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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 16:26

Charles Émile Cornu naît le 1er mai 1860 à Paris (20e arr.). Il est le fils de Louise Léonie Lecourbe, plumassière, et de son mari, Louis Auguste Émile Cornu, sculpteur.

Comme son père, Charles Cornu va être sculpteur, résidant dans l’Est parisien (rue de Belleville puis rue Oberkampf), épousant en août 1888 à Paris (3e arr.) Louise Augustine Labiche, institutrice. En 1892, il a obtenu le deuxième prix du concours de la Réunion des fabricants de bronze à Paris pour une Tête de faunesse. Il est principalement ornemaniste et s’installe à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne). Il y réside en 1916 dans le quartier de Palissy, avenue Gille, une voie nommée d’après un autre sculpteur céramiste, Jean Marie Gille (1798-1868). Son fils Émile Auguste Cornu vit avec lui.

En juin 1930 Charles Cornu participe à une souscription en faveur des victimes des inondations du Midi.

Les sources existantes ne permettent pas de savoir si c’est lui – qui a 69 ans – ou son fils, alors âgé de 39 ans, qui est candidat sur la liste de concentration républicaine, de tendance conservatrice, conduite par le maire sortant, Stephen Durande. Devancée dès le premier tour par le Cartel des gauches (radicaux-socialistes, socialistes SFIO et socialistes indépendants) qui obtient 42,8% des suffrages exprimés, la liste de droite a 38,8% tandis que les communistes se situent à 18,4%. Au second tour, les communistes reculent à 12,5%, la concentration républicaine gagne 5 élus avec 41,6% des votes, les gauches en ayant 22 avec 45,9%. Cornu, qui n’est pas élu, avait recueilli au premier tour 877 voix pour 2126 exprimées (41,2%) sur 2969 inscrits.

En novembre 1932 Cornu est membre du Comité d’union républicaine et d’action sociale, dont Émile Lecuirot devient président, et qui rassemble la plupart des tendances de la droite et du centre-droit dans la ville. Il participe en février 1935 à la transformation du comité en Union des républicains, groupement à la vocation uniquement municipale. Cornu en est nommé archiviste. La nouvelle union va progressivement se situer plus à droite, rompant en avril 1935 l’union précédemment établie avec les radicaux-socialistes, à cause, selon elle « des fusillades du 6 février, des scandales Stavisky et autres dans lesquels figurent des députés, des magistrats, d’anciens ministres, tous radicaux et maçons. »

Toujours au nom de de l’Union des républicains, présidée par René Kirbühler, Cornu signe à la même date, un Appel à la séparation de l’administration municipale et de la politique, qui réclame la diminution des charges écrasantes, l’atténuation des dépenses publiques, la simplification des rouages administratifs et l’application des lois sociales.

On retrouve en mars 1936 Cornu en tant que membre d’un Comité de conciliation républicaine et de progrès social pour le travail et la paix qui soutient la candidature d’Adolphe Chéron, député radical indépendant et ancien ministre, pour les élections législatives ; il sera battu par le communiste André Parsal.

En mars 1938, Cornu fait partie des 12 électeurs sénatoriaux, tous de droite, délégués par le conseil municipal.

Charles Émile Cornu meurt le 12 janvier 1941. Il était âgé de 80 ans. Son décès est transcrit sur l’état-civil de Joinville-le-Pont.

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