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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 01:01
Elysée-Palace
Elysée-Palace

Robert Victor François Maxe naît le 22 septembre 1883 à Paris (10e arr.) ; ses parents Alexandre Maxe et Emélie Mompach, son épouse, sont employés. Il se marie à Paris (18e arr.) avec Anna Klein en juin 1921.

Installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1921, il est dessinateur. Il reprend, avant 1924, l’exploitation de l’Élysée Palace, restaurant et salle de bal sur le quai de Polangis créé vers 1900. La guinguette accueille de nombreuses manifestations de sociétés locales, en plus de sa vocation touristique principale (par exemple bal des Mutilés, réformés et veuves de guerre en 1924, bal des sapeurs-pompiers en 1937, soirées de la Commune libre de Polangis). Une photo célèbre de Willy Ronis (Chez Maxe, Joinville, 1947) représente un garçon dansant avec deux filles.

En 1929, Robert Maxe est candidat sur la liste des gauches républicaines, qui est soutenue par le parti radical-socialiste, le Parti socialiste SFIO et des socialistes indépendants. Elle remporte au second tour le 12 mai, derrière Georges Briolay, 22 des 27 sièges à pourvoir, devant une liste de concentration républicaine, qui a 5 élus, les communistes n’étant pas représentés au conseil. Les candidats du cartel des gauches avaient obtenu 910 voix en moyenne au 1er tour (43% des 2126 suffrages exprimés) et 1025 au 2e tour (46% des 2267 votes valables). Maxe devient premier adjoint au maire.

Le 26 mai 1929, il est candidat au conseil général de la Seine dans la deuxième circonscription du canton de Saint-Maur qui comprend Joinville, Créteil, Bonneuil et un quartier de Saint-Maur-des-Fossés. Avec l’étiquette radicale-socialiste, il devance le conseiller sortant Henri Naudin, ancien adjoint au maire au maire de Saint-Maur qui se présente comme républicain de gauche. Il recueille 857 voix, soit 24% des 3635 suffrages exprimés dans l’ensemble du canton, dont 761 voix à Joinville (48% des 1599 exprimés). Au second tour, le 2 juin, il est battu par le maire de Créteil, Paul Avet qui était en tête ; Maxe obtient 1380 suffrages sur 4155 (33%), étant majoritaire dans la seule ville de Joinville (1204 sur 1980, soit 61%). Avet, républicain radical, remporte le scrutin avec 37%, devant Naudin (15%) et Bénenson, communiste (14%).

En décembre 1932 et février 1933, Robert Maxe publie cinq articles dans l’hebdomadaire radical-socialiste Voix des communes pour réclamer l’engagement de grands travaux d’aménagement de la banlieue grâce à des prêts que l’État accorderait au département de la Seine et aux communes. Il cite notamment l’assainissement, l’alimentation en eau potable, la protection contre les inondations et l’extension du métro au-delà des portes de Paris.

À Joinville, il plaide pour l’élargissement du pont de Joinville sur la Marne, le remplacement des tramways par des autobus à grande capacité, l’électrification de la ligne de chemins de fer venant de Paris-Bastille et des travaux de voirie.

Mis en cause par certains habitants du quartier de Polangis, où il réside, qui lui reprochent de ne pas s’intéresser assez à son amélioration, Maxe démissionne en 1934, disant être éloigné des affaires publiques par ses occupations. Il est remplacé lors d’un scrutin partiel en octobre 1934, avec 9 autres élus décédés ou démissionnaires.

Robert Maxe décède le 10 août 1955 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine). Il était âgé de 71 ans.

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 01:01

Né le 30 mars 1892 à Melun (Seine-et-Marne), représentant de commerce, Marcel Couillard épouse dans la même ville en mars 1919 Louise Léonie Piroelle, avec laquelle il aura deux filles. Il s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1924.

Marcel Couillard fut élu conseiller municipal socialiste SFIO de Joinville le 12 mai 1929, sur une liste du « Groupement des gauches républicain » dirigée par un radical (Georges Briolay) avec des socialistes indépendants et des socialistes SFIO. Sur six candidats socialistes, quatre entrèrent au conseil (Georges Roger, François Galabert, Armand Bureau et Marcel Couillard).

Si des socialistes avaient déjà siégé au conseil municipal joinvillais entre 1912 et 1919, c’est la première fois en 1929 qu’une alliance politique de gauche emporte la municipalité. Elle crée un office d’habitations à bon marché, développe l’apprentissage sportif et investit dans les écoles mais se divise sur l’aide aux chômeurs. Le groupe socialiste éclate.

Couillard ne siège plus au conseil municipal à partir d’avril 1932 ; le 24 juillet 1934, il est noté comme étant parti sans donner signe de vie, et considéré comme démissionnaire ; il est remplacé lors d’une élection partielle en octobre de la même année.

Marcel Couillard est décédé le 11 août 1965 dans le 3e arrondissement de Lyon, à l’âge de 73 ans.

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12 septembre 2016 1 12 /09 /septembre /2016 01:01

Louis Auguste Lepennetier naît à Laval (Mayenne) le 1er août 1901. Il est le fils d’Ernestine Choyet et de son époux Eugène Ernest Lepennetier, 32 ans, potier. Installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en 1918, il y exerce le métier de coiffeur et épouse, en juillet 1924, Louise Capra.

Le début de l’activité politique publique de Lepennetier se situe sans doute en janvier 1933, quand il est désigné comme délégué du comité de Joinville auprès de la Fédération de l’arrondissement de Sceaux du parti radical-socialiste. Le comité est présidé par Georges Briolay, maire de la commune.

Lors d’un scrutin municipal partiel en octobre 1934, Lepennetier figure sur la liste de concentration républicaine, soutenue par le Comité de coordination pour la défense des intérêts de Joinville (libéral). Menée par Chaussée, Lesestre et Herluison, la liste se situe plutôt à droite, contrairement au groupement des gauches qui tient la municipalité (Briolay, radical-socialiste, Scornet, socialiste indépendant et Roger, socialiste Sfio).

Au premier tour de scrutin, sur 3225 inscrits et 2297 votes exprimés, Lepennetier recueille 830 (36%). Il est élu au second tour avec toute la liste, face aux candidats communistes, après le retrait de la liste de centre-gauche et de la liste socialiste Sfio.

Devenu trésorier du comité radical en janvier 1935, Lepennetier est à nouveau candidat lors des élections municipales générales de mai de la même année. Il se sépare de ses colistiers de 1934 (qui l’emporteront avec Lesestre sur une plateforme de droite d’Union républicaine). Il rejoint le groupement des gauches républicaines, constitué de radicaux-socialistes et de socialistes indépendants, dirigé par Georges Briolay, maire sortant. Avec 28%, la liste de la municipalité sortante est distancée par les libéraux (35%). Elle se maintient au second tour, mais recule à 20% devant l’union des socialistes et des communistes (39%) et la droite (41%). Le groupement des gauches n’a aucun élu, les communistes en ont deux et les libéraux 25 ; Lesestre est élu maire et le reste jusqu’à la fin de la guerre.

S’il ne figure pas dans le comité local de Libération, Lepennetier est désigné membre de la délégation spéciale qui est mise en place le 13 octobre 1944 après que le conseil mis en place par les autorités de Vichy ait été révoqué ; la délégation est dirigée par Robert Deloche (Pcf). Il fait donc fonction de conseiller municipal. Il est élu lors du premier scrutin municipal après-guerre, le 29 avril 1945, qui reconduit Robert Deloche à la mairie. Lepennetier n’est pas réélu en octobre 1947.

Louis Auguste Lepennetier meurt à Chemiré-sur-Sarthe (act. Morannes-sur-Sarthe, Maine-et-Loire) le 22 juillet 1973. Il était âgé de 71 ans.

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 01:01

Victoria Maria Jeanne Bès naît le 31 octobre 1859 au village de Vabres, commune de Sainte-Geneviève-sur-Argence, en Aveyron. Elle est la fille de Casimir Bès, cultivateur de 27 ans, et de sa très jeune épouse Antoinette Virginie Debes, 17 ans.

Victoria Bès est la compagne de Marie Henri Brégeot, dit Henry Vaudémont (qui utilise également notamment le pseudonyme de Gringoire). Bien qu’ils ne soient pas mariés, elle se nomme « Mme Vaudémont ». La relation est durable, quoique parfois orageuse. Ainsi, elle se présente en décembre 1887 à l’hebdomadaire radical-socialiste dont son compagnon est le rédacteur en chef, Voix des communes, et braque un revolver sur lui. Ils vivent tous les deux à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne).

Elle devient administratrice de la société de consommation « La Populaire », fondée en 1886, à Champigny-sur-Marne. Elle représente cette coopérative lors du congrès coopératif de Grenoble en 1893, où elle est la seule femme à exercer ce rôle comme le relève Bernardot, délégué du familistère de Guise. La coopérative, transférée en 1894 à Joinville-le-Pont, est dissoute en décembre 1895.

Membre du groupe de libre-pensée la Raison (Bry, Alfortville, Joinville), Victoria Vaudémont assiste en 1893 et 1894 à plusieurs séances du Conseil central de la Fédération française de la libre-pensée.

En septembre 1895, Victoria Vaudémont organise, avec un militant radical-socialiste, Pierre Jules Tireau, une souscription « Pour les affamés de Carmaux », qui recueille dans la commune de Joinville des dons de plus de 260 personnes en faveur des grévistes de la verrerie.

Après le décès d’Henry Vaudémont en juillet 1896, elle est dans l'obligation de pourvoir à son existence, et s’adresse aux organes coopératifs pour obtenir une place de caissière dans une société. Cette demande est soutenue au cours du 9e congrès coopératif, tenu au musée social en octobre 1896. La Fédération de la libre-pensée lance également une souscription pour lui venir en aide, qui reçoit les versements de douze structures et de six libres-penseurs.

Victoria Vaudémont résidait à Paris (10e arr.), 10, rue de Paradis, fin 1896. En 1900, elle gère un restaurant dans l’Exposition universelle de Paris. Elle est recrutée comme gestionnaire du restaurant coopératif du quartier latin, 14, rue du Sommerard à Paris (5e arr.), créé en octobre 1901 par Charles Gide, professeur d'économie politique. Le quotidien Le Figaro la qualifie de « femme d'ordre ». Si le restaurant fonctionne bien au début, il perd ensuite de la clientèle et a du mal à assumer ses charges fixes en dehors des périodes de cours. La coopérative est dissoute en novembre 1904.

La date du décès de Victoria Vaudémont n’est pas connue.

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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 01:01

Pierre Joseph Destombes naît le 9 juin 1804 à Tourcoing (Nord). Il est le fils de Catherine Rose Joseph Duvillier et de son mari, Constantin Joseph Destombes, tisserand.

Lui-même vit à Tourcoing jusqu’en 1844, où il se marie avec Anne Marie Florine Joseph Six en janvier 1834 et y donne naissance à six enfants.

Installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), vers le milieu des années 1840, il est dégraisseur de laines.

Selon les archives militaires, Destombes fait partie en 1848 d’un Club de Joinville. Il est arrêté en juillet 1848 sans motif précisé avec six autres habitants de sa commune. Il est le seul du groupe à ne pas être commerçant. Il est remis en liberté le lendemain.

Pierre Joseph Destombes, qui était domicilié cité Bertrand à Paris (11e arr.), décède le 9 décembre 1873 à Paris (12e arr.). Il avait alors 69 ans.

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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 02:01
François Poirier, marchand de vin pris dans la révolution de 1848

François Alphonse Poirier naît le 7 mars 1818 à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne). Il est le fils de Charlotte Adélaïde Gagnat et de son époux, Pierre François Poirier, manouvrier.

Il exerce d’abord la profession de boucher à Tournan où il épouse en octobre 1839 Julie Rose Moignard, petite-fille d’un notable de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur (future Joinville-le-Pont) pendant la Révolution. Puis, en 1840, il est charcutier à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il devient marchand de vin dans la même ville en 1842.

Il fait partie en 1848 selon les archives militaires d’un Club de Joinville. Il est arrêté en juillet 1848 sans motif précisé avec six autres habitants de sa commune, également tenanciers de débits de boisson ; il est remis en liberté le lendemain.

Poirier vivait toujours à Joinville en 1851 et avait eu quatre enfants. Il meurt à Montreuil (Seine, act. Seine-Saint-Denis) le 10 février 1861, à l’âge de 42 ans.

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 01:01

Hilaire Prieur naît le 20 juin 1834 à Cenans (Haute-Saône). Il est le fils de Françoise Beau et de son époux Pierre Joseph Prieur. Il épouse Marguerite Verdeaux en avril 1861 à Moyeuvre-Grande (Moselle) puis, en janvier 1869, dand la même ville, Victorine Blanrue.

Installé à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) en 1891, il est ouvrier tréfileur.

En 1894, Prieur prend la succession de Bizet, décédé en juillet 1894, en tant que trésorier de la section de Joinville de l’Union syndicale des tréfileurs, pointiers et lamineurs de France. Implantée à l’usine du Bi-Métal, il s’agit du premier syndicat dont l’existence est attestée dans la commune. Hippolyte Chatel en est le secrétaire.

Le rôle de la section syndicale est important pendant la grève organisée par trente-cinq ouvriers tréfileurs de la Compagnie française du Bi-Métal qui protestent contre la réduction de 25 % sur le prix de façon du tréfilage. Ils obtiennent, après 52 jours de grève de fin octobre à décembre 1894, que la diminution soit limitée à 11%.

Toujours en tant que trésorier, Prieur perçoit les fonds versés en solidarité avec les ouvriers mis au chômage par l’explosion, le 8 février 1895, d’une chaudière de l’usine, qui fait cinq morts et plusieurs blessés.

En septembre de la même année, Hilaire Prieur organise la collecte d’une importante souscription « Pour les affamés de Carmaux » qui compte 260 souscripteurs à Joinville dont 74 à l’usine du Bi-Métal.

Nicolas Prieur, fils d’Hilaire, est également tréfileur et vit à Joinville en 1895. Cette même année, Hilaire Prieur réside quant à lui dans la commune voisine de Saint-Maurice. Il est alors âgé de 61 ans. la date de son décès n’est pas connue.

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26 août 2016 5 26 /08 /août /2016 01:01

Joseph Epeler, naît à Mohileff le 19 mars 1852, selon ses déclarations rapportées par la presse. La ville est alors en Pologne ; elle deviendra ensuite russe et est actuellement en Biélorussie, connue sous le nom de Moguilev (russe Могилёв ou biélorusse Магілёў).

Une douzaine de quotidiens, nationaux ou même de province, relatent l’arrestation de Joseph Epeler en 1895. Elle se situe dans le contexte de l’assassinat du Président de la République Sadi Carnot, le 24 juin 1894, par l’anarchiste italien Sante Geronimo Caserio (1873-1894).

Le 29 mars 1895, des agents du commissariat de Joinville-le-Pont ont arrêté une personne qui descendait la rue de Paris, artère principale de la commune, en criant « Vive l'anarchie, Vive Caserio, Mort aux bourgeois ! » Conduit au commissariat, il déclara, selon les comptes-rendus : « J'ai appartenu, dit-il, au parti nihiliste russe de Moscou, où j'ai habité. Maintenant, je professe les doctrines anarchistes. J'étais l'ami de Caserio. Je suis son admirateur. J'ai voué une haine mortelle aux bourgeois et à la société, qu'il faut détruire. »

Epeler indique à la police qu’il est marié et père de quatre enfants, qu’il est chimiste et qu’il habite dans un hôtel garni situé 1, rue des Corbeaux, à Joinville-le-Pont.

Au moment de son arrestation, Epeler était porteur d'une lampe de cuivre à essence, de tubes de verre et d'une matière semblant être de la poudre chloratée. Il avait sur lui une somme de 56 francs. Son interrogatoire par la police terminé, il a été conduit et écroué au Dépôt. Une perquisition opérée chez lui aurait amené la découverte d'écrits et de brochures anarchistes.

La plupart des organes de presse qualifient Epeler d’anarchiste ; le quotidien Gil Blas le présente comme un « ennemi de la société. »

En septembre 1895, dans la même rue de Paris, un ouvrier tréfileur à l'usine du Bi-Métal à Joinville, Louis-Joseph Mercier, est arrêté dans des circonstances analogues, pour avoir crié « Vive Ravachol ! Gloire à Caserio ! »

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22 août 2016 1 22 /08 /août /2016 01:01

Charles Tabouret naît le 17 septembre 1896 à Paris (11e arr.). Son père, Alfred Tabouret, est alors cocher, il a été précédemment ajusteur et sera ensuite cordonnier ; sa mère, Julie née Defrêne, est à ce moment ménagère, antérieurement blanchisseuse.

La famille Tabouret s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1911 et Charles y travaille, comme sa sœur Jeanne, chez un cartonnier, François Ignace Gloess, qui a une fabrique de sacs en papier et imprimerie, rue de Paris, à la limite du Vieux Saint-Maur ; après-guerre, elle se lancera dans la construction de machines à écrire et de caisses-enregistreuses. Il réside d’abord avenue du Rond-Point (quartier de Palissy) puis avenue Oudinot, quartier de Polangis).

En avril 1915, Charles Tabouret est mobilisé de façon anticipée comme l’ensemble de la classe 1916.

Après-guerre, il va accompagner son frère aîné, Henri Tabouret, qui milite au parti socialiste SFIO puis au parti communiste. Charles est nommé, en février 1922, secrétaire des Fêtes populaires de Joinville, une structure informelle liée à la section communiste locale.

Marié en décembre 1918 à Paris (4e arr.) avec Henriette Marie Breysse, Charles Tabouret épousera ultérieurement à Montrouge (Seine, act. Hauts-de-Seine) d’abord Juliette Lecapitaine en mai 1950 puis Lucienne Trotignon en décembre 1961.

Il décède au Kremlin-Bicêtre (Seine, act. Val-de-Marne) le 31 mai 1975. Il était âgé de 78 ans.

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18 août 2016 4 18 /08 /août /2016 01:01

Henri Émile Tabouret naît le 5 mars 1889 à Paris (11e arr.). Son père, Alfred Tabouret, est alors ajusteur et sera ensuite cocher puis cordonnier ; sa mère, Julie née Defrêne, est à ce moment blanchisseuse. Lui-même sera doreur sur bois.

La famille Tabouret s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) avant 1911.

Une liste socialiste SFIO, présente au premier tour des élections municipales de 1912 dans cette commune, fusionne au second tour avec deux autres listes, une radicale dissidente (Mermet) et une libérale ; les socialistes obtiennent sept élus sur 23 (Lebègue, Lacroix, Laruelle, etc.). Sans être élu, Tabouret est désigné comme grand électeur par le conseil municipal pour l’élection sénatoriale de la Seine en mai 1914.

Pendant la première guerre mondiale, Henri Tabouret, est blessé au coude au octobre 1914.

Après-guerre, il rejoint sans doute le parti communiste comme la totalité de la section SFIO de Joinville-le-Pont. Son activité semble cependant se limiter à de la solidarité. Ainsi, il collecte des souscriptions pour les dockers de Dunkerque et les mineurs anglais en août 1926, puis au profit du Secours rouge international en septembre 1927.

Il participe, avec son beau-frère et champion de natation Alexandre « Bébé » Lavogade, à la vie des clubs sportifs communaux. Son frère, Charles Tabouret, sera également actif avec les communistes joinvillais dans les années 20.

Henri Tabouret a épousé Hélène Flavie Finot en mars 1917 à Buchères (Aube). Il s’est ensuite marié avec Jeanne Juliette Rambourg en novembre 1918 à Troyes, toujours dans l’Aube.

Henri Émile Tabouret meurt le 31 octobre 1956 à Paris (14e arr.), Il était âgé de 67 ans.

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