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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 01:01

Francois Adrien Blaize naît le 21 janvier 1824 à Burcy en Seine-et-Marne dans une famille de vignerons. Il est le fils de Marguerite Ratare et de son époux René Blaize.

Ouvrier lunetier, il est un des treize fondateurs le 19 mars 1849 de l'Association fraternelle des ouvriers lunettiers dont le siège est à Paris, 180 rue Saint-Martin, et qui compte comme gérants Nicolas-Onésime Muneaux ainsi que deux petits patrons : Antoine Appollinaire Duez et Claude Duriez. Comme les autres membres, Blaize souscrit une part de capital de 300 francs, qui seront prélevés sur les bénéfices.

Selon Jacques Benard, les fondateurs sont « nourris par les écrits de Saint-Simon, de Fourier, de Proudhon, et surtout du saint simonien Buchez et de son journal l'Atelier ». L’Association a comme devise « Solidarité entre les travailleurs » et comme emblème un niveau. Les coopérateurs s’appuient sur un décret de Louis Blanc du 5 juillet 1848 qui permet la création de près de 200 associations ouvrières.

Auguste Fougerousse rapporte que, pendant les deux premières années, les coopérateurs vont voir leurs revenus divisés par deux par rapport à ce qu’ils percevaient en tant qu’employés.

En 1852, l'Association fraternelle devient Société industrielle et commerciale des lunetiers en commandite simple à capital variable ou Société des lunetiers (SL). Le développement  de l’entreprise est rapide, puisqu’en 1891, elle a 1 500 salariés, des usines en province et une succursale à Londres.

Les associés s’étaient endettés de 650 francs pour racheter leur fonds à Duez et Duriez. Muneaux, l’administrateur, convainc ses associés de réinjecter les bénéfices pour renforcer le capital de la société, qui ne s’ouvre à de nouveaux coopérateurs qu’à l’occasion de rachats d’autres entreprises concurrentes ou complémentaires. En 1866, la valeur de la part était passée à 10 000 francs et il y avait 30 associés. Les associés conviennent, d’après Fougerousse, de supprimer le fonds de pension de retraite au profit de la constitution d’un patrimoine. La valeur de leur participation atteint 30 000 francs en 1880.

Si beaucoup d’auteurs saluent la remarquable durée de l’ancienne association ouvrière, un des seules à avoir survécu (avec l’association des tailleurs de limes et les établissements Godin, à Guise), Charles Gide, en 1889, critique le fait que, à côté des 58 associés, il y a « 1 200 ouvriers salariés qui n'ont aucune part dans les bénéfices ». En 1893, il qualifie la compagnie de « syndicats de patrons » de type inégalitaire.

En 1972, la Société des lunetiers, qui a adopté la marque Essel en 1964, fusionne avec Silor et crée Essilor, une des plus grandes entreprises d'optique du monde. Pour Roger Montagne, « les Lunetiers de Paris, modeste coopérative ouvrière à l’origine, sont devenus une puissante société anonyme entre les mains des héritiers des ouvriers fondateurs. »

(A suivre)

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13 mars 2017 1 13 /03 /mars /2017 00:01

Théodore Alexandre Bernier naît le 13 prairial an 13 (2 juin 1805) à Compans, Seine-et-Marne. Il est le fils de Julie Élisabeth Boucher et de son époux Alexandre Honoré Bernier. Il épouse Adélaïde Geneviève Forestier.

Il est nommé, par décret du 20 avril 1859, membre du conseil municipal de Saint-Maurice (Seine, act. Val-de-Marne) dont Achille Jean-Baptiste Domergue est le maire. Son mandat est renouvelé en 1865, avec comme premier magistrat César Desvignes. Par contre, il est désigné par décret du 20 janvier 1869 comme conseiller municipal de la commune voisine de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) lors d’un renouvellement partiel. La municipalité est conduite par Auguste Courtin.

Son mandat se finit pendant le conflit franco-prussien de 1870, qui voit le départ de l’ensemble de la population joinvillaise et le transfert à Paris de la municipalité. Le pont est détruit lors des combats de la bataille de Champigny et la ville sera occupée par les troupes wurtembourgeoises.

Théodore Bernier meurt le 21 septembre 1872 à Joinville-le-Pont. Il avait atteint 67 ans.

La rue où il résidait, et dont il était sans doute propriétaire, portait déjà son nom en 1868. Elle le conserve toujours au 21e siècle.

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9 mars 2017 4 09 /03 /mars /2017 00:01

Louis Camille Bainville naît le 24 décembre 1832 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il est le fils d’Edmée Adèle Charlotte Legry et de son époux, Pierre Victor Bainville, marchand de bois. Il naît et vivra dans un milieu intellectuel relativement aisé et ouvert intellectuellement ; son cousin Jacques Bainville (1879-1936) sera journaliste, historien et académicien français.

Sans exercer d’activité professionnelle connue, se déclarant comme propriétaire, Camille Bainville fait de nombreux voyages à l’étranger ou outre-mer : en Angleterre, Grèce, Italie ou Orient. Il est en Algérie en janvier-février 1887 puis, accompagné de son épouse, y retourne à nouveau en décembre de la même année et séjourne à l’hôtel de la Régence d’Alger ; il y est une nouvelle fois début 1892. Il rapporte de ses voyages des observations qu’il transmet parfois à la presse ; ainsi, après l’incendie du Théâtre des Arts de Rouen le 25 avril 1876, qui fait de très nombreuses victimes, il déplore l’absence d’escalier roulant pour les incendies comme il en a vus fonctionner outre-Manche.

Dans Le Grelot, où l’on retrouve un journaliste joinvillais, Henry Vaudémont, Camille Bainville insère un poème en février 1892, La jeune mauresque.

Chaque jour, sans qu'elle s'en lasse,

Namouna vient au bord des flots

Interroger leur vaste espace

Et jeter de tristes sanglots.

Mais se penchant sur son épaule

Sa mère répète tout bas…

- Ma fille, éloignons-nous du môle,

Le Français ne reviendra pas.

(…)

II reviendra ! vois ce navire!

Vois le signal qui lui répond !

Vois le drapeau français y luire

Et quelqu'un debout sur le pont.

Vois ce mouchoir blanc qui s'agite !

Vois cet uniforme là-bas !

– Adieu, Namouna, sois maudite!

Ta mère ne reviendra pas.

(A suivre)

La baie d'Alger en 1887

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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 00:01

Jean Porphyre Bainville naît le 5 vendémiaire an 14 (27 septembre 1805), dernière année d’utilisation du calendrier révolutionnaire à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, commune qui deviendra ultérieurement Joinville-le-Pont. Il est le fils Marie Jeanne Lheureux et de son époux Jean Victor Bainville, garçon de chantier. Il a un frère jumeau, Charles Victor Auguste.

Adélaïde Thioust (v. 1806-1879) se marie avec Jean Porphyre Bainville. Ils auront trois enfants, Marie Désirée (1831-1834), Alexandre Désiré (1834-1834) et Louise Pauline (1835-1904).

Exerçant l’activité de cultivateur pendant la monarchie de Juillet, Jean Porphyre Bainville figure, comme son frère aîné Pierre Victor, en tant que propriétaire sur la liste des électeurs censitaires pour 1848, acquittant un impôt de 87 francs et 10 centimes.

La mère de Jean Porphyre Bainville est la nièce d’Edme Lheureux, premier maire (1790-1791) de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, séparée de Saint-Maur en 1790 et la fille de Nicolas Lheureux, troisième maire de la commune (1792-1793). Son père, Jean Victor Bainville, siègera au conseil municipal sous la Restauration. Son frère aîné, Pierre Victor Bainville, y est élu sous la monarchie constitutionnelle.

Jean Porphyre Bainville entre dans l’assemblée locale sous le second empire ; il est nommé par décret conseiller municipal de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) le 26 août 1865, Auguste Courtin étant maire de la commune (les membres de conseils municipaux précédents ne sont que partiellement connus). Il siège pendant la guerre franco-prussienne de 1870, qui voit la destruction du pont de Joinville et l’évacuation de tous les habitants, la municipalité se repliant à Paris. Après la fin du conflit, le village subit l’occupation des troupes allemandes.

Sous la troisième République, Jean Porphyre Bainville est réélu conseiller municipal en septembre 1870, en juillet 1871 puis en novembre 1874, le conservateur Auguste Courtin exerçant toujours la fonction de premier magistrat. Il quitte l’assemblée communale en 1878 puis y rentre à nouveau en 1881, le républicain Gabriel Pinson étant maire, pour s’en retirer définitivement en 1884. Il aura siégé au moins dix-sept ans. Entre 1871 et 1874, son cousin, l’écrivain orientaliste Louis Camille Bainville figure à ses côtés parmi les élus municipaux.

Dans la municipalité, Jean Porphyre Bainville s’intéresse notamment aux questions d’éducation. Il fait ainsi partie de la commission municipale scolaire, mise en place par la loi Jules Ferry du 28 mars 1882 qui instaure l'instruction obligatoire laïque et gratuite pour les enfants des deux sexes âgés de six ans révolus à treize ans révolus. Il est tiré au sort comme juré des assises de la Seine en 1875 et souscrit la même année au profit des victimes des inondations.

Jean Porphyre Bainville meurt le 8 septembre 1891 à Joinville, âgé de 85 ans.

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 00:01

Pierre Victor Bainville naît le 2 frimaire an 5 (22 novembre 1796) à La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Il est le fils de Jean Victor Bainville, artisan du bâtiment, et de Marie Jeanne Lheureux, fille et nièce de deux des premiers maires du village.

Il exerce le commerce de bois en gros, activité majeure sur les bords de Marne qui reçoivent du bois flotté venant des plateaux en amont. Cette activité lui procure une certaine aisance puisqu’il sera, en 1848, le troisième contribuable le plus imposé.

Il épouse Edmée Adèle Charlotte Legry, avec laquelle il aura quatre enfants, dont deux mourront en bas âge.

Comme son père, Pierre Victor Bainville siège au conseil municipal où il est élu, sans doute en 1838, à l’occasion d’un scrutin partiel ; il est seul candidat et obtient 43 voix pour autant de votants sur les 65 électeurs censitaires. En 1837, il n’avait pas été élu dans un autre scrutin.

En 1840, il est réélu pour six ans et arrive en tête des candidats, avec 34 suffrages pour 43 participants et 64 inscrits. Il devance notamment l’homme de lettres et futur maire, Charles-Pierre Chapsal. Le préfet le nomme adjoint au maire Laurent Nicolas Pinson.

En juillet 1843, un conflit provoqué par Chapsal, grammairien célèbre et plus grosse fortune locale, conduit à la démission du maire, que Chapsal remplace, et de Bainville, qui cède son poste d’adjoint à Charles Hippolyte Pinson, tout en restant au sein du conseil. Dans sa lettre de démission envoyée au préfet, Bainville argumente sur ses affaires commerciales qui seraient trop prenantes.

Il est réélu, en principe pour six ans, en juin 1846, arrivant cette fois-ci troisième avec 38 votes sur 50 votants et 67 inscrits. Peut-être continue-t-il à siéger dans les conseils municipaux qui sont renouvelés à partir de 1848, mais il n’est plus membre de l’assemblée locale en 1865.

Par contre, il exerce la fonction de répartiteur de l’aide sociale pour le compte du bureau de bienfaisance communal en 1868. Pierre Victor Bainville décède en 1870, à l’âge de 73 ans.

Son frère cadet Jean Porphyre va également être conseiller municipal de Joinville, de même que son fils aîné, l’écrivain Louis Camile Bainville.

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3 mars 2017 5 03 /03 /mars /2017 00:01

Jean Victor Bainville naît dans le village de Pont-de-Saint-Maur le 17 septembre 1770. Il est le fils d’un artisan journalier, Pierre Bainville et son épouse Marie Anne Doizy.

Lui-même sera d’abord garçon de chantier et journalier avant de se présenter, sur la fin de sa vie, comme propriétaire. Il épouse en pluviôse an 4 (février 1796) Marie Jeanne Lheureux nièce et fille de deux des premiers maires de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur. Ils auront 5 enfants.

La commune de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur naît en 1790 d’un écart, fiscalement autonome de la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur, qui conteste cette séparation. En juillet 1831, elle adopte le nom de Joinville-le-Pont.

Bainville est membre du conseil municipal au moins depuis 1818, dans un village marqué par le commerce du bois, qui arrive flotté dans son port, mais qui a perdu une partie de son dynamisme commercial avec la destruction de son pont. Le 30 mars 1814, quatre cents conscrits et huit pièces d'artillerie le défendent contre les régiments autrichiens, wurtembergeois et cosaques russes, qui l'emportent. La bataille fait 265 morts. Des cadavres sont retirés de la Marne pendant deux mois. Le pont ne sera restauré qu’en 1824. Les parcelles du territoire de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur des deux côtés de la Marne, ne sont plus reliées.

En 1824, Bainville est réélu pour six ans à nouveau, mais il démissionne en 1827. Le maire propose cependant sa candidature en 1830 pour remplacer des élus disparus, cependant il ne siègera plus.

Jean Victor Bainville meurt à Joinville-le-Pont le 1er décembre 1832. Il était âgé de 62 ans.

Deux de ses fils, Pierre Victor et Jean, siègeront comme lui dans l’assemblée communale joinvillaise, ainsi qu’un de ses petits-fils, Camille, tandis qu’un autre, Pierre Joseph sera élu à Vincennes.

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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 00:01

Pierre Arnoult naît à Xambes (Charente), commune rurale viticole proche d’Angoulême, le 28 mars 1826. Ses parents Pierre Arnoult et Marie Basset, sont présentés comme propriétaires ; ils ne savent pas signer. L’orthographe du nom varie suivant les documents : Arnous à sa naissance, Arnauld à la naissance de sa fille, Arnault, etc. ; des témoignages valideront la graphie Arnoult.

Après son mariage à Xambes en mars 1853 avec Jeanne Bourrier, Pierre Arnoult s’installe comme marchand de nouveautés d’abord à Paris puis, avant 1856, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), tandis que son épouse reste vivre dans le village charentais pendant quelques années. Ils auront au moins deux enfants et un troisième né sans vie.

Installé dans la voie principale du village de Joinville, rue de Paris, Pierre Arnoult devient conseiller municipal en 1858 ; il est élu une dernière fois en 1865. Pendant toute cette période, le maire est Auguste Courtin, propriétaire du château de Polangis, et l’adjoint est Hippolyte Pinson. Arnoult ne figure pas dans le conseil municipal élu en septembre 1870.

Il fait partie des jurés tirés au sort pour la session des assises de la Seine qui s’ouvre le 1er avril 1870.

Pierre Arnoult meurt à Joinville le 17 mars 1875. Il était âgé de 49 ans. Son épouse poursuit l’exploitation du magasin de nouveautés, mais elle fait faillite en 1882.

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 00:01

Charles Amiel naît le 30 fructidor an 4 (16 septembre 1796) à Castelnaudary (Aude). Il est le fils de Jean Baptiste Amiel, propriétaire, et de Jeanne Cruzol.

Avec sa famille, il vient en région parisienne et s’installe dans le 3e arrondissement de Paris sans doute au cours des années 1820, ainsi qu’à Joinville-le-Pont pendant les années 1830, alternant probablement les séjours sur les bords de Marne à la belle saison et dans la capitale par mauvais temps.

En janvier 1829 à Paris (4e arr.), Charles Amiel épouse Laurence Céleste Soudry (1807-1879) avec laquelle il aura six enfants, tous des filles. Il est d’abord employé puis rentier.

Comme son père la décennie précédente, Charles Amiel, qui se présente comme propriétaire, est élu conseiller municipal par le collège des électeurs censitaires, lors d’un scrutin pour le renouvellement de la moitié du conseil municipal en juin 1846. Il recueille 38 voix sur 50 votants et 67 inscrits et est élu dès le premier tour.

Il reste peut-être membre de l’assemblée locale pendant la seconde République et est de nouveau nommé par décret préfectoral sous le second empire, le 26 août 1863 ; il continue de siéger jusqu’à son décès.

Charles Amiel meurt le 18 mai 1868 à Joinville-le-Pont. Il était âgé de 71 ans.

Ses frères et son père ont également résidé à Joinville : Jean Baptiste Amiel (1767-1839), son père, propriétaire, conseiller municipal de Joinville (1837-1839) ; Jean Baptiste Amiel (1798-1882), son frère, propriétaire ; et Louis-Félix Amiel (1802-1864), artiste-peintre, spécialisé dans les portraits historiques.

Portrait de Bernadotte par Louis Félix Amiel, frère de Charles Amiel

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 00:01

Jean Baptiste Amiel naît le 9 novembre 1767 à Mirepoix, en Ariège. Il est le fils de François Amiel et Madeleine Autier. Il s’installe à Castelnaudary (Aude) où il se marie en frimaire an 4 (décembre 1795) avec Jeanne Cruzol. Ils y restent au moins jusque l’an 10 (1802) et leurs trois enfants y naissent.

La famille vient ensuite en région parisienne et s’installe dans le 3e arrondissement de Paris sans doute au cours des années 1820, ainsi qu’à Joinville-le-Pont pendant les années 1830, alternant probablement les séjours sur les bords de Marne à la belle saison et dans la capitale par mauvais temps.

En mai 1837, Jean Baptiste Amiel, qui se présente comme propriétaire, est élu conseiller municipal par le collège des électeurs censitaires, lors d’un scrutin complémentaire. Il recueille 26 voix sur 35 votants et 61 inscrits et est élu dès le premier tour, devançant notamment le grammairien et futur maire Charles Chapsal ainsi que Charles Hippolyte Pinson, frère du maire en poste Laurent Nicolas Pinson et futur adjoint au maire.

Jean Baptiste Amiel meurt le 25 novembre 1839 à Paris (3e arr.). Il était âgé de 72 ans.

Ses trois enfants résident ou vont s’installer à Joinville : Charles Amiel (1796-1868), employé puis propriétaire, sera également membre de l’assemblée municipale, Jean Baptiste Amiel (1798-1882), propriétaire, et Louis-Félix Amiel (1802-1864), artiste-peintre, spécialisé dans les portraits historiques.

Autoportrait de Louis Félix Amiel, fils de Jean Baptiste Amiel

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 00:01

Louis-Félix Amiel est né à Castelnaudary dans l’Aude le 3 mars 1802 ; il est le fils de Jean Baptiste Amiel et de son épouse, Jeanne Crusol (ou Cruzol).

Il entre en 1823 à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Il obtient une médaille de deuxième classe lors du Salon de peinture et de sculpture de Paris en 1833. Parallèlement à sa formation, il suit de 1823 à 1825 l'atelier du baron Antoine-Jean Gros, représentant éminent de l’école néoclassique française. Il participe aux Salons de Paris jusque 1849 et dispose d’un atelier dans le 6ème arrondissement de Paris.

Amiel se spécialise dans le portrait. Une grande partie de ses œuvres, est aujourd’hui conservée au Musée de l'Histoire de France du château de Versailles. Ce sont souvent des représentations de souverains ou de militaires. On trouve également certaines de ses œuvres dans des musées de province, comme au musée des Beaux-Arts de Pau. Un autoportrait est gardé au musée du Louvre.

Un portrait en pied du baron et banquier Philippe Hottinguer a atteint 27 000 euros lors d’une vente aux enchères à Paris en 2009.

Contrairement à plusieurs ouvrages de référence et au Metropolitan museum of Arts de New-York, il ne faut pas le confondre avec son presque homonyme et contemporain, le peintre animalier breton Louis Amiel (né en 1809 et également élève de l'École des Beaux-Arts).

À la fin de sa vie, Louis-Félix Amiel s’installe à Joinville-le-Pont auprès de sa famille. Il y décède le 4 février 1864, à l’âge de 61 ans. Il était alors rentier et célibataire. La déclaration est faite à l’état-civil par deux maires de la commune, ancien et futur : Apollon Delaherche (maire de 1848 à 1852) et Louis-Ferdinand Rousseau (1875-1878).

Son père, Jean-Baptiste (mort en 1839) a été élu conseiller municipal de Joinville-le-Pont en 1837. Son frère, Charles (1796-1868) a exercé la même fonction à Joinville également en 1846 puis en 1865. Tous deux sont présentés comme propriétaires.

Louis v

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