Léon Hecquet naît le 11 avril 1887 à Paris (18e arr.). Il est le fils de Marie Céline Jolimoy, blanchisseuse et de François Jules Hecquet, plombier. Ils vivent rue Durantin. Il est légitimé par le mariage de ses parents en juin 1891 dans le même arrondissement.
Ayant perdu son père en juillet 1904, il est considéré comme étant sans résidence fixe en 1907 au moment de son recensement pour ses obligations militaires. Il exerce également le métier de plombier chaudronnier. Il épouse en juin 1908 à Paris (18e arr.) Joséphine Rachel Boulard, employée de commerce. Ils s’installent allée Verte à Paris (11e arr.) puis résident, en 1912, à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne), dans le quartier Palissy, avenue des Platanes.
Mobilisé pour le service militaire en octobre 1908 au 4e régiment de génie (RG), basé à Grenoble, Léon Hecquet est affecté en janvier 1909 au 1er RG puis démobilisé en septembre 1910.
Son épouse est la sœur de Henri Boulard (1873-1921), monteur en bronze, membre de la commission exécutive de la section de Joinville du parti socialiste SFIO et candidat de cette formation aux élections municipales de 1912 dans la commune.
Au cours de la première guerre mondiale, il rejoint en août 1914 le10e RG et est libéré de ses obligations en mars 1919. Selon les archives familiales, il combat au Chemin des Dames et aurait fait l’objet d’une citation à l’ordre du régiment en juillet 1917.
Résidant de nouveau à Joinville, cette fois dans le quartier du Centre, rue de Paris, il est candidat en onzième position sur la liste communiste du Bloc ouvrier et paysan, conduite par Roger Benenson, pour les élections municipales de cette ville en mai 1929. Elle obtient une moyenne de 18,4% face à la Concentration des gauches (radical-socialiste, socialiste SFIO et socialistes indépendants) qui a 42,8% et à l’Union nationale (droite, municipalité sortante de Stephen Durande), 38,8%. Hecquet recueille 338 voix pour 2 126 suffrages exprimés (15,9%) sur 2 969 inscrits. Au second tour, les communistes voient leur score se réduire à 12,5%, le cartel des gauches emportant 22 sièges avec 45,9%, les 5 autres allant à la droite (41,6%). Georges Briolay (radical-socialiste) est élu maire.
Travaillant comme plombier pour la banque du Crédit foncier à Vincennes, Léon Hecquet déménage avec sa famille pour s’installer dans la commune voisine de Saint-Maur-des-Fossés. Il y est domicilié rue Garibaldi en 1937.
Léon Hecquet meurt le 13 avril 1959 à Saint-Maur. Les archives familiales mentionnent qu’il serait décédé d’un cancer, inhumé au cimetière Rabelais 1 dans cette commune et qu’il a été décoré de la Croix de guerre. Son fils Ernest a été résistant à l’occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale.
Léon Hecquet (Arch. familiales)
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