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5 avril 2022 2 05 /04 /avril /2022 00:01

Mise à jour de la biographie de Nicolas Spycket (17/12/2014).

Nicolas Jacques Spycket naît le 21 novembre 1755 à Chimay (Hainaut, Pays-Bas autrichiens, act. Belgique). Il est le fils de Marie Joseph Hardy et de son époux Nicolas Spycket.

Arrivé à Paris en 1779, Nicolas Jacques Spycket épouse en juin 1784, à l’église Saint-Sulpice de Paris, Catherine Josèphe Devaux. Il exerce la profession de carrier dans le village du Pont-de-Saint-Maur (act. Joinville-le-Pont, Val-de-Marne) où la famille est installée, au moins depuis 1787.

Après le début de la Révolution française, est secrétaire-greffier (membre de l’exécutif municipal) en février 1790, dans la première municipalité de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, constituée de facto par scission de la paroisse de Saint-Nicolas de Saint-Maur-des-Fossés, avant la reconnaissance de la nouvelle commune la même année par les autorités du département de Paris. Il est élu en novembre 1790 à la même fonction, toujours avec Edme Lheureux comme maire. Cependant, en septembre 1791, c’est le père Nicolas Bauche, desservant de la chapelle Saint-Léonard, qui est secrétaire-greffier et assure la publication de l’acte constitutionnel le 25 septembre.

En 1793, Nicolas Jacques Spycket est identifié comme commissaire de police à Paris, rue des Postes (act. rue Lhomond, 5e arr.). Il justifie auprès du Comité de surveillance en avril 1793 qu’il « vit du traitement de sa place ». En l’an 4, il est devenu « l’un des quatre inspecteurs pour les vols et assassinats » selon une note rédigée par le révolutionnaire Gracchus Babeuf, datée du 17 floréal an 4 [06/05/1796]. Babeuf considère qu’il est « royaliste, fayettiste [partisan de La Fayette], fédéraliste, réacteur du 9 thermidor, l’un des persécuteurs le plus acharné des patriotes en germinal et prairial, et le plus vil agent des comités de gouvernement à cette époque, ainsi que Legoy, ci-dessus nommé, son secrétaire, et Duchesne, son commis, étaient les satellites, le vendémiariste le plus outré, qui voulait ainsi qu’eux qu’on exterminât la Convention. »

En l’an 8 (1800), quand les municipalités communales sont rétablies, Nicolas Spycket serait redevenu membre de l’assemblée de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur, toujours en tant que secrétaire-greffier, selon l’historien René Dennilauler ; Laurent Pinson est maire de la commune. Spycket n’est pas reconduit dans cette fonction dans la municipalité de de l’an 9.

En l’an 9, Spycket est officier de paix à Paris, division du Panthéon, et est basé rue des Anglais (5e arr.).

La date de son décès n’est pas connue. Nicolas Spycket n’est pas recensé dans la commune de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur en l’an 10 (1802). Il était père d’une fille.

Sceau de La Branche-du-Pont-de-Saint-Maur en l’an 12

 

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