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25 mars 2017 6 25 /03 /mars /2017 00:01

Charles Constant Baudon naît le 1er décembre 1817 à Orléans, Loiret. Il est le fils naturel de Marie Magdeleine Baudon.

Caporal au 7e Régiment d’infanterie légère à Rocroi, Ardennes, il prend un congé illimité pour épouser en octobre 1843 Adélaïde Hermance Point, repasseuse. Ils auront au moins un enfant. Il se lance dans les affaires, et exerce son activité entre sa ville natale d’Orléans (1865) et le département de la Seine (Pantin, 1864 ; Créteil, 1876 ; Joinville-le-Pont, 1888).

Veuf en 1858, Charles Baudon épouse en juillet 1865 à Orléans Jeanne Renée Perrine Quentin.

Vivant en 1876 à Créteil, il est installé en 1888 à Joinville-le-Pont mais n’y réside peut-être pas. Il s’y engage en politique auprès des radicaux-socialistes. En mai de cette année, il rejoint la liste du comité électoral républicain radical-socialiste pour les élections municipales conduite par Alphonse Demeestère, conseiller sortant, avec Henri Diot, également sortant. Elle comprend également quelques socialistes-révolutionnaires, comme Charton et Boguet. Le programme de la liste, sans doute la première à afficher un engagement politique dans la commune, est présenté dans une réunion publique le 2 mai où près de 300 électeurs sont présents selon la presse locale.

Les candidats de gauche s’opposent à la liste du maire sortant, Gabriel Pinson, républicain de tendance plus conservatrice. La liste radical-socialiste obtiendra trois élus au second tour (Diot, Demeestère et l’ancien conseiller municipal Zéphirin Vaudey) tandis que la majorité reconduite emporte les dix-huit autres sièges.

Présent en 10e position sur la liste du premier tour, Baudon obtient moins de 190 voix tandis que les candidats de la liste Pinson recueillent en moyenne 302 suffrages.

En janvier 1889, Baudon est signataire d’un appel lancé par l’Union des républicains du canton de Charenton à voter pour le candidat radical Jacques contre le général Boulanger, populiste, lors d’une élection législative partielle.

Lors des échéances électorales suivantes, Baudon est un des piliers des réunions publiques. Il intervient par exemple en avril 1890 dans une rencontre contradictoire des candidats Laffont (radical-socialiste) et Rénier (parti ouvrier). Il préside en octobre 1895 à Joinville la séance de compte-rendu de mandat du député radical-socialiste Jules-Ferdinand Baulard. L’année suivante, il est de nouveau assesseur lors des réunions de compte-rendu de mandat des élus municipaux radicaux en mai, puis du député encore en octobre. Il est à l‘origine d’un ordre du jour de soutien à Baulard.

Ce sera sa dernière intervention publique connue à 78 ans. la date et le lieu de son décès ne sont pas connus.

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