Jean Baptiste Louis Besançon est né le 11 mars 1773 à Fontenay ; il s’agit probablement de Fontenay-sous-Bois (actuellement dans le Val-de-Marne). Il réside déjà sous la Révolution française à La Branche du Pont de Saint-Maur, où il exerce la profession de marchand de vin puis de traiteur. Il épouse Marguerite Trois Valet en 1792 à la paroisse Notre Dame de Paris et en aura plusieurs enfants : Marguerite Belzamine (née en l’an II), Marie (née en l’an VIII), Louis Henry (né en l’an IX).
La Branche du Pont de Saint-Maur a été érigée en commune en 1790, à partir d’un village dépendant de la paroisse Saint-Nicolas de Saint-Maur. Elle deviendra Joinville-le-Pont en 1831. Elle est alors incluse dans le canton de Vincennes. La population du village a baissé pendant la Révolution française de 1789 puis reste stable ; elle est de 420 habitants en 1806 et de 418 en 1820.
En messidor an IX Besançon vend une grille de boutique située 230, rue du Faubourg-Antoine à Paris à Jacques Marie Lejeune, un commerçant enrichi par la Révolution, considéré par Jean Paul Marat étant un « fat inepte », « esclave des préjugés de l'ancien régime », qui utilise ses fonctions politiques « comme un moyen de faire fortune ». Il emploie dix ouvriers en 1790.
Jean Baptiste Louis Besançon remplace Jean Mathurin Lemaire à la tête de la municipalité en avril 1816. La commune a été l’objet d’une bataille le 30 mars 1814 entre les troupes française et les alliés d’Autriche, du Wurtemberg (Allemagne) et Cosaques de Russie. Elle a provoqué 265 morts et la destruction du pont de Saint-Maur, la principale source de revenus de la commune. Il sera reconstruit entre 1822 et 1835.
Besançon exerce son mandat jusqu’en 1817. Il est alors remplacé par Jean Joseph Robin. Sous la Restauration, les maires dont nommés parmi les notables de la commune. Leur rôle fait l’objet d’opinions différentes au sein du régime. Lors d’un débat au parlement en 1818, le ministre de l’Intérieur Joseph Henri Joachim Lainé, qui appartient au parti des ultras, défend la conception du maire en tant que fonctionnaire, chef de localité. Face à lui, le chef de file des libéraux, François Guizot, considère qu’il s’agit d’un notable, porte-parole de la population, qu’il faut choisir parmi les conseillers municipaux élus au suffrage censitaire.
Jean Baptiste Louis Besançon est décédé le 26 avril 1824 à La Branche du Pont de Saint-Maur. Il était âgé de 51 ans.
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