qui appartient au parti des ultras, défend la conception du maire en tant que fonctionnaire, chef de localité. Face à lui, le chef de file des libéraux, François Guizot, considère qu’il s’agit d’un notable, porte-parole de la population, qu’il faut choisir parmi les conseillers municipaux élus au suffrage censitaire.

Jean Baptiste Louis Besançon est décédé le 26 avril 1824 à La Branche du Pont de Saint-Maur. Il était âgé de 51 ans.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 00:04

Charles Félix Ambelouis naît en 1739 ; il est fils d’Antoine Ambelouis et Marie Anne Gérard. Il épouse Marie Rémy (décédée en l’an VII [1800]) avec laquelle il aura au moins trois enfants : Jean Louis, charpentier, né en 1772, Charles Victor, né en 1775 et Charles Gaspard, garde-chasse à Fontenay-sous-Bois. Il exerce la profession de garde forestier et garde champêtre.

En tant que notable, Félix Ambelouis est membre, de la municipalité élue en fructidor an IX (août 1801) à La Branche du Pont de Saint-Maur. Il est mentionné comme « absent pour le service public », c’est-à-dire qu’il sert peut-être dans une institution d’État. Le maire est Laurent Pinson (1755–1814).

Charles Félix Ambelouis devient ensuite garde de la porte de la Porte de Fontenay à Fontenay-sous-Bois (Seine, act. Val-de-Marne). Il y meurt le 27 août 1825, à l’âge de 86 ans.

La Branche du Pont de Saint-Maur, 1810, Base Mérimée

1810.jpg

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