Dominique Laurent naît le mars 1862 à Paris (12e arr.). Il est le fils et Catherine Seffert, et d’Antoine Laurent, qui se marieront en juillet 1866 à Colmar. Lui-même épousera en juillet 1891 à Paris (12e arr.) Victorine Angélique Bequet. Ils auront ensemble au moins trois filles.
D’abord tourneur en cuivre, Laurent va s’installer dans le quartier de Polangis à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où il gère le café du Cercle, route de Brie (act. av. Galliéni) ; il y reçoit, le 11 juin 1900, Georges O’Mailley et son épouse, lancés dans un tour du monde à pieds.
Laurent devient directeur d’un établissement de jeu sur le même emplacement, le casino de la Lyre. Il est victime, en mars 1905, d’un cambriolage à son domicile par des malfaiteurs qui enlèvent un coffre-fort pesant 300 kilogrammes et contenant pour 10 000 francs de valeurs.
En mai 1900, Laurent est candidat aux élections municipales à Joinville sur la liste du maire sortant radical, Eugène Voisin. La liste, qui se présente comme républicaine, emporte tous les sièges, face à des candidats soutenus par un comité électoral socialiste-révolutionnaire. Avec 484 voix pour 1 096 inscrits, quand Voisin en recueille 704, Laurent à la dernière place des élus.
Les des élections municipales de 1904, Laurent figure de nouveau sur la liste Eugène Voisin, soutenue par le comité radical-socialiste et par l’ancien député Jules-Ferdinand Baulard. Elle recueille, au premier tour, 50,2% des voix face à une liste nationaliste menée par plusieurs conseillers municipaux sortants (Moulinet, Provin, Dalbavie, Raoult) qui obtient 31,9% et à des socialistes, crédités de 14,9%. Les radicaux ont 15 élus au premier tour. Laurent a 471voix pour 1119 votants sur 1363 inscrits, soit 42,1%. Au second tour, il sera le seul des représentants de la majorité sortante à être battu par un conseiller sortant de droite, Moulinet.
Dominique Laurent quitte probablement Joinville après 1905. Sa date de décès n’est pas connue.
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