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21 septembre 2019 6 21 /09 /septembre /2019 01:01

Suite de la biographie d’Henri Diot.

Face à une liste du comité électoral socialiste-révolutionnaire, la majorité municipale sortante est une nouvelle fois réélue avec à sa tête Eugène Voisin. Diot arrive en quatrième position, après le maire, son premier adjoint Henri Jullien et un conservateur, Moulinet, avec 660 voix pour 1 096 inscrits.

Il prend part à la campagne législative de 1902, qui voit l’élection d’Adolphe Maujan comme successeur de Jules Ferdinand Baulard. Il est assesseur d’une réunion publique en mars où les radicaux s’opposent à une « bande de nationalistes ». Il est membre du Comité d’union et d’action républicaines de la 2e circonscription de Sceaux, en tant que représentant du groupe radical-socialiste de Joinville, avec Jullien, adjoint au maire, Villain et Leteuil, conseillers municipaux.

En juin 1902, le Comité républicain radical-socialiste de Joinville décide de devenir une structure permanente, suivant la mise en place l’année précédente du parti radical national en tant que formation pérenne. Jusqu’ici, les comités étaient fondés à chaque scrutin. Diot en est membre avec Jullien, Leteuil, Roussel, Salles, Vallat, Vel-Durand, et Villain.

Le même mois, Diot fait partie des 13 élus locaux qui, contre 5 et une abstention, se prononcent contre l’autorisation demandée par les Sœurs enseignantes de la Providence pour leur installation à Joinville.

Le renouvellement du conseil municipal, en mai 1904, voit s’affronter les quatre conseillers municipaux conservateurs qui avaient été intégrés dans la liste Voisin la fois précédente (Dalbavie, Raoult, Provin et Moulinet), une liste socialiste-révolutionnaire et la majorité sortante, qui s’affiche désormais ouvertement comme radicale-socialiste avec le soutien du comité local. Elle revendique « une réprobation énergique du nationalisme et du cléricalisme » en même temps que ses « sentiments démocratiques » et sa « fidélité au vieux programme républicain. »

Comme 14 autres de ses colistiers, Diot est réélu dès le premier tour avec 622 voix pour 1 363 inscrits et 1 119 votants (55,6%). Les radicaux avaient atteints une moyenne de 50,2% face à la droite à 31,9% et aux socialistes à 14,9%. Au second tour, le centre-gauche remporte sept des sièges restant, en laissant un aux conservateurs (Moulinet). En avril 1907, Diot est une nouvelle fois délégué sénatorial.

À suivre.

Rue de Paris, Joinville

 

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