Jeannine Folie naît le 17 juillet 1932 à Saint-Maurice (Seine, act. Val-de-Marne). Elle est la fille de Germaine Carillon et de son époux Eugène Édouard Joseph Folie. Sa mère est originaire de l’Yonne ; elle sera décorée en 1946 de la médaille de bronze de la Famille française pour avoir élevé cinq enfants. Son père, natif du Pas-de-Calais, fut d’abord ajusteur mécanicien et employé de chemin de fer puis est boucher à sa naissance ; il meurt en mai 1949, lorsqu’elle a 16 ans. Ses parents habitent à Champigny-sur-Marne (Seine, act. Val-de-Marne), boulevard du Centre. Ils déménagent dans la commune voisine de Joinville-le-Pont, et résident en 1936 dans le quartier de Polangis, avenue de l’Île (act. av. Jean-d’Estienne-d’Orves).
En juillet 1956 Jeannine Folie, épouse à Joinville André Marcel Langat, tourneur sur métaux, résistant à l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale, adjoint au maire puis conseiller municipal communiste de Joinville-le-Pont (1947-1959).
En mars 1965, Langat, qui utilise le prénom de Madeleine et travaille comme corsetière, est à son tour candidate pour les élections municipales de Joinville sur la liste d’Union démocratique conduite par Henri Bideaux, ancien conseiller municipal et commerçant. Madeleine Langat figure en seizième position, avec l’étiquette communiste comme 24 des autres postulants, mais la liste comprend également un socialiste, un radical-socialiste et un républicain.
Au premier tour, la liste arrive en deuxième position, avec une moyenne de 2 316 suffrages soit 29,9% des 7 758 exprimés pour 7 974 votants et 10 441 inscrits. Elle est devancée par le maire sortant, Georges Defert (divers droite), qui obtient 45,4% et précède une liste gaulliste, qui a 26,6% des votes et se retire. Au second tour, la liste communiste recueille 38,1% des bulletins déposés. Elle n’a pas d’élu. Defert est réélu maire.
Pendant le mois de mai 1965, l’hebdomadaire communiste local Le Réveil signale qu’elle est hospitalisée et transmet à Mme Langat les vœux de la section joinvillaise du parti communiste et ceux de l’Union des femmes françaises, dont elle est membre.
Jeannine Langat meurt le 7 mars 2019 à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Elle était âgée de 76 ans.
Voir aussi : André Langat, résistant et adjoint au maire de Joinville
Goûter de l’Union des femmes françaises à Joinville en 1945
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