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6 mars 2022 7 06 /03 /mars /2022 00:01

Alfred Louis Masse naît le 8 avril 1897 à Quissac, Gard. Il est le fils d’Augustine Félicie Barrandon et de son mari, Louis Étienne Alfred Masse, maçon.

Employé de chemin de fer et résidant à Cette (Hérault, act. Sète), Alfred Masse épouse en avril 1921 à Nîmes (Gard) Marie Louise André, fille d’un négociant.

La vie d’Alfred Masse va suivre ses nominations dans différentes gares exploitées par le compagnie Paris-Lyon-Méditerranée (PLM). En 1925, il est affecté à Paris Gare de Lyon et s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il réside dans le quartier de Polangis, avenue Bourguignon (act. rue des Frères-Lumière).

Dans sa nouvelle commune, Masse prend part à la constitution d’une section du mouvement royaliste Action française en mai 1926. Il en est vice-président, comme André Biscaldi tandis que Louis Filleul est trésorier et Charles Pernot président. L’organisation d’extrême droite existait localement depuis la fondation d’un groupe de Nogent-sur-Marne en avril 1910 ; il s’était baptisé Fédération Nogentaise en 1913 et regroupait également des adhérents de Joinville, Saint-Maur et Champigny. Le docteur Georges Bitterlin, conseiller municipal de Joinville entre 1912 et 1919, en était la personnalité marquante.

En novembre 1927, Alfred Masse réunit chez lui un groupe de cheminots royalistes, dont Georges Palous, Camelot du Roi actif, et Louis Bonnefont, membre du syndicat du Rail et du comité directeur de l'Union des corporations françaises, qui se veut l’organisatrice de la présence du courant monarchiste dans le monde du travail. Il est toujours vice-président de la section en septembre 1928.

Muté à Valence (Drôme), Alfred Masse est l’organisateur de la section locale de l’Action française en juillet 1930, dont le président de la Fédération du Dauphiné le nomme président en novembre de la même année. La famille habite rue Pierre-Corneille. À son départ en juin 1931, le comte de Chivré, président des Comités royalistes de la Drôme, assure que « tous les ligueurs de Valence » (les membres du mouvement) « le tiennent pour un chef, un animateur et un ami. »

Ayant pris ses nouvelles fonctions professionnelles à Nîmes (Gard), où il vit rue Notre-Dame, Alfred Masse est une nouvelle fois nommé président de la section d’Action française en août 1931. Un des anciens membres du bureau de la section de Valence, René Clamens, l’accompagne dans la direction de celle de Nîmes, ainsi qu’Henri Masse.

En janvier 1932, Alfred Masse copréside la fête des rois, organisée à Nîmes, avec Mme de Limairac, présidente des Dames royalistes de la région, et le docteur Roujon, conseiller général du Gard. En février la même année, il fait partie d’une délégation qui porte la controverse dans une réunion publique de la Ligue des droits de l'homme, consacrée au thème de la paix et du désarmement et animée par Campolonghi, président de la section italienne de la ligue.

Avec son beau-père, Marius André, dont il partage le domicile, Alfred Masse est en 1932 l’un des animateurs de l'Association Marius Plateau, regroupant des anciens combattants de l'Action française fondée par Guy Steinbach. Elle porte le souvenir de Marius Plateau (1886-1923), ingénieur, à l'origine de la fédération des Camelots du roi en 1908.

Toujours président de la section en décembre 1933, Alfred Masse quitte ensuite cette fonction. Il siège toujours au bureau et en est le secrétaire en janvier 1936.

Alfred Masse meurt le 5 novembre 1983 à Montpellier (Hérault). Il était âgé de 86 ans et père de trois enfants.

Ancienne gare de Joinville-le-Pont, vue du quai

 

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