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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 00:01

Louis Eugène Ancemot naît à Moulins (Allier) le 21 octobre 1879. Il est de fils d’Élisabeth Dubost et de son époux, Charles Ancemot, employé à la trésorerie générale de l’Allier. Il est marié avec Pauline Aimée Destailleurs en août 1904 à Paris (6e arr.) ; ils auront trois enfants.

En association avec Veyrier, Ancemot forme en septembre 1907 un commerce de solde de nouveautés 93, rue des Martyrs à Paris ; il revendra ses parts à son associé en décembre 1913.

Installé à Boulogne-Billancourt (Seine, act. Hauts-de-Seine), Ancemot est marchand de vins, 33 ter, route de Versailles. Il fait cependant faillite en juin 1910 et vit 23, rue de Rocroy à Paris (10e arr.). Devenu commis d’entrepreneur, Ancemot déménage à nouveau pour Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où il rejoint le centre-ville au 9, rue Vautier puis 27 bis, quai de la Marne.

Après-guerre, Ancemot s’engage en politique. Il est désigné en octobre 1919 secrétaire adjoint du Comité fédéral de vigilance, créé par le parti socialiste SFIO dont Fiquet est secrétaire général et Edmond Neumann, ancien conseiller municipal d’Asnières, deuxième secrétaire. Joinville. Début septembre, le  comité de vigilance local joinvillais avait distribué à ses adhérents 455 kilos de pommes de terre au prix de 0 fr. 85 les deux kilos.

Ancemot participe à plusieurs souscriptions : pour L'Humanité en septembre 1919, pour « les victimes de la grève et des violences gouvernementales » en mai 1920. Comme tous les membres de la section socialiste SFIO de Joinville, il rejoint le nouveau parti communiste en décembre 1920. Il sera cependant très vite le premier à s’en éloigner puisque le quotidien L'Humanité signale, dès le 17 février 1921, qu’il est démissionnaire du parti.

Peut-être est-ce Louis Eugène, qui habite toujours alors à Joinville-le-Pont, l’Ancemot qui devient, en 1938-1939, membre du conseil d’administration du Syndicat des techniciens du bâtiment, adhérent à la Cgt.

Louis Eugène Ancemot décède le 24 avril 1953, sans doute à Yzeure (Allier), il est inhumé à Chateaumeillant (Cher). Il était âgé de 73 ans.

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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 00:01

Dominique Laurent naît le mars 1862 à Paris (12e arr.). Il est le fils et Catherine Seffert, et d’Antoine Laurent, qui se marieront en juillet 1866 à Colmar. Lui-même épousera en juillet 1891 à Paris (12e arr.) Victorine Angélique Bequet. Ils auront ensemble au moins trois filles.

D’abord tourneur en cuivre, Laurent va s’installer dans le quartier de Polangis à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où il gère le café du Cercle, route de Brie (act. av. Galliéni) ; il y reçoit, le 11 juin 1900, Georges O’Mailley et son épouse, lancés dans un tour du monde à pieds.

Laurent devient directeur d’un établissement de jeu sur le même emplacement, le casino de la Lyre. Il est victime, en mars 1905, d’un cambriolage à son domicile par des malfaiteurs qui enlèvent un coffre-fort pesant 300 kilogrammes et contenant pour 10 000 francs de valeurs.

En mai 1900, Laurent est candidat aux élections municipales à Joinville sur la liste du maire sortant radical, Eugène Voisin. La liste, qui se présente comme républicaine, emporte tous les sièges, face à des candidats soutenus par un comité électoral socialiste-révolutionnaire. Avec 484 voix pour 1 096 inscrits, quand Voisin en recueille 704, Laurent à la dernière place des élus.

Les des élections municipales de 1904, Laurent figure de nouveau sur la liste Eugène Voisin, soutenue par le comité radical-socialiste et par l’ancien député Jules-Ferdinand Baulard. Elle recueille, au premier tour, 50,2% des voix face à une liste nationaliste menée par plusieurs conseillers municipaux sortants (Moulinet, Provin, Dalbavie, Raoult) qui obtient 31,9% et à des socialistes, crédités de 14,9%. Les radicaux ont 15 élus au premier tour. Laurent a 471voix pour 1119 votants sur 1363 inscrits, soit 42,1%. Au second tour, il sera le seul des représentants de la majorité sortante à être battu par un conseiller sortant de droite, Moulinet.

Dominique Laurent quitte probablement Joinville après 1905. Sa date de décès n’est pas connue.

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 00:01

Innocent Pondruel naît à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) le 19 juillet 1843.

Il s’installe à Paris, rue du Faubourg Saint-Denis, et épouse en 1875 Eulalie Dufrêne, fleuriste, née à Avranches (Manche) en 1845. Ils auront une fille, morte à 23 ans. Ils élèvent également leur neveu Jules Édouard Pondruel.

Pondruel est feuillagiste à Paris (2e arr.), rue de Palestro, c’est-à-dire fabricant de feuillages artificiels, une activité associée à la bijouterie. Il obtient en 1880 une récompense pour son activité de l’Union centrale des arts décoratifs.

Il quitte la capitale pour Saint-Mandé (il y séjourne en 1890) puis pour Joinville-le-Pont où il vit route de Brie, dans le nouveau quartier de Polangis, sur la rive gauche de la Marne.

En 1896, il est candidat sur la liste du maire sortant radical-socialiste Eugène Voisin pour les élections municipales. La liste républicaine n’a pas de concurrents et est élue avec une moyenne de 800 voix 918 inscrits.

Au sein du conseil municipal, il joue un rôle politique significatif en 1897, étant désigné comme électeur sénatorial ou délégué du conseil municipal au sein de la Ligue Paris-Banlieue. Il ne se représente pas en 1900. Son épouse sera active dans la section de Joinville de l’œuvre de l’allaitement maternel et des refuges-ouvroirs au début du siècle.

Innocent Pondruel meurt à Joinville le 12 avril 1915. Il était âgé de 71 ans.

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 00:01

Jean Baptiste Louis Besançon est né le 11 mars 1773 à Fontenay ; il s’agit probablement de Fontenay-sous-Bois (actuellement dans le Val-de-Marne). Il réside déjà sous la Révolution française à La Branche du Pont de Saint-Maur, où il exerce la profession de marchand de vin puis de traiteur. Il épouse Marguerite Trois Valet en 1792 à la paroisse Notre Dame de Paris et en aura plusieurs enfants : Marguerite Belzamine (née en l’an II), Marie (née en l’an VIII), Louis Henry (né en l’an IX).

La Branche du Pont de Saint-Maur a été érigée en commune en 1790, à partir d’un village dépendant de la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur. Elle deviendra Joinville-le-Pont en 1831. Elle est alors incluse dans le canton de Vincennes. La population du village a baissé pendant la Révolution française de 1789 puis reste stable ; elle est de 420 habitants en 1806 et de 418 en 1820.

En messidor an IX Besançon vend une grille de boutique située 230, rue du Faubourg-Antoine à Paris à Jacques Marie Lejeune, un commerçant enrichi par la Révolution, considéré par Jean Paul Marat étant un « fat inepte », « esclave des préjugés de l'ancien régime », qui utilise ses fonctions politiques « comme un moyen de faire fortune ». Il emploie dix ouvriers en 1790.

Jean Baptiste Louis Besançon remplace Jean Mathurin Lemaire à la tête de la municipalité en avril 1816. La commune a été l’objet d’une bataille le 30 mars 1814 entre les troupes française et les alliés d’Autriche, du Wurtemberg (Allemagne) et Cosaques de Russie. Elle a provoqué 265 morts et la destruction du pont de Saint-Maur, la principale source de revenus de la commune. Il sera reconstruit entre 1822 et 1835.

Besançon exerce son mandat jusqu’en 1817. Il est alors remplacé par Jean Joseph Robin. Sous la Restauration, les maires dont nommés parmi les notables de la commune. Leur rôle fait l’objet d’opinions différentes au sein du régime. Lors d’un débat au parlement en 1818, le ministre de l’Intérieur Joseph Henri Joachim Lainé, qui appartient au parti des ultras, défend la conception du maire en tant que fonctionnaire, chef de localité. Face à lui, le chef de file des libéraux, François Guizot, considère qu’il s’agit d’un notable, porte-parole de la population, qu’il faut choisir parmi les conseillers municipaux élus au suffrage censitaire.

Jean Baptiste Louis Besançon est décédé le 26 avril 1824 à La Branche du Pont de Saint-Maur. Il était âgé de 51 ans.

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 00:01

Henri Léon Pélissier naît le 19 mars 1861 à Paris (7 arr.). Il est le fils de Joséphine Carossio, blanchisseuse et de son mari, François Esprit Pélissier, cuisinier.

En 1880, Henri Pélissier est fleuriste à Saint-Maur-des-Fossés (Seine, act. Val-de-Marne) où il a un premier enfant avec Pauline Louise Sadoux, couturière. Il s’installe près des parents de sa compagne, sur l’île Fanac à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), a un deuxième enfant et commence à travailler dans le même secteur que son beau-père et son beau-frère, en tant que constructeur de bateaux, des canots pour la promenade sur la Marne.

Après avoir épousé à Joinville en décembre 1886 Pauline Louise Sadoux, il obtient le certificat d’aptitude à l’enseignement de la gymnastique et devient professeur d’éducation physique en 1887 ; il exercera jusqu’en 1915. Il est directeur de la société d’instruction militaire et de gymnastique de Joinville-Champigny de 1887 à 1892.

Loueur et constructeur de canots, enseignant la natation et vivant sur une île située au milieu de la Marne, Pélissier va être témoin de très nombreux accidents de navigation, la Marne étant une destination prisée par les parisiens les week-ends de beau temps, navigateurs amateurs peu aguerris.

En 1894, il obtient une première médaille pour avoir participé à des sauvetages de personne risquant de se noyer ; tout au long de sa vie, il obtiendra au moins huit récompenses officielles, participant à 34 sauvetages, retirant 80 personnes de l’eau. Lors de l’exposition universelle de 1900, il préside le jury de sauvetage. Au cours des inondations de 1910, Pélissier est allé chercher 200 personnes dans leurs maisons inondées dans des circonstances périlleuses.

Dès 1903, Pélissier va jouer un rôle public significatif. Il représente les sociétés locales pour féliciter le maire, Eugène Voisin, décoré de la Légion d’honneur.

Il est candidat lors des élections municipales de mai 1904 à Joinville sur la liste, de tendance nationaliste, menée par quatre conseillers municipaux sortants (Dalbavie, Raoult, Provin et Moulinet), dissidents de la municipalité radicale d’Eugène Voisin. Ce dernier est cependant reconduit, sa liste remportant 22 des 23 sièges à pourvoir et 50,2% des suffrages exprimés au premier tour, face à la liste de droite qui a un élu (Moulinet) et recueille 31,9% tandis que la liste socialiste obtient 14,9% des voix. Pélissier, avec 356 votes pour 1119 votants et 1363 inscrits, avait atteint 31,8%.

Pélissier est de nouveau candidat en mai 1908 sur une liste patronnée par un comité socialiste évolutionniste, qui comprend des libéraux (Provin), des socialistes dissidents de la SFIO (Hainsselin) et d’anciens radicaux (Leteuil). Sa liste obtient un siège (Provin) et 31,8% des suffrages exprimés. Les radicaux-socialistes d’Eugène Voisin gagnent à nouveau avec 21 élus et 64,7% tandis que les socialistes SFIO font 4,6% et qu’un indépendant est élu. Pélissier était crédité de 406 voix soit 30,8%.

C’est en mai 1925 que Pélissier va être élu sur une liste d’Union républicaine de centre-droit, conduite par Henri Vel-Durand, qui obtient au premier tour 47,5% des suffrages exprimés devant le cartel des gauches (radicaux-socialistes et socialiste, 28,4%), et les communistes (21,1%).

De nouveau candidat en mai 1929 aux côtés du successeur de Vel-Durand, Stephen Durande, sa liste a cinq élus pour 41,6% des suffrages exprimés au second tour et est battue par le cartel des gauches (Georges Briolay) avec 22 élus et 45,9%, les communistes recueillant 12,5% des votes. Pélissier n’est pas élu.

À l’occasion d’un scrutin partiel en octobre 1934, Pélissier figure sur une liste de Républicains indépendants, proche de la majorité municipale, qui se situe au second rang avec 25,5% des suffrages exprimés et se retire devant la liste de Concentration républicaine (37,0%) qui l’emporte au second tour. La liste socialiste SFIO (17,6%) laisse également la place à la liste communiste Pcf (17,8%).

Six mois plus tard, Henri Pélissier retrouve l’Union des républicains (droite) de Léon Lesestre qui est en tête au premier tour, se situant à 32,6% des suffrages exprimés, devant le Groupement des gauches républicaines de Briolay (26,8%) ; elle l’emporte au second tour devant l’union des listes communiste et socialiste qui avaient obtenu respectivement 23,5% et 12,3%. La liste conservatrice emporte 25 sièges, et deux communistes entrent au conseil. Pélissier retrouve son poste au sein de l‘assemblée municipale.

Exerçant la fonction de prud’homme marinier, Pélissier est désigné comme électeur sénatorial en avril 1938. Il présidait depuis 1908 la Chambre syndicale des constructeurs et loueurs de bateaux du département de la Seine.

Henri Léon Pélissier meurt le 14 mai 1939 à Joinville. Il avait cinq enfants dont un, Louis Paul, poursuivra son activité de constructeur de canots. Il était chevalier de la Légion d’honneur, titulaires des Palmes académiques (Officier d’académie puis Officier de l’instruction publique), médaille d'or de l’éducation physique et médaille d'or du sauvetage.

canots en 1907

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 00:01

René Neveu naît le 19 décembre 1773 à Champigny-sur-Marne. Il est le fils de Marie Catherine Caillet et de son époux, Pierre Maurice Neveu, marchand de bois.

En décembre 1795 (an 3), il épouse à Nogent-sur-Marne Marie Jeanne Foucault ; ils auront deux enfants et vivent à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur (future Joinville-le-Pont), au moins depuis l’an 10 (1802). René Neveu est d’abord coquetier (marchand d’œufs en gros) pendant la période révolutionnaire. À la fin de l’empire, il est devenu voiturier au Pont de Saint Maur.

René Neveu est nommé adjoint au maire par Chabrol, préfet de la Seine, le 30 avril 1816, en remplacement de Jean Baptiste Louis Besançon, nommé maire. Il est maintenu dans la même fonction lors de la désignation de Jean Joseph Robin comme nouveau maire, suite à la démission de Besançon, le 11 avril 1818.

Pourtant, deux mois plus tard, un fonctionnaire de la préfecture (non désigné) écrit un courrier (daté du 19 juin 1818) demandant au préfet le remplacement de deux membres du conseil municipal du fait de la « négligence avec laquelle la commune de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur était administrée ». Il s’agit de René Neveu, adjoint en fonction et de Pierre Alexandre, ancien adjoint. Cependant, René Neveu est maintenu dans sa fonction d’adjoint. Il démissionne pendant l’été et est remplacé, le 30 août, par Claude Pierre Jacmart.

Après le décès de son épouse en octobre 1819, René Neveu va se remarier, sa deuxième femme étant prénommée Charlotte. Il quitte La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, où résident cependant sa fille et son fils. C’est dans cette commune, devenue en 1831 Joinville-le-Pont, qu’il décède le 4 avril 1843, à l’âge de 69 ans.

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13 novembre 2016 7 13 /11 /novembre /2016 00:01

Eugène Armand Loiseau naît 17 novembre 1865 à Échouboulains, commune rurale de Seine-et-Marne. Il vit dans une famille très modeste, son père, bûcheron, étant illettré. Lui-même est d’abord garçon d'hôtel à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) où il épouse en octobre 1891 Berthe Fourdonnier, elle aussi venant d’une famille peu fortunée ses parents ne sachant pas écrire non plus. Ils ont un unique enfant.

Loiseau s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en 1899, et y devient commerçant, marchand de vins et restaurateur.

En mai 1904, Loiseau est candidat sur la liste du maire radical-socialiste Eugène Voisin, qui emporte 22 des 23 sièges à pourvoir, face à une liste libérale (qui en gagne un) et à une liste socialiste. Il figure en 14e position, étant le troisième des candidats non sortants du précédent conseil. Il recueille au premier tour 515 voix, soit 46% des 1119 suffrages exprimés puis est élu au second tour.

Membre du comité radical-socialiste communal, Loiseau est réélu au conseil municipal en mai 1908, toujours sur une liste conduite par Eugène Voisin. Il obtient 601 voix au premier tour, arrivant en 11e position, et est élu après ballotage, les candidats radicaux-socialistes remportant 21 des 23 sièges, aux côtés d’un libéral et d’un indépendant, les socialistes n’ayant à nouveau pas de représentants. Il quitte la commune en 1910 et ne se représente pas au scrutin de1912, y conservant cependant une résidence secondaire.

Après avoir vécu à Paris, au moins jusqu’en 1925, Loiseau revient à Joinville où il est de nouveau candidat sur la liste des gauches républicaines lors des municipales de 1929, conduite par un de ses anciens colistiers, Georges Briolay (radical-socialiste), qui rassemble des radicaux, des socialistes SFIO et des socialistes indépendants. Elle a 22 élus, face à 5 libéraux, les communistes n’en comptant aucun. Tous sont élus au second tour. Loiseau recueille au premier tour 792 voix soit 46% des 1715 votants pour 2491 inscrits.

Loiseau, qui a accumulé une certaine aisance, est président d’honneur de l’Union des commerçants et industriels de la commune. Il joue un rôle actif au conseil municipal, notamment sur les questions économiques et sociales, siégeant par exemple au sein de la commission paritaire locale chargée du chômage.

En mai 1935, Loiseau est de nouveau sur la liste du groupement des gauches républicaines, toujours dirigée par Briolay, mais à laquelle la SFIO a retiré son soutien. La liste est battue au second tour, le nouveau conseil municipal comportant 25 libéraux et conservateurs ainsi que 2 communistes. Loiseau avait obtenu 771 voix au 1er tour sur 3956 suffrages exprimés, soit 27% ; il est crédité de 576 suffrages après ballotage sur 2899 exprimés (20%). Il aura siégé 16 ans au sein du conseil municipal.

Armand Loiseau, qui était officier du mérite agricole, meurt à Joinville-le-Pont le 31 décembre 1948. Il était âgé de 83 ans.

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 01:01

Jules Marchais naît le 18 octobre 1824 à Paris (12e arr.). Il est le fils d’Aimée Françoise Camus et de son époux François Paulin Marchais. Alors épicier rue Saint-Jacques à Paris (5e arr.), il épouse en mars 1852 Léontine Amable Chapelard.

Devenu rentier, il s’installe après 1867 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) dans le quartier du centre, allée des Marronniers. Il est candidat aux élections municipales du 6 janvier 1878. Il fait partie des 17 élus dès le premier tour (16 républicains et un orléaniste) pour 21 membres du conseil municipal. L’ancien maire, Louis Ferdinand Rousseau, qui avait pris le poste en 1876 après la démission d’Auguste Courtin, avait constitué une liste bonapartiste qui n‘a obtenu que très peu de voix selon le quotidien Le Siècle. Gabriel Pinson, républicain, devient maire.

Au côté d’Eugène Voisin, premier adjoint et futur maire, Jules Marchais devient deuxième adjoint au maire de la commune. Il démissionne de cette fonction en 1879 et est remplacé par François Nicolas Couppé. Cependant, il continue de siéger dans l’assemblée communale.

En septembre 1879, Marchais est l’un des signataires d’une motion de la majorité des membres du conseil municipal qui « blâment sévèrement le citoyen Demeestère ». Alphonse Demeestère, républicain et futur fondateur du comité radical-socialiste de la 2e circonscription de l’arrondissement de Sceaux (Seine), avait lancé une souscription en faveur d'Adolphe Morandy, un ancien communard habitant Joinville, récemment libéré et alors malade ; Demeestère proposait de former un comité de secours aux amnistiés de la Commune de Paris.

Jules Marchais quitte Joinville pour la commune voisine de Saint-Maurice où il vit en 1883-1884, années de la mort de son épouse et de son fils Henri, cadet de ses cinq enfants. Il va ensuite résider à nouveau à Paris (15e arr.), rue de l'Abbé-Groult. Il y meurt le 13 juin 1894, âgé de 69 ans.

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 02:01

Jean Baptiste Marillier naît le 12 février 1815 à Dijon (Côte-d'Or), ses parents résidant à Lyon (Rhône). Il est le fils de Madeleine Victoire Moissenot et de son époux Jean-Baptiste Marillier, jardinier.

Marié avec Marie Pierrette Petitoire, Marillier est garçon de café en 1842. En 1844, il exploite un établissement 44, rue du faubourg Saint-Denis à Paris, qui est déclaré en faillite en octobre ; une conciliation clôture la procédure en février 1845.

Il fait partie en 1848 selon les archives militaires d’un « Club de Joinville ». Il est arrêté en juillet 1848 après les journées insurrectionnelles de juin sans motif précisé avec six autres habitants de la commune de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) ; il est remis en liberté le lendemain.

L’année 1858, Marillier exploite le Café du Centre, en face du camp impérial de Chalons (act. Châlons-en-Champagne, Marne). Il décède dans cette ville le 16 juin 1860, âgé de 45 ans. Il avait une fille.

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 01:01

Paul Purrey naît chez ses grands-parents maternels à Saint-Antoine-de-Breuilh (Dordogne) le 2 août 1878. Ses parents, Jeanne Guionnet et son époux Jacques Purrey, tonnelier, résident à Saint-André-et-Appelles (Gironde). Il épouse en juin 1905 à Paris (18e arr.) Berthe Augustine Bassée, avec laquelle il aura une fille, Madeleine (1903-1993) et dont il divorcera en juillet 1924.

Installé en 1909 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) au 13, rue des Corbeaux, Goujon exercera toute sa vie l’activité de marchand de vins en gros. Il mène une action professionnelle, étant vice-président de l’Union des commerçants municipale et rejoignant la Chambre syndicale du commerce en gros des vins, spiritueux et cidres de Paris en 1917. Lors des graves inondations de la Marne en 1910, Purrey devient membre de la commission de répartition des secours aux inondés.

Proche des radicaux-socialistes qui tiennent alors la municipalité, Purrey va s’engager à l’occasion du conflit qui oppose la majorité du maire Eugène Voisin, de l’adjoint Georges Briolay et de leur idéologue, Louis Rey, à un groupe dissident, conduit par Achille Ernest Mermet et Henri Vel-Durand. Lors d’un scrutin municipal partiel en mai 1911, provoqué par la démission de cinq dissidents, Paul Purrey prend la deuxième place de la liste constituée par René Martin, président de l’Union des commerçants de Joinville, soutenue par les radicaux-socialistes. Ce sont cependant les dissidents qui l’emportent, avec le soutien des libéraux et des socialistes. L’année suivante, dans la même configuration, les radicaux-socialistes sont battus et Achille Ernest Mermet devient maire.

Franc-maçon, Purrey participe à la loge locale Germinal, qui a inauguré son temple, rue Transversale, en mars 1911. Elle accueille notamment des militaires de l’école de gymnastique.

Ayant quitté Joinville pour la capitale, Purrey connaîtra des difficultés économiques, son établissement de vins en gros de Bercy faisant faillite en mai 1925. Il reprendra cependant cette activité, dans la banlieue sud, à Athis-Mons (Seine-et-Oise, act. Essonne). Remarié avec Laure Henriette Lévêque en janvier 1925 à Paris (12e arr.), Purrey s’installe à Wissous (Seine-et-Oise, act. Essonne) où il réside en 1937.

La loge Germinal ayant disparu, Purrey fréquente la loge Le Niveau social de Vincennes (Seine, act. Val-de-Marne) dont il est Hon.'. en 1938. Pendant la guerre, le nom de Paul Purrey figure sur une liste des dignitaires de la franc-maçonnerie relevant du Grand Orient de France, publiée le 23 septembre 1942 par le Journal officiel de l’État français.

À la Libération, Paul Purrey fait fonction en 1944 de maire de Wissous ; il est élu en 1945 et exerce son mandat jusqu’en 1947.

Paul Purrey est décédé le 19 juillet 1950 à Longjumeau (Seine-et-Oise, act. Essonne). Il était âgé de 71 ans.

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