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1 mai 2022 7 01 /05 /mai /2022 00:01

Henri Petitjeannot naît le 20 juillet 1896 à Paris (10e arr.). Il est le fils de Jeanne Marie Félicité Ruyer et de son époux Henri Georges Petitjeannot, comptable. La famille vit alors boulevard de Picpus puis va s’installer à Vanves (Seine, act. Hauts-de-Seine), rue des Chariots.

Après le divorce de ses parents en février 1905, la mère et les enfants résident en 1914 rue de la Liberté, dans le centre de Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne).

Du fait de la première guerre mondiale, Henri Petitjeannot, qui est devenu employé de bureau est mobilisé de manière anticipée pour ses obligations militaires. Il intègre en avril 1915 le 104e régiment d’infanterie. Il rejoindra en décembre 1915 le 54e puis en mars 1916 le 124e. Il est cité à l’ordre du régiment en avril 1917 pour « Après avoir progressé à la grenade dans un boyau, a réussi à y établir un solide barrage et a assuré la défense pendant deux jours sous de très violents bombardements ». Il rejoint en mars le 4e régiment de tirailleurs puis en mai le 7e et est nommé caporal en décembre 1918. Il est démobilisé en septembre 1919.

Il réintègre sa famille à Joinville, mais ils ont déménagé pour le quai de la Marne. Henri Petitjeannot épouse à Joinville en septembre 1920 une voisine, Jeanne Victorine Pezet, couturière.

En décembre 1923, Henri Petitjeannot est titularisé dans les services du Trésor au ministère des finances, en tant qu’employé d’administration puis, en mai 1924, employé principal. Il est affecté en novembre 1927 à la perception de Choisy-en-Brie (Seine-et-Mame). Il rejoint ensuite la Caisse des dépôts et consignations.

L’Humanité signale, en mai 1932 un « Petit Jeannot à Joinville » qui souscrit dans un appel lancé par le quotidien communiste pour récolter « Deux millions pour l’action de classe ». C’est peut-être Henri, mais éventuellement aussi son frère cadet Maurice (1903-1955), cantonnier ; il réside également à Joinville.

Au milieu des années 1930, les époux Petitjeannot ont leur domicile chemin de la Lande, à Champigny-sur-Marne, commune limitrophe de Joinville. Ils s’installeront ensuite avenue de la République puis avenue de Coeuilly.

Au cours des élections municipales de mai 1935 à Champigny, Henri Petitjeannot figure sur la liste du maire sortant Gaston Chardin, socialiste SFIO. Avec 33,2% des votes valides au premier tour, elle est dépassée par le Front républicain et social (34,8%) tandis que les communistes ont 24,3% et les radicaux-socialistes 8,2%. Petitjeannot  recueille 1 775 voix pour 5 598 suffrages exprimés (soit 31,7%) sur 5 802 votants et 6 580 inscrits.

À l’occasion du second tour, la liste socialiste fusionne avec les radicaux et bénéficie du désistement des communistes. Elle remporte largement le scrutin, avec une moyenne de 58,7% contre 39,0% pour la droite et 2,3% de divers. Petitjeannot est élu avec 3 229 bulletins pour 5 532 valables (58,4%).

Parmi les 27 élus, tous socialistes ou radicaux, figure également le futur député SFIO Gaston Allemane. La formation socialiste, qui avait 10 cotisants en 1933, en compte 30 en 1934, 25 en 1935, puis 110 en 1936.

De nouveau mobilisé en septembre 1939 au cours de la deuxième guerre mondiale, Henri Petitjeannot rejoint en mars 1940 une unité d’ouvriers d’administration. Il est démobilisé en août 1940 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).

Henri Petitjeannot meurt le 28 janvier 1977 à Paris (12e arr.) où il est hospitalisé. Il était toujours résident à Champigny. Âgé de 80 ans, il était père d’un enfant et avait été décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.

Le Plant, à Champigny

 

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